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Cilette Ofaire
Notice biographique
- Bibliographie - Un jour quelconque
| Notice
biographique |
De son vrai nom Cécile Hofer-Houriet, Cilette Ofaire est née à Couvet (Val-de-Travers, Neuchâtel) en 1891 et décédée à Sanary-sur-Mer (Var, France) en 1964. Après des études à Neuchâtel et Bâle, elle séjourne à Paris où elle essaie de vivre de sa peinture avec son mari, Charles Hofer, peintre également. Après la Première Guerre, où Charles s'est engagé et dont il est revenu détruit moralement, le couple décide d'acheter une péniche, le San Luca, et de suivre les canaux, de Hambourg à la Méditerranée, périple que l'écrivaine raconte dans son premier livre, Le San Luca . Puis, séparée de son mari, et ayant dû renoncer à la peinture pour une atteinte au nerf optique, Cilette Ofaire frète un voilier, L'Ismé, et navigue des côtes anglaises à Ibiza, où la guerre d'Espagne la rattrape. Son bateau est coulé et elle est rapatriée en France, d'abord à Toulon, puis à Sanary où elle vivra, parfois très pauvrement, jusqu'à sa mort, en se consacrant à son jardin, à ses amis et à l'écriture. Des sept livres qui composent les ouvres complètes de Cilette Ofaire, deux sont les récits de ses voyages, les autres sont des romans à la facture étonnamment moderne pour l'époque, et très proches dans leurs thèmes et leurs paysages de la vie de leur auteure. |
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| Bibliographie |
Le San Luca , Paris, Stock, 1934; rééd. Arles/Lausanne, Actes Sud/L'Aire, 1990 |
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Sylvie Velsey , Paris, Stock, 1938 - éditions Plaisir de lire, 2007 |
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L'Ismé , Lausanne, La Guilde du Livre; rééd. Arles/Lausanne, Actes Sud/L'Aire, 1990 |
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Chemins , Paris, Stock, 1945 -
Editions Plaisir de lire, 2009 |
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L'Étoile et le Poisson , Lausanne, La Guilde du Livre, 1949 |
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Un jour quelconque , Paris, Stock, 1956 - éditions Plaisir de lire, 2007 |
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La Place ou les rigueurs d'Adèle , Paris, Julliard, 1961 |
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| Un jour quelconque |
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Vous, lecteur ou lectrice, vous vous ferez l'ami intime de Sylvie et de ses proches.
Un jour quelconque est le récit d'une journée vécue dans la chaleur du sud de la France, une journée où l'essentiel de la vie de Cilette Ofaire se trouve évoqué : le jardin, les amis, l'écriture. En filigrane, le bonheur d'un amour pour un personnage haut en couleurs, que personne n'arriva vraiment à cerner, se transforme douloureusement en une prise de conscience menant à la séparation.
En lisant ce récit, le lecteur se fera l'ami intime de Sylvie et de ses proches, tout en devenant progressivement convaincu qu'il n'existe pas plus de « jour quelconque » que d'existence quelconque.
« Un jour quelconque est un livre contre la solitude, un long murmure fraternel, un chant pour l'amitié. Il offre un récit lent et touffu, mais lent comme un jour de juillet et touffu comme un arbre en fleurs. C'est un livre où il fait chaud et dont on peut regarder les personnages dans les yeux. » (Kléber Haedens)
Un jour quelconque , Paris, Stock, 1956 - éditions Plaisir de lire, 2007. |
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Page créée le 12.05.09
Dernière mise à jour le 16.03.10
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