Private garden se présente comme une succession, souvent brutale, toujours immotivée, de très courts récits d'une densité quasi fantasmatique, et de souvenirs elliptiques et lacunaires. Aucune continuité ne vient ordonner ces fragments selon une logique narrative, encore moins une chronologie. L'ordre même du langage se trouve parfois bouleversé par le surgissement de séquences typographiques traitées comme des images. La principe de linéarité, nécessaire et suffisant à la transmission du message écrit, est alors abandonné au profit d'une utilisation visuelle des signes, comme s'il fallait, le plus directement possible, montrer ce qu'il n'est plus suffisant de dire.
Luisanna Gonzalez Quattrini, Private Garden, Genève, Héros-Limite, 2007. ISBN 978-2-940358-18-2
Page créée le 17.01.08
Dernière mise à jour le
17.01.08
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