1er Salon Africain du Livre, de la Presse et de la Culture
dans le cadre du Salon international du livre et de la presse
du 28 avril au 2 mai 2004, Geneva Palexpo
Afriques : littératures, politiques et libertés
Le projet en bref
Intentions
En présentant l'Afrique, le Salon international du livre et de la presse entend révéler à ses visiteurs la richesse et l'immense diversité culturelles de ce continent, notamment sa littérature, ses auteurs, ses éditeurs (l'accent étant mis sur la langue française), sa presse et d'autres moyens d'expression. Il créera ainsi un événement annuel qui permette aux acteurs culturels africains, d'Afrique francophone en particulier, de mieux se faire connaître en Europe, de communiquer entre eux, de présenter leur réalité. Auteurs, éditeurs, artistes y trouveront à la fois une vitrine et un lieu de débats, de rencontres avec leurs collègues suisses et le grand public.
Partenaires
Pour la réalisation de cet événement, dont les éditions 2005 et 2006 sont déjà programmées, le Salon international du livre et de la presse bénéficie de l'aide de la Direction fédérale du développement et de la coopération (DDC), de la Fondation Pro Helvetia, de l'Organisation internationale de la Francophonie, de l'Institut universitaire d'études du développement (IUED), de l'Union internationale des éditeurs (UIE), de l'African Publishers Network (APNET) notamment.
Librairie
Une librairie de 120 m2 exposera de nombreux livres de littérature africaine ou concernant l'Afrique publiés par des éditeurs en Europe et en Afrique (dont certains éditeurs regroupés dans l'association Afrilivres). En particulier, les livres publiés par des éditeurs invités: les Editions Sankofa et Gurli du Burkina Faso, Ruisseaux d'Afrique du Bénin, Eburnie et CEDA de Côte d'Ivoire, Bakame du Rwanda et Tarik du Maroc.
Présentation des invités
Armés de la plume
Dans sa préface au livre de Boniface Mongo-Mboussa Désir d'Afrique (Gallimard), Ahmadou Kourouma écrivait à propos des lettres africaines : " Cette littérature a commencé avec la négritude. Des idéologues de chez eux (les Occidentaux), pour justifier l'esclavage et la colonisation, avaient décrété que le nègre n'avait pas d'histoire parce que son histoire n'était pas écrite. Il s'est trouvé des Africains de chez nous pour le désir d'Afrique, qui se sont armés de la plume ". Désir d'Afrique propose ensuite un état des lieux de la littérature africaine basé sur des interviews d'auteurs tels que Wole Soyinka, Senghor, Mongo Beti, Cheick Hamidou Kane, Ken Bugul, Abdourahman Waberi. Le livre ouvre ainsi des perspectives littéraires et politiques ainsi qu'une réflexion sur l'errance de l'écrivain africain et sur la relation entre la mémoire et l'histoire.
Ce livre constitue le point de départ de la 1ère édition du Salon africain du livre, de la presse et de la culture. Autour du thème Afriques : littératures, politiques et libertés, Boniface Mongo-Mboussa donnera à Genève la parole à ces grandes plumes du continent africain, qui aujourd'hui bouleversent non seulement les formes du roman, de la poésie et de l'essai, mais aussi la langue française et encore la critique politique. Monsieur Mongo-Mboussa animera de nombreux débats et conférences aux côtés de Michèle Rakotoson, Jean Ziegler, Jacques Pilet, Jean-Philippe Rapp, Daniel Favre, etc.
Ecrivains et journalistes
Les invités ont en commun d'être tous des gens de lettres, combattants du mot juste et d'un monde équitable. M. Cheick Oumar Sissoko, ministre de la Culture du Mali mais aussi un des plus grands cinéastes d'Afrique, une vingtaine d'auteurs seront présents pendant le Salon, ainsi que des fous d'Afrique venant d'ailleurs. Parmi les invités, on trouve Boniface Mongo-Mboussa (Congo), Jamal Mahjoub (Soudan), Kossi Efoui et Sami Tchak (Togo), Aminata Sow Fall, Boubacar Boris Diop et Ken Bugul (Sénégal), Joseph Ki-Zerbo (Burkina Faso), Odile Biyidi (veuve de Mongo Beti) (Cameroun), Tanella Boni (Côte d'Ivoire), Michèle Rakotoson (Madagascar), Nimrod (Tchad), Abdourahman Waberi (Djibouti), Virginie Mouanda Kibinde (Cabinda), Chenjerai Hove (Zimbabwe) ; mais aussi Baba Diop, journaliste culturel ; François-Xavier Vershave, président de l'association Survie ; Stephen Smith, spécialiste de l'Afrique au journal le Monde ; Christian Salmon, président du Réseau des villes refuges (protection des écrivains menacés) ; Marie-Soleil Frère, journaliste spécialiste de l'Afrique en Belgique ; Jacques Chevrier et Bernard Magnier, deux grands connaisseurs de ces littératures africaines. Tous participeront à des débats et signeront leurs livres à la grande librairie africaine du Salon.
Editeurs d'Afrique et d'ailleurs
Six éditeurs africains arrivent en outre avec leurs livres du Bénin, Maroc, Côte d'Ivoire, Rwanda et Burkina Faso. Ils s'appellent Ruisseaux d'Afrique, CEDA, Eburnie, Sankofa, Lisons-nous et Tarik. Ils seront rejoints par d'autres éditeurs de la diaspora et d'Europe qui éditent l'Afrique sous toutes ses facettes. Ils vous parleront de tout ce qui va et de tout ce qui ne va pas dans ce monde du livre africain.
Prix des 5 continents
Seront aussi présents Marc Durin-Valois et Fawzia Zouari, lauréats 2003 du Prix des 5 continents, et Andréi Makine, Vénus Khoury-Gata, Henri Lopès, membres du jury 2003 de ce même prix.
Présentation des conférences, débats et signatures
Afriques : littératures, politiques et libertés
Le thème général retenu pour l'édition 2004 est Afriques : littératures, politiques et libertés.
Il s'agit ici de parler du livre en lien avec les contextes politiques et économiques dans lesquels il naît, circule ou ne circule pas. Pourquoi écrivons-nous ? Pour qui ? Pour dire quoi au monde ? Pour quels désirs de liberté ? Un face à face entre écrivains et éditeurs nous apprendra peut-être pourquoi certains livres sont édités et d'autres non
Politique du livre et écritures féminines, presse et démocratie dans les pays d'Afrique, écrivains en exil choisi ou forcé, comment éditer autrement en Afrique et ailleurs, quelles nouvelles formes de coopération instaurer entre nos pays et les pays africains dans le secteur du livre (après plusieurs décennies peu convaincantes de ce point de vue): autant de thèmes inclus dans le programme des débats. Que lisent les écrivains africains, quels auteurs ont-ils traversé leurs corps et leurs consciences ? Comment écrivent-ils et bouleversent-ils la langue française ?
Organismes partenaires et invités
Le Salon africain réserve un espace aux institutions qui contribuent au développement en Afrique. Elles auront ainsi l'occasion de présenter au public les grandes lignes de leur action. Ce sont d'abord celles qui participent à la réalisation du Salon (les partenaires cités plus haut). Mais plusieurs autres ont été invitées, ainsi que plusieurs associations qui représentent les Africains en Suisse.
Partenaires officiels
Direction du développement et de la coopération (DDC)
Organisation internationale de la Francophonie
Institut universitaire d'études du développement (IUED)
Union internationale des éditeurs
APNET
Pro Helvetia
Associations à buts culturels
Action Don du livre, Genève
L'IUED présentera sur son stand 24 associations genevoises et romandes nées de la diaspora :
- Association des jeunes d'origine africaine (AJOA), Genève
- Association des Sénégalais de Genève (ASG), Genève
- Association des étudiants burkinabés en Suisse (ASEBS), Genève
- Association panafricaine pour l'art (APA), Genève
- Africa Tomorrow, Genève
- Groupe d'analyse sur l'Afrique et le Zaïre-Congo (GRAZ-CONGO), Genève
- Centre d'études et de recherches sur l'Afrique à Fribourg (CERDAF), Fribourg
- Centre Espérance pour le développement et l'avenir du Congo (CEDAC), Genève
- Femmes Africa Solidarité (FAS), Genève
- SOS 3ème âge Afrique, Genève
- Rencontre africaine pour la défense des droits de l'Homme (RADDHO), Grand-Lancy
- Centre indépendant de recherches et d'initiatives pour le dialogue (CIRID), Vernier
- Migration africaine (MIGRAF), Genève
- Espaces Technologies Information Communication (ETIC), Genève
- Réseau eurafricain pour le développement intégré, les droits de l'Homme et les relations interculturelles
(Yaakaare - REDHRIC), Genève
- Association des étudiants congolais de Genève (AECG), Genève
- ONG Capote mon pote. Prévention contre le HIV, Genève
Presse (africaine, internationale)
Union internationale de la presse francophone, Paris
Union internationale des journalistes et de la presse de langue française, M. Daniel Favre, Lausanne
Fondation Radio Hirondelle, Lausanne
Ecrire aujourd'hui, Institut du Monde noir, MM. Bouadjio et Makhélé, Paris
Notre Librairie, M. Mondoloni, Paris
Radio Suisse Romande, Lausanne
Regards africains, M. Kanyana, Genève
La Missive, R. Kenmogne, Cameroun
Héritage Magazine, M. Nkurunziza, Lausanne
Editeurs individuels
Editions Eburnie, Abidjan
Editions Ruisseaux d'Afrique, Cotonou
Editions Tarik, Casablanca
Prix Ahmadou Kourouma
Le Salon international du livre et de la presse, patronné par la DDC, a décidé de lancer un prix littéraire qui porte le nom du grand romancier récemment disparu. Ce prix sera décerné chaque année. Il récompensera un ouvrage, essai ou fiction, consacré à l'Afrique noire, et dont l'esprit d'indépendance, de lucidité et de clairvoyance s'inscrit dans le droit fil de l'héritage légué par Ahmadou Kourouma. Placé sous la présidence du Professeur Jacques Chevrier, le prix est doté de Fr. 5'000.-. Les membres du jury sont :
- Jacques Chevrier, professeur émérite à la Sorbonne
- Catherine Bedarida, journaliste au Monde
- Beïda Chikhi, professeur à Paris IV-Sorbonne
- Kossi Efoui, écrivain
- Romuald Blaise Fonkoua, maître de conférences à l'Université Cergy/Pontoise
- Dieudonné Gnammakou, historien
Il récompensera donc l'auteur d'un essai à caractère historique, sociologique ou politique consacré au continent africain et lui sera remis cette année le 29 avril, à 11 heures 30, sur la scène du Salon africain.
Expositions
Deux expositions sont organisées dans le cadre du Salon africain :
- L'Afrique par écrits (calligraphies d'Aboubakar Fofana, réalisées sur tissus)
C'est à la découverte de l'aventure mal connue des écritures africaines, une grande puissance visuelle et symbolique, qu'invite cette exposition. Douze calligraphies originales sur tissus d'Aboubakar Fofana mettent en valeur hiéroglyphes, idéogrammes, syllabaires ou alphabets, des plus anciens aux plus récents : un témoignage sur la richesse culturelle du continent noir, une exploration sensible afin de redonner à l'Afrique la force de ses écrits.
Les 12 calligraphies (de 5 m de haut sur 1.10 m) représentent 12 symboles :
- L'Ecriture - hiéroglyphes d'Egypte ancienne
- La Terre - idéogramme bamanan du Mali
- L'Eau - idéogramme boso de Guinée et du Mali
- La Pensée - idéogramme nsibidi du Nigéria
- La Personne - idéogramme dogon du Mali
- Le Couple - idéogramme maninka de Guinée et du Mali
- La Parole - alphabet guèze d'Ethiopie
- La Droiture - alphabet tifinar du Mali, du Niger, d'Algérie
- Le Conflit - syllabaire ki-ka-kui de Sierra Leone
- La Loi - syllabaire bamoum du Cameroun
- Le Temps - syllabaire bagam du Cameroun
- Kurunkanfunga - alphabet nko de Guinée
Les calligraphies sont introduites et expliquées par des textes de Jean-Louis Sagot-Duvauroux, philosophe et dramaturge.
- Rites sacrés, rites profanes : photographie africaine contemporaine
Pendant cinq jours, cette exposition, placée sous la responsabilité de Silvia Luckner, présentera les uvres de six photographes. Les photographies exposées donnent un aperçu de la Biennale de la photographie de Bamako, Mali, qui a eu lieu en automne dernier. Il s'agit de la manifestation la plus importante au monde sur le thème de la photographie africaine. Sous le titre " Rites sacrés, rites profanes ", elle a présenté plus de 3500 uvres de photographes de tout le continent et de la diaspora. Les artistes exposés représentent plusieurs tendances de la photographie africaine contemporaine. Laurent Zitte se consacre dans son uvre aux personnes menacées de suicide. Il appréhende les reclus avec un immense respect et raconte avec beaucoup de tact leur histoire et leur vécu. Frédéric Pothin se penche sur les festivités accompagnant les rites d'initiation. Se situant au cur même de l'évènement, il nous permet de participer à la cérémonie. On croirait presque entendre la musique et le bruit des pieds frappant le sol, et respirer la poussière qui tourbillonne. Ce n'est pas le regard d'un voyeur - le spectateur devient partie prenante. René Paul Savignan s'intéresse à la spiritualité et aux communautés religieuses en Afrique du Sud et à la Réunion. Il travaille depuis 2000 à ce projet au long cours en coopération avec le photographe sud-africain Andrew Tshabangu. Chargées d'ambiance et empreintes de sérénité, ces photographies en noir et blanc évoquent un profond sentiment de cohésion. Jean-Noël Enilorac, quant à lui, explore dans son uvre le naturel et l'artificiel. Ses photographies colorées interrogent la nature, la vision et les rêves que nous en avons. Mohamed Camara vient du Mali. Il se met en scène avec ses amis dans son environnement immédiat. Dans ses images, le photographe joue subtilement avec le quotidien des jeunes Maliens. Ce qui émeut et pousse à réfléchir n'est pas bien loin du quotidien des jeunes en Europe. A l'aide de textes brefs accompagnant ses photographies, Mohamed Camara nous raconte des histoires, apparentées à celles des griots. Les photographies de l'Egyptienne Maha Maamoun ont pour thème principal le caractère hyperurbain du Caire d'aujourd'hui. Les motifs floraux complexes que l'on peut voir sur les tissus arborés par de nombreuses femmes égyptiennes se trouvent ainsi figés, avec la ville en toile de fond. De même que ces étoffes forment un violent contraste avec l'environnement, ces photographies rejettent les codes conventionnels du portrait : les sujets de Maha Maamoun ne sont plus que bras, jambes, cuisses, saisis hors de tout contexte et reflétant la proximité physique que l'on trouve au Caire. L'arrière-plan urbain et sévère se voit ainsi transformé en riche paysage encadrant ces quasi-portraits.
Biographies des photographes
Mohamed Camara
Né en 1983, Mali
Mohamed Camara est footballeur dans une équipe de Bamako. Il partage son temps entre ses deux passions : le football et la photographie numérique, où il se met en scène lui-même avec ses amis dans des intérieurs de la capitale malienne.
Jean-Noël Enilorac
Né en 1972 à la Réunion
Après sa sortie de l'Ecole des beaux-arts de la Réunion, Jean-Noël Enilorac s'oriente vers la photographie. Il commence alors un travail photographique et vidéo sur l'être et le paraître au travers de l'autoportrait.
Dès 1996, il était présent avec son uvre à la Biennale de la photographie africaine de Bamako, Mali.
Maha Maamoun
Née ne 1972, Egypte
Maha Maamoun a fait des études d'économie à l'Université américaine du Caire, où elle a également obtenu une maîtrise d'histoire moyen-orientale. Le travail de Maha Maamoun est souvent centré sur la ville du Caire et la tentative d'apprivoiser la métropole.
Frédéric Pothin
Né en 1974 à la Réunion
A côté de son travail de photographe, Frédéric Potin a régulièrement organisé des ateliers s'articulant autour de rencontres au-delà des frontières géographiques.
René Paul Savignan
Né en 1970 à la Réunion
René Paul Savignan se consacre souvent à des projets de longue durée. L'un de ses thèmes a été la culture du riz dans la région d'Ambatondrazaka à Madagascar, qui a fait l'objet d'une exposition intitulée " Brizure ".
Laurent Zitte
Né en 1973 à La Réunion
Laurent Zitte a étudié à l'école des beaux-arts de la Réunion. Depuis 1997, il s'engage dans le projet "sak nou wa", des expositions et éditions d'ouvrage de mémoire autour d'un projet photographique avec les habitants de la ville du Port. Dans cette région du monde, les échanges artistiques et les projets photographiques prennent souvent appui sur les structures culturelles de l'île de la Réunion.
Organisation: Nawao Production, Zürich, info@nawao.ch
Cyberespace Afrique
Découvrir l'Afrique, plus particulièrement sa littérature francophone, sur le net. Une attention particulière sera portée aux journaux indépendants qui se distinguent par la recherche d'un débat démocratique.
Espace Internet mis à disposition par la société PROTOCOL SA, www.protocol.ch.
Vous découvrirez notamment :
- Le site de la Direction du développement et de la coopération (DDC)
- Le site de l'Organisation intergouvernementale de la Francophonie
- Le site de l'Institut universitaire d'études du développement
- Les 100 livres africains du siècle
- Les livres africains disponibles : cyber-catalogue de l'association Afrilivres d'éditeurs d'Afrique francophone
subsaharienne, de Madagascar et de l'Ile Maurice
- Les écrivaines africaines
- La littérature africaine
- Guide de l'édition africaine
- L'histoire générale de l'Afrique (UNESCO)
Programme
Mercredi 28 avril
17h30-18h45 |
A quand l'Afrique ?
François-Xavier Verschave, Odile Biyidi, Christian Salmon, Joseph Ki Zerbo, Cheick Omar Sissoko
Conférence/table ronde animée par Jean Ziegler
Conférence de François-Xavier Verschave sur la situation politique en Afrique (25 minutes) suivie d'un débat avec les intervenants et le public sur la question de la création, la culture et l'accès à la culture dans le contexte africain. |
Jeudi 29 avril
10h-11h |
Lecture courte d'un texte de Senghor choisi et lu par Nimrod
Présentation du Prix des 5 continents de la francophonie suivie d'un débat le français en partage dans le monde : quelles influences sur la langue française ? Suivi de signatures des auteur(e)s ci-dessous de 12h à 13h sur la librairie africaine
Débat animé par Jacques Chevrier
Avec M. Waziri (sous réserve), Mme Coulibaly et Vénus Khoury-Gata, présidente du jury du Prix des cinq continents de la Francophonie, Henri Lopès, membre du jury du Prix des cinq continents de la Francophonie, Andreï Makine, membre du jury du Prix des cinq continents de la Francophonie, Marc Durin-Valois lauréat 2003 du Prix des cinq continents de la Francophonie, Fawzia Zouari, mention spéciale du jury 2003 du Prix des cinq continents de la Francophonie, Kossi Efoui, Tanella Boni |
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11h30 |
Prix Ahmadou Kourouma, doté d'un montant de CHF 5'000.- : communication des lauréats |
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15h-16h |
Lectures d'écrivains
Table ronde animée par Boniface Mongo-Mboussa, auteur et journaliste revue Africultures.
Chaque auteur(e) raconte les lectures déterminantes dans son devenir d'écrivain (5 minutes par auteur(e))
Avec les auteur(e)s invité(e)s de l'Organisation internationale de la francophonie et tous les auteur(e)s présent(e)s. |
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16h-17h |
Quelles nouvelles formes de coopération avec les pays d'Afrique dans le secteur du livre ? Pourquoi les Etats africains, institutions africaines négligent-ils la question du livre ?
D'autres formes de coopération sont possibles dans le secteur du livre : prêts bancaires à taux zéro ou faible, aide à l'achat de droit, aide à la co-édition et co-production, aide à la création et résidences d'auteurs dans leur pays, aide à la traduction, achat d'exemplaires pour nos pays, aide à la mise en uvre de filières universitaires de formation aux métiers du livre,
Table ronde avec M. Waziri (sous réserve), Mme Sandra Coulibaly, M. Cheik Omar Sissoko, avec les éditeurs africains, Jean-Claude Naba, éditions Sankofa et Gurli, Bonaventure Ruzindaza, éditions Bakamé, Dramane Boaré, éditions CEDA, Marie-Agathe Amoikon Fauquembergue, éditions Eburnie, Béatrice Lalinon Gbado, éditions Ruisseaux d'Afrique, Bichr Bennani, éditions Tarik et Jean Richard, éditions d'en bas, Isabelle Bourgueil.
Table ronde animée par Michèle Rakotoson, auteur et journaliste à RFI |
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18h-19h |
Le créateur et l'éditeur : face à face
Qualité littéraire, censure politique, religieuse, rentabilité : comment le manuscrit arrive-t-il en librairie ?... Que pensent les auteur(e)s des éditeurs ? Que pensent les éditeurs des auteur(e)s ? Comment travaillent les éditeurs ?
Avec les éditeurs africains invités, Marie-Agathe Amoikon Fauquembergue, Eburnie, Béatrice Lalinon Gbado, Ruisseaux d'Afrique, Bichr Bennani, Tarik, Bonaventure Ruzindaza, Bakamé, Jean-Claude Naba, Sankofa et Gurli, Dramane Boaré, CEDA, Jacques Chevrier et les auteurs invités.
Table ronde animée par Boniface Mongo-Mboussa, revue Africultures |
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Signatures |
A l'espace librairie, toute la journée en alternance avec les débats des auteurs signant leurs livres
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Vendredi 30 avril
10h-11h |
Existe-t-il une écriture féminine ?
Avec Michèle Rakotoson, Ken Bugul, Aminata Sow Fall, Tanella Boni
Débat animé par Boniface Mongo-Mboussa, auteur et journaliste revue Africultures |
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11h-12h |
Autour du livre Devenir minoritaire : pour une nouvelle politique de la littérature.
Autour du livre de Christian Salmon avec Christian Salmon et Chenjerai Hove, écrivain en résidence dans la ville refuge de Rambouillet.
Café politique animé par Liane Nimrod |
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12h-13h |
Exils forcés ou choisis : asiles littéraires
Avec Kossi Efoui, Chenjerai Hove, Abdourahman Wabéri, Michelle Rakotoson, Sami Tchak, Christian Salmon, Jamal Mahjoub, Bernard Magnier.
Débat animé par Boniface Mongo-Mboussa, auteur et journaliste revue Africultures. |
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15h-16h |
Ecrire est-il encore un acte politique ? : discussion littéraire et politique autour des livres : Les dernières nouvelles de la France Afrique et L'Europe vue d'Afrique
Avec Tanella Boni, Boubacar Boris Diop, Odile Biyidi, Kossi Efoui, Fama Sene, Audrey Folacci, Jamal Mahjoub, Virginie Mouanda Kibinde, Chenjerai Hove.
Café politique animé par Jacques Chevrier |
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17h-18h |
Editer en Afrique : panorama de l'édition africaine ; avancées et difficultés.
Avec Jean-Claude Naba , Editions Sankofa et Gurli (Burkina Faso), Bonaventure Ruzindaza, Editions Bakamé (Rwanda), Dramane Boaré, éditions du CEDA (Côte d'Ivoire), Aminata Sow Fall, Isabelle Bourgueil, Bernard Magnier, Elen Schär, collection Baobab.
Débat animé par Baba Diop, journaliste culturel à Sud hebdo, Sud quotidien et Radio Sud FM |
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Signatures |
Toute la journée à la librairie |
Samedi 1er mai
Conférences/débats |
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10h-11h |
Quelles politiques du livre : de la création à la lecture ?
Avec Boris Boubacar Diop, Liane Nimrod, Odile Biyidi, Sami Tchak, Cheick Oumar Sissoko, Ken Bugul, Aminata Sow Fall, Tanella Boni
Débat animé par Michèle Rakotoson, auteur et journaliste à RFI |
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15h-16h |
Histoire de la littérature africaine : désirs de liberté (politique, économique, sexuelle,
) dans la littérature africaine d'hier et d'aujourd'hui.
Conférence/débat animé par Jacques Chevrier avec les auteurs africains Sami Tchak, Kossi Efoui, Boubacar Boris Diop, Michèle Rakotoson, Ken Bugul, Aminata Sow Fall, Tanella Boni, Ahlin Jean-Marie Byll-Cataria (DDC) |
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17h-18h30 |
Presse et démocratie : bilan de 15 années de libéralisation des médias en Afrique: quels sont les avancées, les acquis et les problèmes qui demeurent ?
Conférence de Marie-Soleil Frère, avec Baba Diop, M. Daniel Favre, Jean-Philippe Rapp, Jacques Pilet
Conférence/débat animé par Jacques Pilet
La presse écrite privée existe depuis une quinzaine d'année dans certains pays, les radios privées depuis 10 ans et les télévisions privées commencent à apparaître. C'est un bon moment pour dresser un bilan, d'autant que les médias privés sont apparus en même temps que le pluralisme politique : cela permet donc de faire aussi un état des lieux des processus de démocratisation |
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Signatures |
Toute la journée à la librairie
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Dimanche 2 mai
10h-11h |
Stephen Smith
Sur son livre Négrologie, pourquoi l'Afrique meurt ? (Calmann Lévy)
Café politique animé par Jules Bagalwa, Pape Diouf, Jean-Pierre Gontard |
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11h-12h |
L'Afrique de Stephen Smith et l'Afrique des écrivains africains
Avec Stephen Smith et les auteurs africains invités : Boubacar Boris Diop, Kossi Efoui, Aminata Sow Fall, Sami Tchak, Boniface Mongo-Mboussa, Odile Biyidi
Débat animé par Jean-Philippe Rapp |
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14h-15h |
Editions solidaires : Editer autrement
Avec les éditeurs africains, Jean-Claude Naba, éditions Sankofa et Gurli, Bonaventure Ruzindaza, éditions Bakamé, Dramane Boaré, éditions CEDA et Jean Richard, éditions d'en bas, Ellen Schär, collection Baobab et Etienne Galliand, Alliance des éditeurs indépendants.
Débat animé par Boniface Mongo-Mboussa, auteur et journaliste revue Africultures |
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Signatures |
Toute la journée à la librairie
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