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Editions d'en bas

Jean Richard
Rue des Côtes-de-Montbenon 30
CH-1003 Lausanne
Tél. 021 323 39 18
fax 021 312 32 40

enbas@bluewin.ch
http://www.enbas.ch/


Parutions 2005
 

 

Cahiers AEHMO no 21/2005 / Contestations et mouvements 1960-1980
Ill. n/b. 248 p. 14.7/21.2005. ISBN 2-8290-0325-x

« Il nous a paru nécessaire de nous pencher sur cette tranche d'histoire encore peu étudiée en Suisse, qui se situe au-delà des structures économiques et sociales à partir desquelles s'est organisé le monde ouvrier, du milieu du XIXe siècle au milieu du XXe. La tertiarisation de l'économie est un fait qu'on ne peut ignorer et c'est le décalage entre cette réalité et le discours ouvriériste de 68 qui interpelle aujourd'hui.
Olivier Pavillon l'a bien compris en apportant son témoignage de militant tout en proposant une mise en perspective chronologique avec le recul de l'historien, et Michelle Zancarini-Fournel, qui s'insurge contre « Mai 68 pour un oui et pour un non » invoqué à droite comme à gauche comme repoussoir, appelle à distinguer un avant et un après, à tenir compte des spécificités nationales ou régionales.
Pierre Jeanneret met en évidence cet « avant » dans son étude minutieuse du Mouvement démocratique des étudiants, tandis qu'André Rauber montre comment la Jeunesse Libre parrainée par la gauche communiste a été infiltrée, puis débordée par les aspirations libertaires nées du pavé parisien. En partant des expériences de vie communautaire, si fréquentes dans les années 70, Ursula Gaillard et Michel Busch suggèrent, au-delà la micro-histoire, la diversité et la richesse des mouvements sociaux qui ont alors animé la scène publique. En comparaison, la revue Horizons féminins, perçue comme progressiste à l'aube des années 60, véhicule une image encore traditionnelle de la condition féminine, selon l'analyse de Pauline Milani.
La résistance à l'emprise de l'Armée sur la société est étudiée aussi bien sous l'angle des mouvements pacifistes et antinucléaires par Michel Buenzod, que dans le contexte plus spécifique de la Question jurassienne par Emanuel Gogniat. La révolte contre l'impérialisme et la solidarité avec les peuples opprimés inspirent à Marianne Enckell une contribution au titre parlant vrai, «Franco assassin ! », alors que Lucien Scherrer examine les liens que le POCH a tissés avec l'OLP. Non moins représentatif des contestations nécessaires, l'article de Charles Heimberg se penche sur un enjeu de santé publique, en relatant le conflit survenu à l'Hôpital de Bel-Air du fait de l'autoritarisme de la direction et du recours à des thérapies jugées inadéquates par des praticiens ouverts aux critiques de l'anti-psychiatrie.
Au Tessin il fait chaud !, sur le témoignage de Francesco Veri et Gabriele Rossi, brosse l'histoire des groupes antiparlementaires italophones. Le découpage chronologique proposé, distinguant les années torrides du temps de la tiédeur, rejoint les observations qu'ont faites en terre vaudoise les militants échaudés du groupe Au fond… à gauche qui, au début des années 80, se posent la question de la réorientation de leur engagement politique. Le bref article qui leur est consacré rappelle que le vent a brusquement tourné au milieu des années 70, celui de la conjoncture économique comme celui de la foi militante.
Enfin, Patrick Auderset et Alessia Fondrini ont pris en charge une des vocations de notre association, en s'interrogeant sur les traces que laisseront dans les mémoires et les musées les nouvelles formes d'action et d'expression politiques : la cagoule et le masque à gaz détrôneront-ils le pavé et l'antique barricade comme images symboliques des révoltes populaires? »
Michel Busch

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Blanchard Ida / Les grandes maisons
Une institutrice neuchâteloise chez les nobles de Bavière et du Royaume-Uni. 1879-1918.
Texte établi et présenté par Catherine Saugy.
242 p. 13.5/21. 2005. ISBN 2-8290-0265-2

Comme tant d'autres jeunes filles de Suisse romande, cultivées mais pauvres, la Neuchâteloise Ida Blanchard devient institutrice dans de grandes maisons à l'étranger, de 1879 à la Première Guerre mondiale. C'est d'abord le comte de Retz, chambellan de Louis II de Bavière, qui charge la jeune débutante d'enseigner le français à ses fils. En Angleterre et en Ecosse, par la suite, elle est engagée dans des familles de la haute aristocratie. Attentive et perspicace, elle a su profiter de son poste d'observation privilégié pour livrer comme une grande chronique d'un monde aujourd'hui disparu. Dans l'ouvrage rédigé tout à la fin de sa vie, elle explique à ses «chères amies» les rouages d'une société qui nous est étrangère, elle nous initie à ses codes et joue à son insu le rôle d'un ethnologue.
Ce manuscrit constitue plus encore la dernière trace laissée par une femme au destin hors du commun, dont on ne sait quasiment rien. À ce titre ses souvenirs n'en sont que plus précieux et touchants.

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Born Maurice / Pas de quartiers! - De quelques figures du déracinement
Cahier de photographies n/b de Xavier Voirol. Coédition Atelier de création libertaire.
312 p. 14.5/22. 2005. ISBN 2-8290-0309-8

Ce livre est un acte de résistance. Maurice Born se refuse à « céder devant les mots pour ne pas reculer devant les choses ». « J'ai passé des années à me battre avec la notion d'exclusion, à tenter de comprendre pourquoi elle m'apparaissait comme un piège et comment elle s'est imposée pour décrire des événements - et des conflits - au fonctionnement radicalement étranger, mieux : opposé. On me disait exclusion, et à chaque fois j'entendais inclusion, internement, relégation. »
À la fin des années quatre-vingt-dix, revient l'antienne : il faut réduire les « fractures sociales », adresser le problème de la violence dans les Cités par « l'invention d'une solidarité nouvelle, par une responsabilité collective réactivée ». C'est dans cette optique que se met en place le projet « La culture contre l'exclusion », confié à la Compagnie des Bains-Douches, dans le Pays de Montbéliard - fief de la mono-industrie Peugeot - qui fait l'objet de ce livre.
Tout n'est qu'une mascarade. « Le socle du monde moderne, son unique mode de fonctionnement, réside dans l'inclusion. Insertion des peuples, des individus, des actes, des pensées, rien ne doit lui échapper. Son désir de contrôle, d'exploitation ne peut s'affirmer que dans la totalité. »
« Les maîtres de l'économie usent du terme de l'exclusion parce que, précisément, il évite de parler d'oppression, d'exploitation, de marginalisation, parce que le bavardage qui le porte cache l'accentuation des inégalités, la précarisation, la dévalorisation du travail, parce qu'enfin la ségrégation qui en résulte permet la mise en place des modalités nouvelles d'exploitation et de servitude. »
Maurice Born est né en 1943 à Saint-Imier (Suisse) et vit retiré dans le sud-ouest de la France. Architecte, environnementaliste, ethnologue, comédien et réalisateur de films, et éditeur à l'enseigne des Éditions Canevas. Il a publié de nombreuses études sociales et politiques, notamment La Chimère infectieuse aux Éditions de l'Aire.
Xavier Voirol est né en 1966 et vit à La Chaux-de-Fonds. Photographe. Prix bernois de la photographie en 1992. Il a exposé et publié ses photos à de nombreuses occasions, notamment dans L'Envol du marcheur aux Éditions Labor et Fides.

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Cella-Dezza Ettore / Nonna Adele suivi de l'Epée de Damoclès
Préface d'Anne Cuneo. Traduit de l'allemand par Ursula Gaillard.
224 p. 14.5/22.2005. ISBN 2-8290-0308-X

Nonna Adele et L’épée de Damoclès sont les deux volets d’un roman d’histoire vécue. Le premier raconte les péripéties d’une famille d’émigrés italiens aux prises avec la lutte pour la survie dans un quartier populaire de Zurich, de 1909 jusqu’à l’instauration du fascisme en Italie. Le personnage savoureux de l’ancienne institutrice Adele Dezza Bertuzzi, veuve de son état, quittant son Emilie natale pour aller rejoindre ses fils, dit avec humour et tendresse les effets du déracinement, de l’analphabétisme, de la Première Guerre mondiale, de la montée du fascisme sur une des plus anciennes colonies italiennes en Suisse.
Véritable épée de Damoclès, le fascisme menace plusieurs pays d’Europe au moment où s’ouvre le second volet. Les événements historiques qui ont marqué la famille Dezza et la colonie italienne nous sont racontés par la bouche d’Enrico Dezza, un des fils d’Adele, fondateur du restaurant Cooperativo à Zurich et rédacteur du journal socialiste L’Avvenire dei lavoratori, à qui l’éditeur Feltrinelli, de Milan, avait demandé un jour d’écrire ses mémoires.
Les épisodes dramatiques ou cocasses évoqués par l’auteur nous rappellent que Mussolini a exercé ses talents oratoires en Suisse alors qu’il se disait encore socialiste et qu’il a maintenu la péninsule italienne sous sa botte pendant plus de vingt ans. Ils mettent en évidence les manœuvres du consulat italien en Suisse, les effets délétères du fascisme sur la vie des émigrés. Mais ils disent aussi le courage au quotidien de celles et ceux qui ont osé dire non au fascisme.
Enfin, ce récit est le cadeau d’un metteur en scène de l’Histoire talentueux, un plaidoyer émouvant en faveur de l’imagination, de l’ouverture et de la générosité.

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Launaz Anira / “Manger Mains”
Nouvelle texture pour nouvelle indépendance
Charles-Henri Rapin, François Matt, Isabelle Raboud-Schüle, Myriam Reiz, Daniel Schibli, Dr Adrian Küng, Barbara Blanc
Nouvelle édition. 58 ill. coul.142 p.14,8/21.2005. ISBN 2-8290-0316-0

Le projet « Manger Mains » - né de la réflexion des membres de l'Association ARPEGE dont les buts sont, notamment, l'amélioration de la qualité de vie des personnes hébergées dans les structures psychogériatriques, par le biais de la recherche, de l'application, puis de la diffusion des savoirs dans le domaine de la psychogériatrie - est aussi le fruit des expériences menées simultanément au sein de trois établissements vaudois :
La Fondation Primeroche, à Prilly
L'EMS le Home SA, à Pully
L'EMS La Clef des Champs, à Essertines-sur-Rolle.
« Manger Mains », maintenant qu'il est entre les vôtres, est encore un recueil de recettes particulières qui - tel est le vou de celles et ceux qui ont ouvré à sa réalisation - sauront séduire vos yeux, votre nez, vos papilles gustatives, ainsi que. tous les doigts de vos deux mains !

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Pedrazzini Yves / La violence des villes
Coll. Enjeux planète, 220 p. 12.5/19.7. 2005. ISBN 2-8290-0286-5

Au Nord comme au Sud, nous aimons les grandes villes, mais nous n'en aimons pas la violence. Un exercice à la mode est d'en attribuer les causes aux habitants les plus pauvres, puis d'adopter, pour les combattre, des stratégies sécuritaires : nos sociétés se transforment vite en sociétés de la peur. L'urbanisme, déjà, divise l'espace en forteresses et bidonvilles. On ne peut pas continuer à penser l'urbanisation depuis les commissariats de police : une lecture alternative des phénomènes de violence et d'insécurité urbaines est nécessaire. Elle ne peut se faire qu'en les resituant dans le contexte de la violence de l'urbanisation et de globalisation. En prenant en compte, aussi, le point de vue des pauvres et en privilégiant, d'entre les pauvres, les « méchants », les outsiders, les illégaux, les bandits, les gangs. Il faut réapprendre la ville avec les gangs des bidonvilles. Quand tout paraît fermé, la « vision du pauvre » ouvre des pistes pour une pacification des territoires urbains. Contre l'actuelle dérive sécuritaire, nous prônons un dialogue créatif avec ceux que le pouvoir diabolise. Ce livre devrait être ainsi un « manuel » offert aux habitants extrêmes, comme à tous ceux qui cherchent à saisir le sens de la ville, ceux qu'elle effraie comme ceux qui l'aiment et ne veulent pas y renoncer, même s'ils sont pauvres et « méchants », même si la ville les détruit plus qu'elle ne les protège. Pour reconstruire des villes habitables, il faut désobéir aux modèles,.
Yves Pedrazzini est chercheur au Laboratoire de Sociologie urbaine de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, en Suisse. Dans le cadre du Programme National de Compétences en recherche « Nord-Sud », il coordonne des travaux sur la violence et la sécurité urbaine en Afrique et en Amérique Latine.

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Salem Gilbert et Gilliard Dominique / Pintes vaudoises, un patrimoine en péril
Avec un petit historique de la pinte de Pierre Sauter et un lexique du langage des pintes.
Ill. coul. 208 p. 16/24.2005. ISBN 2-8290-0320-9.

Les pintes - les «bistrots historiques»- constituent un réel patrimoine culturel, tant par le charme des bâtiments et de leur intérieur, leur ancienneté, leurs détails décoratifs que par le lien social et l'esprit de tradition qu'ils font perdurer. À leur manière, ils racontent l'histoire, petite ou grande, à l'abri de leurs murs qui s'animent ou s'enchantent lorsque leurs propriétaires, souvent passionnés et intarissables, les évoquent. À ce titre, certains de ces lieux de mémoire encore habités devraient être protégés.
En été 2003, sur l'initiative de la Société d'art public, Dominique Gilliard parcourt plus de 3000 kilomètres à travers les diverses régions du canton de Vaud. Il y repère près de 400 cafés, pintes, bistrots ou auberges qui présentent un caractère intéressant au plan architectural, historique ou socioculturel. Sur la base de cette recherche, Gilbert Salem et lui, retiennent 55 établissements. Par monts et par vaux, durant tout un autre été, ils les visitent et en ramènent textes et photographies pour nous inciter à découvrir ce patrimoine heureux et son importance.
Pour chacun des établissements présentés, vous trouverez toutes les coordonnées et informations pratiques et utiles. Vous trouverez également une petite histoire de la pinte par Pierre Sauter.
Dominique Gilliard est architecte diplômé de la Hochschule für Gestaltung d'Ulm-Donau en Allemagne. Il a été expert indépendant des Monuments historiques de l'État de Vaud, a enseigné dans le cadre du 3e cycle «Sauvegarde du patrimoine bâti» à l'EPFL et à l'Institut d'architecture de Genève; il a été également consultant pour la Réhabilitation du patrimoine contemporain.
Gilbert Salem est chroniqueur depuis vingt-cinq ans à 24 heures. Il est également écrivain et essayiste. De nombreux prix ont récompensé ses livres. Il est auteur, entre autres, de Gustave Roud, (essai), Le Miel du lac (roman), À la place du mort (récit), Le Puzzle amoureux (récit) et du texte du Livre officiel de la Fête des Vignerons de Vevey.

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Schautz Rosine - Renoult Alain (eds.) / Alphabétisation d’adultes en terre étrangère
Avec la collaboration de Blanc Dominique, Lerch Henriette et Falco Mirella
Les Cahiers de l’UOG. No 3/2005 120 p.16 x 24 cm.2005 ISBN 2-8290-0324-1

Ce troisième numéro des « Cahiers de l’UOG » est consacré à l’alphabétisation.
Maîtriser le langage, c’est maîtriser un code : celui de la communication et de la culture; c’est pouvoir poser des mots, donner des noms au réel. Chaque mot a sa place, sa signification. En apprenant ce code, il est enfin possible de faire passer un message, de trouver un emploi, un logement, de ne plus se sentir un « handicapé social », de dépasser la difficulté d’être dans le réel et de participer pleinement au quotidien de la vie.
L’alphabétisation est aussi pour les enseignants une question récurrente : comment enseigner efficacement ce code à des personnes adultes ? Comment se situer face à ce « manque » lorsqu’on tient le rôle difficile de « celui qui sait » ? Le rapport enseignants-apprenants est, plus qu’ailleurs, une relation, une communication au-delà de toute méthode, une complémentarité.
C’est à eux, à ces apprenants, à ces enseignants, que ce cahier est dédié, en ayant à l’esprit ce message de Paul Ricœur : « Quand le mot naît, les choses deviennent ce qu’elles sont et l’être humain se tient debout. »

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Sow Fall Anita / Festins de la détresse
Collection terres d’écritures
Roman. 160 p. 14.5/22. 2005 ISBN 2-8290-0318-7

Chroniques d'une famille et d'une cour, Festins de la détresse, nous plongent au cour de vies en proie aux absurdités que provoquent les changements économiques et sociaux, trop rapides pour le temps d'une vie humaine. Puisant dans la mémoire complexe du chant africain, Aminata Sow Fall veut « changer la croyance selon laquelle la nourriture et les biens matériels sont seuls nécessaires à la survie, et mettre en évidence l'importance de la créativité et des besoins sprirituels. Ils sont même plus importants que les biens matériels, qui ne suffisent pas à fonder la dignité d'un être humain ».
Aminata Sow Fall est née en 1941 dans le nord du Sénégal. En plus de ses activités d'écrivaine, elle est la fondatrice de la maison d'édition Khoudia, du Centre africain d'Animation et d'Échanges culturels (CAEC), du Bureau Africain pour la Défense des Libertés de l'Ecrivain (BADLE) à Dakar, et du Centre International d'Études, de Recherches et de Réactivation sur la Littérature, les Arts et la Culture (CIRLAC) à Saint-Louis.
Le livre équitable.
Les livres participent à la construction de soi et du monde : ils doivent circuler librement. Pourtant, la logique financière imposée par la concentration des grands groupes éditoriaux entrave leur circulation. Des « éditeurs indépendants », farouchement attachés à leurs rêves et à leur liberté, se sont réunis pour inventer le « livre équitable ». Un livre édité solidairement et dont le prix de vente est adapté au pouvoir d'achat de chaque pays. Il devient alors accessible ici, là-bas, parterre, en rayon, dans les poches et les sacs des unes et des autres. La collection terres d'écritures accueille des textes littéraires et poétiques. L'Or des fous éditeur, Sankofa & Gurli, Presses universitaires d'Afrique, Ruisseaux d'Afrique, les Éditions d'en bas, Tarik, CAEC-Khoudia, Éburnie et Jamana ont coédité cet ouvrage.

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Zanier Leonardo / Libers… di scugnî lâ / Libres… de devoir partir / Liberi… di dover partire
Préf. de Jean-Jacques Marchand. Traduit par Daniel Colomar.
154 p. 12.5/20.5. 2005. ISBN 2-8290-0319-5

« Le recueil de Zanier fait naître un double espoir : celui que l’expérience migratoire consignée dans la mémoire de la poésie puisse nous permette de comprendre avec plus de sympathie et de sensibilité ce monde de l’émigration qui s’est mis en marche à partir des continents les plus lointains, fait d’hommes porteurs des mêmes espoirs, des mêmes angoisses et parfois des mêmes colères ; et d’autre part que ce parcours puisse être senti comme la métaphore du voyage migratoire que chacun de nous doit (« libre de devoir ») entreprendre au cours de sa vie. » Jean-Jacques Marchand

Collection Bilingue
Une collection littéraire en collaboration avec le Service de Presse Suisse et le Centre de Traduction Littéraire de Lausanne. Elle puise dans le vivier d'auteurs suisse et d’ailleurs, trop souvent méconnus, présentés dans la revue Feuxcroisés que les Éditions d’en bas diffusent.

 

Page créée le 31.03.08
Dernière mise à jour le 31.03.08

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