Socrate, dans la Grèce antique,
a consacré sa vie à la recherche de la vérité.
Quatre siècles après lui, le Christ, en milieu
judéo- palestinien, est venu, selon sa propre expression,
" témoigner, en ce monde, de la vérité
". L'un et l'autre, en outre, ont eu, comme préoccupation
dominante, liée à ce primat de la vérité,
la destination finale de la personne humaine. En ce sens que,
pour chacun, notre vie terrestre, éphémère,
n'est qu'une préparation à cette autre vie qui
nous attend au-delà de la mort. Tous deux enfin, mis
en accusation par un pouvoir politique, à la fois,
et religieux, et après une parodie de procès,
sont condamnés à mort. Pourquoi? Répondre
à cette question, c'est s'engager dans une comparaison
d'une incroyable richesse d'enseignement quant à la
genèse de la conscience occidentale, et plus encore,
universelle.
Georges Haldas, Socrate et le Christ,
L'Age d'Homme 2002.
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