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Anticonformiste, subversif et brûlant, ce court roman au style rapide et sobre, est une espèce de fable emmenée par un antihéros des plus actuels.
Volontiers sarcastique, l'auteur démonte avec habileté le mal le plus sournois de notre époque : la déprime, si délicieusement insupportable. Et si le sourire ne vous lâche pas, c'est qu'on parle de vous. Un roman joyeux, plein de noirceurs. Le psy lui a dit qu'il fallait du talent pour être malheureux. Alors il s'entraîne. Il lui a aussi dit qu'il fallait être fou pour développer ce talent-là. Mais il n'a pas compris.
" A trop vouloir le bonheur on attrape le malheur. " Et si ce n'est pas de la folie, c'est de la bêtise !
Né à Genève en 1967, touche-à-tout, passionné d'histoire, grand voyageur, parlant plusieurs langues, Christophe Schriber se veut libre.
" L'écriture se voit souvent comme des prolongations que l'on joue sur papier. Pour ma part, je préfère la voir comme un fabuleux moyen d'exister au-delà de mes propres limites, là où la liberté devient la réalisation d'une émotion intérieure, là où la liberté est justement permise. "
Christophe Schriber, Saboteur, roman, SEA éditeurs, Genève, 2001. |
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Extraits de presse
C'est avec une certaine audace que
Christophe Schriber, né en 1967 à Genève,
polyglotte et grand voyageur, se lance dans son premier roman,
qui plus est chez un jeune éditeur courageux. Saboteur
ne manque pas de culot : écrit dans une langue simple
et vivante, il conte les péripéties d'un homme
heureux qui, marié à une charmante épouse
et père de deux enfants, décide un beau jour
de passer de l'autre côté. C'est-à-dire
d'expérimenter le désespoir, lui si peu doué,
en apparence, pour le malheur. D'un jour à l'autre,
il largue tout, se fait virer par son patron, quitte femme
et enfants et se retrouve, bien vite, dans les marges de la
vie. D'un coup aussi, la bonne fortune qui l'accompagnait
jusque-là lui tourne le dos et notre héros s'écroule
inexorablement. Il ne pourra plus remonter la pente, ni renouer
avec les siens. Tout à fait réussi dans sa première
partie (quand le héros se suicide socialement), le
roman de Christophe Schriber est moins convaincant par la
suite, car un peu convenu. Mais il réserve d'excellentes
surprises aux lecteurs qui aiment à se laisser surprendre.
L'écriture en est vigoureuse, directe et percutante.
[...] Jean-Michel Olivier
Scènes Magazine
Un livre noir sur la déprime,
mais mené avec sensibilité et humour par un
auteur prometteur.
Odile Habel
Paris Match Suisse
Jamais livre romand n'aura été
l'objet d'une campagne de promotion aussi insistante. [...]
Présenté comme "un nouveau concept d'édition",
ce premier ouvrage de l'éditeur comme de l'auteur propose
un site interactif. www.saboteur.ch, mais dans sa forme comme
dans son message, ce récit est tout à fait conventionnel.
[...] le fil de ce récit est ténu, l'ironie
vite pesante et le style paresseux.
Isabelle Rüf
Le Temps
16.06.2001
"Je crois que la force de ce livre,
c'est la simplicité. Une journaliste l'a qualifié
de "littérairement pauvre". Ça veut
dire quoi? Que ce ne sont pas des phrases pompeuses? Pour
moi, un livre littérairement fort est un livre qui
suscite des réflexions et des débats. C'est
le cas de Saboteur. Pas mal de gens me disent qu'ils sont
dérangés par le livre, ce qui me fait plaisir
finalement."
Christophe Schriber en entretien
avec Manuela Giroud
Le Nouvelliste
21.04.2001
Un livre anticonformiste et fascinant,
qui nous enseigne à ne pas nous laisser fasciner par
la souffrance.
Sophie Pilloud
AGEFI
Un roman, certes noir, mais drôle
et joyeux tout à la fois. Un roman qui ne se déguste
pas. Un roman qui se dévore à pleines dents.
Un régal!
Christiane Meroni
Le Journal du Jura
27.04.2001
Page créée le 08.11.05
Dernière mise à jour le
01.09.09
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