Actuellement sur le Cultur@ctif
Les invités du mois : Jean Richard (Editions d'en bas), Sabine Dörlemann (Dörlemann Verlag), Thomas Heilmann (Rotpunktverlag), Fabio Casagrande (Edizioni Casagrande) - Les Livres du mois : Fabiano Alborghetti : "Supernova" - Quentin Mouron : "Au point d'effusion des égouts" - Peter Stamm : "Au-delà du lac" - Mikhaïl Chichkine : "Deux heures moins dix" - Marius Daniel Popescu : "Les couleurs de l'hirondelle" - Arno Camenisch : "Ustrinkata" - Sylviane Dupuis : "Poème de la méthode" - Klaus Merz : "Die Lamellen stehen offen" - "In der Dunkelkammer" - Pietro Montorfani : "Di là non ancora" - Inédits : Elena Jurissevich : "Ce qui reste du ciel" - Erica Pedretti : "Plutôt bizarre"

 
retour page d'accueil


Martine Magnaridès

Notice biographique - Bibliographie - Extraits de presse - Deux Ailes

Autre page sur l'auteur

Rubrique Editeurs de Suisse
"Il est des lieux", L'Age d'Homme


  Notice biographique

Martine Magnaridès
(Martine Magnard Athanasiadès).
Professeur (Afrique, Suisse, Allemagne), traductrice (allemand).
Habite Villeneuve (Vaud).
Le voyage, l'histoire, la vie dans sa diversité sont les sources et les thèmes majeurs de ses ouvrages.

 

  Bibliographie

Passent les routes, nouvelles, 64 pages, Grassin, Paris, 1970.
Six nouvelles sur le thème du voyage et de la brève rencontre
 
Images et Souvenirs , 248 pages, Lescuyer, Lyon, 1971.
Ouvrage biographique.
 
Fougereine , roman, 176 pages, Perret-Gentil, 1976 et Plaisir de Lire.
Une enfance et une adolescence dans une demeure ancienne menacée.
 
Déjà la nuit , nouvelles, 160 pages, L’Aire, 1981
Voyages dans le temps et l'espace en une recherche de l'inconnu aux confins du mystère et de la réalité.
 

Le Chant du roi, récit, 116 pages, L'Aire, 1983.
Les dernières heures de Louis II de Bavière à Neuschwanstein.

 
Hautes Pierres, roman ,312 pages, L'Aire, 1989
Voyage émerveillé vers les terres scandinaves, tableau oscillant entre les siècles et les civilisations. La mythologie nordique, l'épopée viking, les pierres runiques deviennent les voies d'une étrange quête d'identité au travers des multiples signes du destin.
 
Haute Mer, roman, 136 pages , L'Age d' Homme, 1992
Le paquebot glisse sur la haute mer, la proue lancée vers le terme du voyage, la poupe brassant dans son sillage un afflux d' images de l'Afrique et de ses terres d' aventure, tandis que le mystère enveloppe la traversée.
 
Entrez dans la danse, nouvelles, 124 pages, L'Age d'Homme, 1993
Une ronde de personnages cocasses et attachants joue une allègre comédie humaine.
 
La Plume au vent, nouvelles, 120 pages, L'Age d'Homme, 1995
L'éventail s'ouvre et se referme, déployant ses images contrastées et ses personnages saisis en un moment décisif de leur vie.
 
Jouez, hautbois, contes, 88 pages (illustrations de Michèle Tharin), Ed. Monographic, 1995
Douze contes de Noël où les temps, les lieux et les personnages d'autrefois annoncent ceux d'aujourd'hui.
 
Ceux de Mortemer, roman, 240 pages, L'Age d' Homme, 1997
A la fin du XVIIIe siècle, en Normandie, le jeune Aubert, qui a été recueilli par les moines de Mortemer, vit une enfance et une adolescence heureuses. Mais l'histoire s'accélère, la Révolution est en marche. Les événements et les coïncidences rejoignent les interrogations et les drames actuels.
 
Il est des lieux, récits, 120 pages, L'Age d'Homme, 2004
Evocations de lieux qui sont des jalons de la vision littéraire et poétique de l'Occident. "Ces lieux et ces temps, élus ou imprévus, ils existent, ils revivent, ils éclairent."
 
Deux Ailes, récit, 192 pages, La Bruyère, 2008.


Traductions

La Tessinoise, de Thomas Hürlimann, Ed. de l'Aire, 1984
 
Divico et les Romains, d'Ernst Eberhard, Ed. OSL, 1986


Prix

Prix Schiller, 1990, pour son roman "Hautes Pierres"
 
Prix des Ecrivains vaudois, 1995, pour l'ensemble de son oeuvre
 
Médaille d’or de la Renaissance Française pour le rayonnement culturel, au titre des lettres (1998).

 

  Extraits de presse

Déjà la nuit

Quatorze récits qu’un esprit passionné a su extraire miraculeusement des recoins discrets de sa mémoire. Le miracle est que ces histoires, de nature et de portée si diverses, tantôt vécues, tantôt imaginées, sont apparentées et forment ensemble un même vitrail: un paysage crépusculaire. Et derrière toutes, on perçoit un même sentiment : celui d’une soif inquiète.

Gilbert Salem

12 août 1981

***

Le Chant du roi

Avec une maîtrise et un tact impressionnants Martine Magnaridès allie en un tout harmonieux les faits avérés et les émotions ranimées – le tintamarre de l’Histoire en marche et la musique intérieure du roi en ses derniers instants. De fait, tout est joué lorsque commence « Le Chant du Roi ». Trahi et piégé, il tombera incessamment aux mains des hommes gris qui, par définition, ne peuvent le comprendre ni l’aimer. Tout est donc accompli de cette passion artiste ; et, cependant, l’art de l’écrivain consiste à restituer, dans l’ultime suspens de ce « finale » tragique, l’essentiel d’une vie soumise à l’idéal de beauté et de pureté, fût-ce dans le trouble et le tourment. Avec une sûreté narrative, une science des alternances et des recoupements, et une concision qui en assurent la base, ce récit tout de mouvements et d’élans, de nuances et de lyrisme, a le mérite, enfin, de recomposer le portrait frémissant de sensibilité d’un être que la mort seule pouvait délivrer du poids du monde et de ses propres spectres.

Jean-Louis Kuffer
La Tribune,
15 janvier 1984

***

Hautes Pierres

Roman de la filiation retrouvée et des résonances secrètes liant entre elles les civilisations successives, « Hautes Pierres » de Martine Magnaridès remonte aux sources vives du courant nordique européen. (…) Ce beau roman, tout classique de forme, est tissé de ferveur intérieure et de saveurs fraîches, mêlant subtilement la trame de la vie ordinaire et des mythes ancestraux. Baignant dans la lumière lustrale du Nord profond, « Hautes Pierres » est un chant à la reconnaissance, au triple sens de l’exploration, des retrouvailles avec ceux qui nous ont précédés, et d’une gratitude vivifiante.

Jean-Louis Kuffer
,
9 novembre 1989

***

Haute Mer

Au prisme de « Haute Mer », l’Afrique flamboie de feux secrets et troublants. Sous le regard lucide des héros, surgissent à nouveau, animés d’une mystérieuse, envoûtante et maléfique présence, les sortilèges millénaires. (…) Les pages de ce roman tissent une tapisserie tout en nuances, aux points d’une écriture sensible, chargée de la présence des choses et d’émotions à l’aura poétique. C’est aussi une narration douce-amère, une navigation devenue aventure intérieure.

Pascal Dubey

19 février 1993
Revue « Choisir »
juillet-août 1993

***

La Plume au vent

Peu de mots pour un bref moment de vie à quoi un rien donne de l’importance. Ce pourrait être la définition de la nouvelle. C’est la réussite de Martine Magnaridès qui, en treize récits dont les plus longs font à peine dix pages, maîtrise cet art de l’instantané. En y ajoutant le charme du dépaysement des lieux, elle fixe ces quelques heures privilégiées qui transforment une existence tantôt en une espèce de fête, tantôt en une situation qui provoque l’inquiétude. Et tout cela avec une légèreté et une inventivité qui n’enlèvent rien à la profondeur des caractères et à l’émotion (L’Age d’Homme, 115 p.)


vendredi 6 octobre 1995

***

Ceux de Mortemer

La dissolution d’un monde civil et religieux où se tissent les premiers émois touche et fait rêver. Dans son onzième ouvrage, « Ceux de Mortemer », Martine Magnaridès, Prix Schiller 1990, traite en touches délicates les thèmes de la vie religieuse, de l’injustice sociale, de l’adolescence, de l’honneur et de l’amitié, dans une Normandie du début de la Révolution française. L’ouvrage, habilement construit, mêle songes, légendes, évocations anciennes et désordres révolutionnaires. (…) Le héros, orphelin de douze ans, s’éveille au monde, à ses questions dans la douce et virile amitié des moines de l’abbaye cistercienne de Mortemer. Et dans le récit d’éducation qui annonce les surgissements du renouveau, les départs, la présence de la mort, l’inexorable course du temps engendrent des nostalgies que la survie active des légendes et des mystères inscrit dans la fusion des temps, à la manière de Gérard de Nerval. Au-delà d’un monde qui s’effrite dans les tourbillons de l’histoire, demeure l’appel infini du beau, de l’espérance, sereine mais tourmentée. Un instant de poésie et un beau roman où s’affirme l’art de l’auteur.

Pascal Dubey

7 octobre 1997
et plusieurs revues

***

Il est des lieux

« Il est parfois des moments dans une vie où l'on revoit et rassemble, où l'on est guidé par l'inexplicable », écrit Martine Magnaridès dans le Prélude à cette suite d'évocations et de rêveries dont les bases sûres sont « tant de lieux, découverts ou revus, des voyages, et des années en divers pays, visions et images, rêves et enthousiasmes ».

Rien là-dedans qui se complairait dans ce qu'on pourrait dire du tourisme littéraire, mais un constant élan monté des profondeurs, une poussée comme par vagues et qui donne à la suite des phrases et des récits leur mouvement balançant et libre, et le flux des images à fleur de subconscient.

Née dans un château médiéval de Haute-Savoie dont ses parents louaient le rez-de-chaussée, et vivant actuellement à un coup d'aile des vénérables murailles de Chillon, la romancière de "Hautes Pierres" revisite, d'un lieu à l'autre, les riches heures de son enfance et de sa jeunesse, et les temps marquants d'un parcours passant par l'Angleterre et l'Allemagne dont elle partagea l'amour avec son compagnon de vie, avant sept ans d'Afrique et l'installation au bord du Léman.

Plus qu'une chronique biographique linéaire, "Il est des lieux" offre au lecteur un voyage très helvétiquement européen d'inspiration, si l'on ose dire, en ce qu'il mêle à tout moment nature et culture, brumes du nord et lumière du sud, quête de l'esprit et du coeur.

Martine Magnaridès, Il est des lieux, L'Age d'Homme 2004, 113 pp.

Jean-Louis Kuffer

30 août 2004

 

  Deux Ailes

«Deux Ailes» : un chant et un cri. Porté par le vent de la mémoire, renaît le temps heureux de l'adolescence au château-collège de la colline lyonnaise. Lieu de tous les enthousiasmes, littéraires et musicaux surtout, vécus avec humour et émotion. Puis c'est l'envol sur le théâtre animé de la vie. Et le choc du destin. Un hymne à l'amitié jusqu'à la lisière du grand sommeil.
Martine MAGNARIDÈS (Martine Magnard Athanasiadès) professeur (France, Suisse, Afrique, Allemagne) et traductrice. Prix Schiller pour son roman «Hautes Pierres». Prix des Ecrivains vaudois pour l'ensemble de son oeuvre. Médaille d'or de la Renaissance Française.

Martine Magnaridès, Deux Ailes, récit, 192 pages, La Bruyère, 2008.

 

Page créée le 01.11.97
Dernière mise à jour le 28.07.09

© "Le Culturactif Suisse" - "Le Service de Presse Suisse"