Lorsque je regarde la femme que je suis devenue, je vois un être maculé de sang qui a vécu plus de temps au son du cliquetis d'armes automatiques, qu'à celui du chant des oiseaux.
La vie est parfois difficile à exprimer, surtout si elle ressemble à une plaine désertique, dénuée de toute liberté, face à une politique d'idéologie fanatique et manipulatrice dictée par les hommes de l'ombre.
Pourtant, ils commirent l'erreur de sous-estimer mes capacités de survie.
Patricia Golay, Femme de sang, Paris, Bénévent, 2007. |