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Hansjörg
Gisiger / De l'art, de l'artiste
et de la création |
ISBN 2-8251-1417-0
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L'art a été régi
durant des millénaires par certains principes
et certaines règles. L'art de notre époque
- selon des avis presque unanimes - se trouve dans un
cul de sac. Quelles conclusions en tirer ? Après
un demi-siècle et devant les résultats
qui ne sauraient satisfaire que quelques intellectuels,
on a envie de dire "assez ! Il faut redevenir sérieux
!".
Hansjörg
Gisiger, né à Bâle en 1919,
sculpteur et graveur de renom, tente de retrouver ce
qui a permis aux artistes d'autrefois de créer
les chefs-d'oeuvre qui constituent notre patrimoine,
en examinant leurs conditions de vie et en remontant
aux sources de leur inspiration.
Hansjörg Gisiger, De l'art,
de l'artiste et de la création, Editions L'Age
d'Homme, 2000
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Monique
Laederach / Je n'ai pas dansé
dans l'île |
ISBN 2-8251-1410-3
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Emmanuelle et Jarkko se rencontrent
dans un monde où la frontière entre réalité
et imaginaire n'est pas toujours certaine : le monde
littéraire. Et, par exemple, ils n'ont pas de
langue commune pour leur amour, puisqu'Emmanuelle pare
le français et Jarkko le finnois. Ils instaurent
donc un système de signes, langage du corps,
système de conventions hasardeuses pour s'entendre.
Bien sûr, les conflits qui ne vont pas tarder
à bourgeonner, ne seront jamais réductibles
ni compréhensibles ; au contraire, ces deux écrivains,
pour qui les mots sont pourtant l'outil premier, vont
déraper sans garde-fou sur leurs fantasmes, leurs
désirs, leurs désespoirs.
De Macédoine où
ils se sont rencontrés à Lahti en Finlande
pour un autre festival international, puis à
Vienne où ils essaient de vivre ensemble tout
en poursuivant leurs carrières, l'abîme
est chaque jour plus béant : sexuel, culturel,
et même littéraire. Jarkko est fêté
- ambigument d'ailleurs - par son éditeur, ses
traducteurs, son diffuseur, tandis qu'Emmanuelle reste
en rade. Blessée, à bout de forces, Emmanuelle
quitte alors Jarkko pour retourner dans son pays.
Puis, elle apprend que Jarkko meurt
du sida dans une clinique de Helsinki...
Monique
Laederach est née en 1938 aux Brenets
(NE), sur la frontière française. Etudes
de lettres et de musique, enseignante d'allemand, puis
traducteur de nombreux auteurs allemands ou alémaniques.
Poète, dramaturge, romancière, on lui
doit une douzaine de livres, dont on citera Stéphanie,
La Femme séparée, Les Noces de Cana.
Elle vit près de Neuchâtel, se consacrant
désormais entièrement à la littérature.
Monique Laederach, Je n'ai pas dansé
dans l'île, Editions L'Age d'Homme, 2000
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Bernadette
Richard / Et si l'ailleurs était
nulle part |
ISBN 2-8251-1407-3
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L'appel s'est fait un jour impérieux
: laissant derrière lui femme et enfant, abandonnant
ses montagnes, Zichka le Rebelle a pris la route. Il
traverse des lieux mythiques et formateurs : villes,
désert, ports, digues dressées face à
la mer. Des pérégrinations aux contours
sans cesse mouvants.
Chez Zichka, un besoin irrépressible
d'aller au-delà de l'acquis. Qui est-il, pour
être ainsi révolté et ne pas supporter
de s'enraciner où que ce soit ?
Sous la forme d'un roman d'aventures,
une quête initiatique mène Zichka le Rebelle
vers un ailleurs qui fuit. Et s'il se rebelle, c'est
pour échapper à la résignation,
c'est-à-dire à la mort.
Du nord au sud, dans le but de
s'éprouver lui-même au travers de rencontres
de fortune et d'incidents qui émaillent son parcours.
Un roman picaresque tourné vers l'intérieur.
Ecrivain et journaliste, Bernadette
Richard est aussi chroniqueuse pour les arts plastiques
et la littérature. Elle vit entre la Suisse où
elle gagne sa vie, et l'étranger où elle
écrit romans, nouvelles, pièces de théâtre
et textes consacrés aux beaux-arts.
Bernadette Richard, Et si l'ailleurs
était nulle part, 2000. |
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Thomas
Sandoz/ Gerb |
ISBN 2-8251-1411-1
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Un récit qui se veut grave,
poétique, révoltant
Ils avaient bu tous deux. Qui
conduisait, personne n'a jamais voulu le savoir. L'accident
en soi fut bénin. Maman souffrait de légères
contusions et mon père alla chercher secours
sans se soucier de son bras meurtri contre la vitre
de la portière. Très banalement, et très
préventivement, ma mère fut nourrie de
cachets grisâtres. Ce n'est qu'à ma naissance
que leur toxicité apparut. Il était bien
trop tard. Maman jura de me tuer. Elle n'y parvint malheureusement
pas et chargea les institutions sanitaires de me faire
crever peu à peu. Peut-être par simple
contrariété, peut-être par esprit
de vengeance.
Thomas
Sandoz, épistémologue et écrivain
né en 1967, s'est fait connaître par ses
articles de réflexion pour différents
journaux, ses pièces dramatiques et es premiers
livres, 99 minimes
(L'Age d'Homme 1997), En
somme... (Monographic, 1997), et Derrick
- L'ordre des choses (Editions de L'Hèbe,
1999)
Pour en savoir plus (biographie,
bibliographie, commande,...)
http://www.ccdille.ch/sandoz
Thomas Sandoz, Gerb, Editions L'Age
d'Homme, 2000.
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Edgar
Tripet / Trouvé dans la
poubelle cosmique |
ISBN 2-8251-1406-5
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Là-bas d'où on
n'est plus, Ailleurs qu'on traverse, Ici qu'on n'atteint
que pour le perdre : trois lieux - et Personne y est
projeté, s'y découvre personnage d'une
histoire, la sienne, qui ne lui appartient pas. Ou si
peu. Mais suffisamment pour lui laisser le choix de
sa fin.
Trouvé dans la poubelle
cosmique est aussi la fable d'une culture qui se meurt.
Elle pourrait être la nôtre, sans millénarisme
ni apocalypse pour lui prêter le réconfort
d'un sens, ou du non-sens. Elle s'en console de n'être
que sa propre fiction.
Edgar
Tripet est né en 1930. Longtemps distrait
de la littérature par des activités professionnelles,
politiques, sociales et divers mandats culturels (présidence
de la Commission nationale suisse pour l'UNESCO, vice-présidence
de la Fondation Pro Helvetia etc.), il la retrouve comme
si elle ne l'avait pas quitté.
Edgar Tripet, Trouvé dans
la poubelle cosmique, Editions L'Age d'Homme, 2000.
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Jean
Vuilleumier/ La manipulation |
ISBN 2-8251-1409-X
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Un groupe d'anarchistes un peu
farfelus se réunit régulièrement
sur une péniche appelée Nautilus. Ils
y retrouvent tout ce que la ville compte de chômeurs
ou de clochards et, un jour, naît l'idée
qu'il n'est pas juste qu'il existe des banquiers qui
croulent sous l'argent tandis que ces sans-abri vivent
dans l'indigence.
Il va s'ensuivre un rapt, l'enlèvement
d'un banquier, dont le chauffeur est proche du Nautilus.
Mais un policier particulièrement zélé
s'introduira dans le groupe et ce sont les manipulateurs
qui se retrouveront manipulés. Il y aura finalement
mort d'homme et ce qui paraissait n'être qu'une
aimable pochade idéaliste tourne au drame.
C'est donc une sorte de roman
policier que présente ici Jean Vuilleumier, mais
on comprend vite que les péripéties ne
représentent que le décor de ce qui se
joue réellement. La menace diffuse que perçoivent
les protagonistes se révélera en dernier
lieu bien réelle, préludant à un
dénouement tragique pour l'un d'entre eux, que
ses pulsions sacrificielles, face à un monde
sans pitié, promettaient peut-être à
l'holocauste. Roman policier mystique, la nouvelle fiction
de Jean Vuilleumier s'inscrit ainsi dans le prolongement
de ses textes les plus récents.
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Jean Vuilleumier est
né en 1934 à Genève où il a toujours
vécu. Critique littéraire au Journal de Genève
et, dès 1959, rédacteur à la Tribune
de Genève qu'il n'a quittée qu'au printemps
1999, ayant atteint l'âge de la retraite. Son premier
roman, Le Mal Eté,
lui a valu d'emblée la considération de la critique.
Plus de vingt livres ont suivi, dont une biographie de Georges
Haldas et un essai sur trois romanciers contemporains de Suisse
romande : Le Complexe d'Amiel.
Jean Vuillemier, La Manipulation, Editions
L'Age d'Homme, 2000.
Page créée le 21.08.01
Dernière mise à jour le 20.06.02
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