Martine Magnaridès
Notice biographique
- Bibliographie - Extraits de
presse - Deux Ailes
Notice
biographique |
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Martine
Magnaridès
(Martine Magnard Athanasiadès).
Professeur (Afrique, Suisse, Allemagne), traductrice
(allemand).
Habite Villeneuve (Vaud).
Le voyage, l'histoire, la vie dans sa diversité
sont les sources et les thèmes majeurs de
ses ouvrages. |
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Bibliographie |
Passent les
routes, nouvelles, 64 pages, Grassin, Paris, 1970.
Six nouvelles sur le thème
du voyage et de la brève rencontre |
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Images et Souvenirs
, 248 pages, Lescuyer, Lyon, 1971.
Ouvrage biographique. |
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Fougereine
, roman, 176 pages, Perret-Gentil, 1976 et Plaisir de
Lire.
Une enfance et une adolescence
dans une demeure ancienne menacée. |
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Déjà
la nuit , nouvelles, 160 pages, LAire, 1981
Voyages dans le temps et l'espace
en une recherche de l'inconnu aux confins du mystère
et de la réalité. |
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Le Chant du roi, récit, 116 pages, L'Aire,
1983.
Les dernières heures
de Louis II de Bavière à Neuschwanstein.
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Hautes Pierres,
roman ,312 pages, L'Aire, 1989
Voyage émerveillé
vers les terres scandinaves, tableau oscillant entre les
siècles et les civilisations. La mythologie nordique,
l'épopée viking, les pierres runiques deviennent
les voies d'une étrange quête d'identité
au travers des multiples signes du destin. |
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Haute Mer,
roman, 136 pages , L'Age d' Homme, 1992
Le paquebot glisse sur la haute
mer, la proue lancée vers le terme du voyage, la
poupe brassant dans son sillage un afflux d' images de
l'Afrique et de ses terres d' aventure, tandis que le
mystère enveloppe la traversée. |
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Entrez dans
la danse, nouvelles, 124 pages, L'Age d'Homme, 1993
Une ronde de personnages cocasses
et attachants joue une allègre comédie humaine.
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La Plume au
vent, nouvelles, 120 pages, L'Age d'Homme, 1995
L'éventail s'ouvre et
se referme, déployant ses images contrastées
et ses personnages saisis en un moment décisif
de leur vie. |
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Jouez, hautbois,
contes, 88 pages (illustrations de Michèle Tharin),
Ed. Monographic, 1995
Douze contes de Noël où
les temps, les lieux et les personnages d'autrefois annoncent
ceux d'aujourd'hui. |
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Ceux de Mortemer,
roman, 240 pages, L'Age d' Homme, 1997
A la fin du XVIIIe siècle,
en Normandie, le jeune Aubert, qui a été
recueilli par les moines de Mortemer, vit une enfance
et une adolescence heureuses. Mais l'histoire s'accélère,
la Révolution est en marche. Les événements
et les coïncidences rejoignent les interrogations
et les drames actuels. |
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Il est des
lieux, récits, 120 pages, L'Age d'Homme, 2004
Evocations de lieux qui sont
des jalons de la vision littéraire et poétique
de l'Occident. "Ces lieux et ces temps, élus
ou imprévus, ils existent, ils revivent, ils éclairent." |
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Deux Ailes, récit, 192 pages, La Bruyère, 2008. |
Traductions
La Tessinoise,
de Thomas Hürlimann, Ed. de l'Aire, 1984 |
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Divico et les
Romains, d'Ernst Eberhard, Ed. OSL, 1986 |
Prix
Prix Schiller,
1990, pour son roman "Hautes Pierres" |
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Prix des Ecrivains
vaudois, 1995, pour l'ensemble de son oeuvre |
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Médaille
dor de la Renaissance Française pour le rayonnement
culturel, au titre des lettres (1998). |
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Extraits
de presse |
Déjà
la nuit
Quatorze récits quun esprit
passionné a su extraire miraculeusement des recoins
discrets de sa mémoire. Le miracle est que ces histoires,
de nature et de portée si diverses, tantôt vécues,
tantôt imaginées, sont apparentées et
forment ensemble un même vitrail: un paysage crépusculaire.
Et derrière toutes, on perçoit un même
sentiment : celui dune soif inquiète.
Gilbert Salem
12 août 1981
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Le Chant du roi
Avec une maîtrise et un tact
impressionnants Martine Magnaridès allie en un tout
harmonieux les faits avérés et les émotions
ranimées le tintamarre de lHistoire en
marche et la musique intérieure du roi en ses derniers
instants. De fait, tout est joué lorsque commence «
Le Chant du Roi ». Trahi et piégé, il
tombera incessamment aux mains des hommes gris qui, par définition,
ne peuvent le comprendre ni laimer. Tout est donc accompli
de cette passion artiste ; et, cependant, lart de lécrivain
consiste à restituer, dans lultime suspens de
ce « finale » tragique, lessentiel dune
vie soumise à lidéal de beauté
et de pureté, fût-ce dans le trouble et le tourment.
Avec une sûreté narrative, une science des alternances
et des recoupements, et une concision qui en assurent la base,
ce récit tout de mouvements et délans,
de nuances et de lyrisme, a le mérite, enfin, de recomposer
le portrait frémissant de sensibilité dun
être que la mort seule pouvait délivrer du poids
du monde et de ses propres spectres.
Jean-Louis Kuffer
La Tribune,
15 janvier 1984
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Hautes Pierres
Roman de la filiation retrouvée
et des résonances secrètes liant entre elles
les civilisations successives, « Hautes Pierres »
de Martine Magnaridès remonte aux sources vives du
courant nordique européen. (
) Ce beau roman,
tout classique de forme, est tissé de ferveur intérieure
et de saveurs fraîches, mêlant subtilement la
trame de la vie ordinaire et des mythes ancestraux. Baignant
dans la lumière lustrale du Nord profond, « Hautes
Pierres » est un chant à la reconnaissance, au
triple sens de lexploration, des retrouvailles avec
ceux qui nous ont précédés, et dune
gratitude vivifiante.
Jean-Louis Kuffer
,
9 novembre 1989
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Haute Mer
Au prisme de « Haute Mer »,
lAfrique flamboie de feux secrets et troublants. Sous
le regard lucide des héros, surgissent à nouveau,
animés dune mystérieuse, envoûtante
et maléfique présence, les sortilèges
millénaires. (
) Les pages de ce roman tissent
une tapisserie tout en nuances, aux points dune écriture
sensible, chargée de la présence des choses
et démotions à laura poétique.
Cest aussi une narration douce-amère, une navigation
devenue aventure intérieure.
Pascal Dubey
19 février 1993
Revue « Choisir »
juillet-août 1993
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La Plume au vent
Peu de mots pour un bref moment de
vie à quoi un rien donne de limportance. Ce pourrait
être la définition de la nouvelle. Cest
la réussite de Martine Magnaridès qui, en treize
récits dont les plus longs font à peine dix
pages, maîtrise cet art de linstantané.
En y ajoutant le charme du dépaysement des lieux, elle
fixe ces quelques heures privilégiées qui transforment
une existence tantôt en une espèce de fête,
tantôt en une situation qui provoque linquiétude.
Et tout cela avec une légèreté et une
inventivité qui nenlèvent rien à
la profondeur des caractères et à lémotion
(LAge dHomme, 115 p.)
vendredi 6 octobre 1995
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Ceux de Mortemer
La dissolution dun monde civil
et religieux où se tissent les premiers émois
touche et fait rêver. Dans son onzième ouvrage,
« Ceux de Mortemer », Martine Magnaridès,
Prix Schiller 1990, traite en touches délicates les
thèmes de la vie religieuse, de linjustice sociale,
de ladolescence, de lhonneur et de lamitié,
dans une Normandie du début de la Révolution
française. Louvrage, habilement construit, mêle
songes, légendes, évocations anciennes et désordres
révolutionnaires. (
) Le héros, orphelin
de douze ans, séveille au monde, à ses
questions dans la douce et virile amitié des moines
de labbaye cistercienne de Mortemer. Et dans le récit
déducation qui annonce les surgissements du renouveau,
les départs, la présence de la mort, linexorable
course du temps engendrent des nostalgies que la survie active
des légendes et des mystères inscrit dans la
fusion des temps, à la manière de Gérard
de Nerval. Au-delà dun monde qui seffrite
dans les tourbillons de lhistoire, demeure lappel
infini du beau, de lespérance, sereine mais tourmentée.
Un instant de poésie et un beau roman où saffirme
lart de lauteur.
Pascal Dubey
7 octobre 1997
et plusieurs revues
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Il est des lieux
« Il est parfois des moments dans une vie où l'on revoit et rassemble, où l'on est guidé par l'inexplicable », écrit Martine Magnaridès dans le Prélude à cette suite d'évocations et de rêveries dont les bases sûres sont « tant de lieux, découverts ou revus, des voyages, et des années en divers pays, visions et images, rêves et enthousiasmes ».
Rien là-dedans qui se complairait dans ce qu'on pourrait dire du tourisme littéraire, mais un constant élan monté des profondeurs, une poussée comme par vagues et qui donne à la suite des phrases et des récits leur mouvement balançant et libre, et le flux des images à fleur de subconscient.
Née dans un château médiéval de Haute-Savoie dont ses parents louaient le rez-de-chaussée, et vivant actuellement à un coup d'aile des vénérables murailles de Chillon, la romancière de "Hautes Pierres" revisite, d'un lieu à l'autre, les riches heures de son enfance et de sa jeunesse, et les temps marquants d'un parcours passant par l'Angleterre et l'Allemagne dont elle partagea l'amour avec son compagnon de vie, avant sept ans d'Afrique et l'installation au bord du Léman.
Plus qu'une chronique biographique linéaire, "Il est des lieux" offre au lecteur un voyage très helvétiquement européen d'inspiration, si l'on ose dire, en ce qu'il mêle à tout moment nature et culture, brumes du nord et lumière du sud, quête de l'esprit et du coeur.
Martine Magnaridès, Il est des lieux, L'Age d'Homme 2004, 113 pp.
Jean-Louis Kuffer
30 août 2004
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Deux Ailes |
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«Deux Ailes» : un chant et un cri. Porté par le vent de la mémoire, renaît le temps heureux de l'adolescence au château-collège de la colline lyonnaise. Lieu de tous les enthousiasmes, littéraires et musicaux surtout, vécus avec humour et émotion. Puis c'est l'envol sur le théâtre animé de la vie. Et le choc du destin. Un hymne à l'amitié jusqu'à la lisière du grand sommeil.
Martine MAGNARIDÈS (Martine Magnard Athanasiadès) professeur (France, Suisse, Afrique, Allemagne) et traductrice. Prix Schiller pour son roman «Hautes Pierres». Prix des Ecrivains vaudois pour l'ensemble de son oeuvre. Médaille d'or de la Renaissance Française.
Martine Magnaridès, Deux Ailes, récit, 192 pages, La Bruyère, 2008. |
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Page créée
le 01.11.97
Dernière mise à jour le 28.07.09
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