"Il n'y a pas eu de
morts l'été 2001 à la caserne
de Monte Ceneri. Il n'y a eu que des survivants".
L'auteur de ce récit est l'un d'eux. Recruté
comme tant d'autres pour accomplir son service
militaire, il nous raconte sans fioriture la lente
aliénation qui, insidieusement, dépossède
un homme de son humanité. Témoignage
troublant, parfois drôle, souvent tragique,
sur la banalisation d'une souffrance perçue
comme un simple bizutage. Avec ce livre, bien
au-delà du cadre militaire de son émergence,
l'auteur nous invite à une réflexion
sur les formes masquées de la violence.
Pour chaque ouvrage
vendu, l'auteur reverse la moitié de ses
droits à Amnesty International
Passé par les armes,
éditions Pillet, 2005, pp.155
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