Parution 2011
Ambroise Lombard / Son de l'or
Ouvrage de 56 pages - ISBN-13 978-2-940414-11-6
Pour que la parole sonne, il faut – on le sait depuis Rimbaud – une alchimie. Ambroise Lombard, dans son premier livre de poèmes, propose une véritable «transmutation» de l’amour et de la relation à l’autre, du deuil et de la présence des défunts, des paysages et des quatre éléments, en un chant qui impressionne par sa hauteur de ton.
Si le «je» s’efface, si les flammes sont nécessaires à toute épuration, si l’eau, à la fois source de vie et abîme inquiétant, n’est pas le miroir que l’on croit, c’est parce que le poème n’est pas l’image complaisante de son auteur: faire advenir «l’espace qui s’ouvre» relève d’une véritable ascèse, toute entière destinée à l’autre.
Alain Rochat Ambroise Lombard est né en 1970 à Genève. Il a étudié la philosophie et le chinois, puis a suivi les cours de l’école supérieure des Beaux-Arts. Dès 2003, études du massage, puis pratique et enseignement de cette discipline. Il travaille actuellement dans un centre pour personnes handicapées.
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Parutions 2010
Alexandre Voisard / La poésie en chemins de ronde
Photogrammes de Jacques Bélat
Ouvrage de 116 pages. ISBN-13 978-2-940414-10-9
A la fin de chaque page, au moment de reprendre souffle,
j’aimerais m’en convaincre : les vocables que j’ai convoqués,
les phrases que j’ai alignées rendent hommage aux êtres,
aux choses et aux aléas qui, en me marquant au fer, m’ont donné leçon.
Alexandre Voisard
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Pierre Voélin / L'été sans visage
Ouvrage de 108 pages - ISBN-13 : 978-2-940414-08-6 Silence – tu ne laisses pas de cicatrices
tu t’enveloppes de branches nues
– le sapin rouge et la rosée
chaviré – le ciel
découvre ses racines
plus haut – nul espace
mais les buses cerclent l’éternité
fugitifs nos jours – défaites les nuits
moisson qui s’écroule dans le feu
au seul murmure
de tes lèvres
Extrait de L’été sans visage, p. 31
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Laurence Verrey / Un seul geste
Ouvrage de 80 pages - ISBN-13 978-2-940414-09-3
Un seul geste, une seule respiration tendue par l’ivresse, il n’en faut pas plus à Laurence Verrey pour dire le monde, son versant clair, sa fête sensuelle et le battement éphémère, la fulgurance de l’heure qui unit les êtres qui s’aiment et les sépare.
La transparence et l’éblouissement qu’elle donne à voir dans ses poèmes est questionnement métaphysique : elle sait que quelque chose nous attend. Mais quoi ? Et où ? Sa soif est de celles que rien n’apaise, pas même l’eau des fontaines, la neige, la nuit, ou cette musique de grâce et de douleur que la vie tisse dans nos têtes. L’écriture de Laurence Verrey est à la fois offrande et louange, elle prend des risques : elle s’approche le plus près possible de l’insaisissable de notre être au monde, sans lâcher son souffle, sans renoncer jamais au besoin de sérénité qui l’anime. Elle appelle l’allégement, tout en cherchant le vertige, ce balancier du désir. La force de ses poèmes est de rester fidèle au geste le plus pur, celui qui vient du corps, de sa corde nue.
Claire Genoux
Page créée le 27.07.10
Dernière mise à jour le 24.02.11
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