Voici trois contes à rire et
à mourir.
Dans le premier, un homme essaie vainement d'en finir. Il
s'appelle Félix Unglück - et il est écrivain.
Au fil des ans, la vie l'a condamné, mais la mort ne
veut pas de lui. Alors, comme il prépare la corde pour
se pendre, il est hanté par des visages, des voix de
femmes, des gestes oubliés. De toute part, les sirènes
l'appellent et Félix, encore une fois, se met à
douter. Qui de la vie ou de la mort aura ici le dernier mot
?
Dans L'autre vie, deux surs de
bonne famille décident de se rendre en Sicile, car
c'est là, cinq ans plus tôt, que leur père
s'est noyé, près des Îles Éoliennes.
Mais leur voyage est mouvementé. Et la vérité
qu'elles découvrent, un soir de fête, n'est pas
celle qu'elles recherchaient.
Le troisième conte met en scène
l'agonie d'un grand homme qui ressemble à Rousseau.
Il revoit les moments forts de sa vie et s'aperçoit,
comme Félix Unglück, qu'il s'est trompé.
Heureusement, il a consigné ses erreurs dans le grand
Livre qui paraîtra après sa mort ! Mais Thérèse
rôde autour de lui, bavarde impénitente et c'est
la femme, ici encore, qui détient le fin mot de l'histoire.
Jean-Michel Olivier,
professeur et journaliste à Genève, est l'auteur
d'une dizaine d'essais et de romans, dont Le
Voyage en hiver et Les
Innocents (aux Éditions
L'Âge d'Homme) et La
Mémoire engloutie
(au Mercure de France). Il est considéré comme
l'un des meilleurs écrivains suisses de sa génération.
Jean-Michel Olivier, Le dernier mot, Editions
L'Age d'Homme.
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