Jean-Marie Adatte
Notice biographique
- Bibliographie - Nos crépuscules
Autres pages sur l'auteur
Rubrique Inédit
Un homme simple
Rubrique Editeurs de Suisse
Editions de L'Aire
Les dieux préfèrent le pagne
Orages sur Venise
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Notice
biographique |
Né à Porrentruy en 1931, Jean-Marie Adatte obtient une licence en lettres à la Sorbonne puis enseigne dans le secondaire à Neuchâtel et à l'Ecole Normale de Bienne. Il réside aujourd'hui à Marin-Epagnier, dans le canton de Neuchâtel, et se consacre essentiellement à l'écriture. Sa prose aborde des sujets graves où pointe souvent l'humour, derrière l'élégance du style: précise et délicate, elliptique, sa plume exprime à merveille les sentiments les plus troubles. En amoureux de la marche, Adatte investit également une certaine «géographie littéraire», à la fois existentielle et bien réelle. Ses auteurs fétiches sont Marcel Proust, Franz Kafka Céline, William Faulkner et Thomas Bernhard. Au sommet en poésie, il cite Les Chimères de Nerval. Et quelques incontournables: Baudelaire, Rimbaud, Apollinaire et Jaccottet. CO
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Bibliographie |
Publications
Les Dieux préfèrent le pagne.
Conte du haut et du bas.
Editions
de l'Aire, 2002 |
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Orages sur Venise. Roman.
Editions
de l'Aire, 2003 |
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La vie à l'envers. Récit.
Editions
de l'Aire, 2005 |
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Dérapages. Nouvelles.
Editions
d’autre part, 2007 |
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Nos crépuscules, Editions l'âge d'homme, 2009 |
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Nos crépuscules |
La forme courte sied à merveille à son écriture précise, parfois ironique, toujours ciselée avec soin et d’un certain classicisme : on avait aimé les nouvelles de Dérapages (Delémont, D’Autre part, 2007), on retrouve un Jean-Marie Adatte plus tourmenté dans Nos crépuscules. Un titre inquiétant pour sept textes qui évoquent la noirceur des êtres, le vieillissement des corps, la mort, les trahisons et mensonges quotidiens, un combat pour la survie, la fin de notre civilisation : c’est tout un vocabulaire de l’extinction et de la disparition que l’écrivain ajoulot décline avec sensibilité et empathie. Et si suicides, meurtres violents, situations extrêmes et catastrophes jalonnent ces récits, jamais Nos crépuscules ne sombre dans un vain pessimisme. Ici l’amour surgit, lumineux et inattendu, ailleurs ce sont générosité et solidarité qui semblent racheter l’angoisse : Adatte brosse le portrait d’une humanité saisie dans sa complexité, où jouent à part égale espoir et cruauté. (A.P.)
Jean-Marie Adatte, Nos crépuscules, Editions l'âge d'homme, 2009.
Page créée le 20.12.07
Dernière mise à jour le 21.05.10
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