Rose Vincent a perdu son agenda.
C'est le thème du récit surréaliste de "L'Agenda". Dans "La Dictée", il y a une voix qui parle. Est-ce celle de Rose? Au fur et à mesure elle va exister dans les discours des personnages jusqu'au moment où elle apparaîtra en chair et en os. Et puisque c'est bien elle qui revient, qui force en quelque sorte le narrateur- à en parler, à révéler son histoire somme toute banale, la boucle est bouclée. Dans "L'Agenda", publié il v a une quarantaine d'années par les Editions de Minuit, le récit s'apparente au "nouveau roman".
Dans "La Dictée", le style s'est simplifié, l'humour est moins critique et le ton, dont l'ironie servait à maintenir rote certaine distance, se fait plus proche des personnages, de leur vérité.
Lucciola Koechlin, L'agenda ; suivi de, La dictée, Editions Slatkine, 2008.
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