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Christophe Ernoux, grand
reporter-photographe à Impact-Images cumule
les voyages autour de la planète. Il avoue
volontiers connaître une fille dans chaque
port, mais celui de Copenhague lui révèle
la Petite Sirène et Léna, celle
qui deviendra la mère de ses enfants.
Pour satisfaire sa passion
pour les images choc, le journaliste ne passe
que trop peu de temps auprès des siens.
L'actualité: sa folle maîtresse,
parfois sadique et sanglante, l'entraîne
au coeur des guerres et des catastrophes, jusqu'à
ce terrible jour de décembre, un matin
blanc de neige, un matin de feu sur l'autoroute,
à deux pas de chez lui.
Claude Durussel fut longtemps
correspondant de presse pour 24 heures, le Journal
du Nord Vaudois et la Feuille d'Avis d'Orbe pour
lesquels il a signé de très nombreux
papiers, reflets de la vie locale. En 1997, l'éditeur
"Mon Village" accepte son premier manuscrit:
"Préméditation". Sorti
en décembre, ce roman est très bien
accueilli. France Loisirs le reprend à
son catalogue 1998 et le tirage est rapidement
épuisé. Succès donc, pour
cette première parution, empreinte d'émotion,
de tendresse et de beaucoup de suspense.
Etat de choc, Ed. Mon Village,
Vulliens, 2002
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Informations concernant "Etat
de choc"
Lausanne, Copenhague, Lyon : Trois
villes clefs pour une course poursuite entre la vie et la
mort. Une belle histoire damour aussi
Le 4ème roman de Claude Durussel.
Dans l'air du temps,
avec pour étincelle de départ
la catastrophe du tunnel du Mt Blanc. Le premier chapitre
du roman nous entraîne au cur du brasier : «A
la fois létonnante beauté de la matière
en fusion, lhorreur dune scène dapocalypse,
avec les cris et les saisissements». Un jeune reporter
international, lil collé au viseur de son
appareil est également prisonnier des flammes. Dobservateur
du malheur des autres, il devient acteur, joue sa propre vie
à quitte ou double.
Le livre se dévore sans pause.
Ce n'est qu'aux toutes dernières pages que le cur
du lecteur cesse enfin de s'emballer. Entre frissons, suspense
et émotions fortes, ce roman est aussi une belle aventure
sentimentale, un hymne à la vie et aux vraies valeurs.
Le lecteur y retrouvera des faits divers
qui ont défrayé la chronique des grands quotidiens.
Le récit, inspiré de
faits réels, est donc très crédible.
Le style d'écriture est celui
du roman populaire. Cette appellation n'a pas de sens péjoratif,
mais elle affiche une volonté d'utiliser un style clair,
un vocabulaire contemporain.
Le récit est prioritaire: d'abord
une histoire, une vibration, une émotion.
Thèmes du roman
- le suicide social
Quand la vie ne nous offre pas la réalisation
de nos rêves, quand tout glisse à la dérive,
il reste une solution que certains choisissent: le suicide.
Non pas la mort définitive, mais le décès
social. Une manière, certes lâche, de tout quitter
pour reconstruire sa vie ailleurs, en oubliant les ruines
de sa vie abandonnée.
Le héros du roman, lui na
pas vraiment le choix : son suicide social est la seule alternative
à sa mort programmée.
- le couple en déconfiture
«Lhabitude nous joue des
tours, nous qui pensions que chaque jour, notre amour avait
une santé de fer
» chantait Maxime Leforestier.
De la maîtresse, devenue épouse
puis mère, il est des mutations qui ne se déroulent
pas comme lhomme lavait espéré.
A qui la faute?
Au travers du roman, un chemin de vie
mis à nu, une réflexion pour retrouver lharmonie.
- la fibre paternelle
Est-on papa dès linstant
que lon a offert «sa petite graine»? Comment
la qualité de la fibre paternelle se noue-t-elle? Les
hommes doivent-ils tisser sur la trame, au jour le jour?
Autant de questions que se pose le
héros de ce roman, fort emprunté, lorsque son
tétard vagissant lui chante une symphonie inaccessible.
Page créée
le 01.08.98
Dernière mise à jour le 30.07.02
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