A paraître
Jean-Daniel Robert / Chronique du Vieux Refuge ou Journal de Noé
Parution octobre 2011
Un texte comme un cri, celui de Jean-Daniel Robert, trop longtemps retenu. Un puissant cri de survie, de résistance et de révolte aussi. Le trait est forcé, à la limite de la caricature comme pouvait l'être celui des comédies du Moyen Age. Parfum de fin d'un monde ou espoir de renouveau ?
Jean-Daniel Robert est né à Chêne-Bougeries, près de Genève, en 1949. Marié et père de trois filles, il a obtenu un diplôme supérieur de commerce en 1970, avant de devenir animateur pastoral à Genève. Auteur de plus d'une dizaine de recueils poétiques, il collabore à de nombreuses revues. En 2008, les éditions Encre Fraîche publient Les dravasses, son premier roman. Journal de Noé, une chronique du vieux refuge, est publié en 2011 également aux éditions Encre Fraîche.
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2011
Françoise Roubaudi / Petite masque
88 pages, 2011
Pourquoi Rosine peint-elle tous ces portraits comme autant de « vies silencieuses » ? Que signifient ces photos découpées ? Ces romans inachevés ? Ces vies interrompues trop tôt ? Un retour dans la ville de son enfance prendra des allures de cauchemar. Pour une vie plus libre ? Un texte comme une brèche dans le temps, un roman beau et émouvant qui ne peut laisser indifférent.
Françoise Roubaudi est née en Provence. Arrivée à Genève après quelques voyages, des enfants, une licence en lettres et des certificats en techniques de la communication écrite et linguistique, elle reçoit le Prix de la société genevoise des écrivains en 1986 pour son premier manuscrit. Elle a une formation d’animation d’ateliers d’écriture (Aleph écritures à Paris). Petite masque est son quatrième texte publié aux éditions Encre Fraîche.
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Collectif / A quoi rêvent-ils?
2011, ISBN 978-2-9700745-0-2, 168 pages
Concours des Editions Encre Fraîche avec la participation de: Olivier Chapuis, Kanata, Elisabeth Gaillard-Daucourt, Silvia Härri, Christine Doucet, Irène Horst, Lucianne Jaggi, Hélène Dormond, Francine Collet, Olivier May, Adriana Passini, Elsa Bigoni, Diana Sicari.
Suite à une première expérience mêlant la « spatule » gourmande et la « page » littéraire, les éditions Encre Fraîche ont eu envie de lancer un nouveau défi aux amateurs de mots. Suivant ses passions, notre comité a choisi les animaux comme sujet. Quant à l’intitulé du concours auquel les auteurs de ce recueil ont dû se frotter, il se résumait à une phrase : « Les animaux, des êtres humains comme les autres. » Et quelques pistes : l’animal, un objet de consommation ?… Responsabilité de l’homme par rapport à l’animal, spécisme ?… Pas si simple ! Quelques mois plus tard, nous avons pu nous plonger avec curiosité et intérêt dans les textes que nous avons reçus non seulement de Suisse, de France, mais également d’Israël ou encore d’Afrique ! Après d’intéressantes discussions, nous en avons retenu quatorze, que nous avons le plaisir de vous présenter dans le présent recueil.
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Eric Driot / Deux points de suture
ISBN 978-2-9700598-9-9 - 200 pages - 2011
Mais ce n’est rien en comparaison de ce que je dois subir quand il leur prend de s’adresser à moi, je devrais accepter ce qui m’arrive, faire mon deuil alors que je souffre précisément de ne pas être mort, et elles te disent ça avec leur petit air sérieux empreint d’affectation, ce sale petit discours d’institution qui les préserve d’avoir à réfléchir sur leurs inepties. Ils ne comprennent pas parce qu’ils ne veulent pas comprendre, il faudrait que nous soyons des handicapés heureux qu’ils pourront refourguer à la vie civile le plus vite possible. Mais moi je ne veux pas de cette vie de merde et ça, ça les épouvante.
Deux points de suture nous plonge dans l’univers de la plaie. D’abord la souffrance morale, celle d’un professeur de philosophie trop lucide pour survivre à l’hypocrisie exigée par la vie en société ; puis celle physique, qui le déshabille, qui nous l’offre en pâture. C’est une écriture chirurgicale qui tarabuste et qui dérange. Le rythme est rapide, la descente effrénée, le ton sec et sans ornement. L’auteur ne se cache pas, il montre et fait voir l’horreur, sous toutes ses sutures, dans ses moindres recoins. Une expérience des profondeurs.
Né à Strasbourg en 1965, Eric Driot vit depuis 2002 en Valais. Il travaille à la Clinique romande de réadaptation en tant qu’infirmier. Deux points de suture est son premier roman.
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Francine Collet / Félicien
ISBN 978-2-9700598-8-2, 228 pages, 2011
Je finis d’écrire ce livre en regardant la mer par la fenêtre de la cuisine de cette petite maison que j’ai achetée avec l’argent hérité d’Anémone. Votre argent, à toi, Félicien, et à Violette. Les économies de toute votre vie commune que ma mère n’a jamais osé dépenser. Moi, j’ai préféré que cet argent ne dorme plus inutilement, j’ai acheté cette maison afin de réaliser mon rêve d’habiter au bord de la mer. Cette maison n’est certes pas idéale, elle n’est pas telle que je l’aurais imaginée, qu’importe. Aux illusions, il faut savoir parfois préférer la réalité. La plage est déserte, le sable doux sous les pieds nus. Tu meurs d’envie d’aller ramasser des coquillages, je le vois bien! Vas-y, Félicien! Passe devant! Je cherche mes lunettes et je te rejoins. Surtout, ne t’inquiète pas si je prends mon temps!
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2010
Francine Collet et Adriana Passini / Passage d'ombre
ISBN 978-2-8399-0769-9 - 37 pages
Restée fidèle au procédé argentique, Adriana Passini soigne le cadrage lors de la fixation de l’image et recourt rarement à une correction ultérieure. Son œil est toujours à l’affût de détails qui, à travers son objectif, changent d’échelle, deviennent visibles, essentiels même. Une métamorphose surprenante comme un aboutissement, ou plutôt comme un commencement. L’interprétation de cette nouvelle image peut être multiple, selon la sensibilité et la fantaisie du regard posé sur elle.
C'est ainsi qu'est né ce livre. Francine Collet s'est laissé guider par ces photos sans chercher à savoir ce qu'elles représentaient, elle s'est seulement mise à l'écoute de ce qu'elles lui inspiraient afin d'écrire des histoires aux mille échos. Dans "Passage d'ombre", l'écrit ne commente pas la photo et la photo n'illustre pas le texte, mais l'un et l'autre entrent en résonance, témoignant d'une complicité entre deux artistes.
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Francine Collet / Crabes à l'étouffée
avril 2010 - ISBN 978-2-900598-3-7 - 112 pages
Un matin, alors qu’il se rasait devant le miroir de la salle de bains, j’ai débusqué une fissure dans le marbre de son regard. La statue se désagrégeait, s’effritait, sa superbe se dissolvait dans la buée. Je l’ai vu tomber en petits morceaux sur le carrelage blanc, sa tête plus lourde que le reste se brisant. Et sur le sol, du sang. Tandis que je regardais couler le rouge sur le blanc, j’ai ressenti cette même douloureuse délivrance que lorsque, une fois par mois, du sang s’écoule de moi. Mais cette fois, c’était définitif, la délivrance définitive, la dernière souffrance et déjà le soulagement. En moi, plus rien. Et lui, en morceaux sur le carrelage de la salle de bains.
Dans Crabes à l'étouffée, Francine Collet offre au lecteur avec pudeur et empathie quelques instants de vie. Par petites touches, elle révèle des destinées ancrées dans une humanité sans artifice. Des moments attachants d'êtres fragiles que l'on quitte à regret.
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Olivier May / Excision
Parution avril 2010 - ISBN 978-29700598-5-1 - 120 pages
Aayan, étrangement calme jusque-là, sent la peur se matérialiser dans la froideur de cette lame constellée de macules de rouille qui tranchera bientôt à vif sa destinée. Et tout s’enchaîne comme dans un cauchemar. Solidement maintenue dans l’étau de huit mains parentes, troussée jusqu’au nombril. Piqûre, découpe, suture : excision… exit le clitoris… excisée… Comment dit-on, déjà, en somali ? Elle a oublié, trop euphémique, sans doute…
Genève, 2025. Dans une Suisse où s'affrontent tolérance et fanatisme, trois femmes musulmanes courageuses incarnent cette première voie : Leïla, Conseillère fédérale convertie à l'Islam, la Princesse Khadîja aux idées libérales et la femme-flic Aayan, victime de l'excision. Aayan, avec l'aide d'un journaliste juif, mène une enquête au rythme haletant dans la Cité de Calvin, en quête d'un mobile qui lui échappe.
Un texte saisissant, au style efficace, qui emporte le lecteur dans une véritable cavalcade contre les préjugés et l'extrémisme.
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Mathilde Zufferey / La Rôdeuse
Parution avril 2010 - ISBN 978-29700598-6-8 - 208 pages
Ne pleure pas, tu verras, tu t’y feras. Regarde, par le carreau on aperçoit ma maison, là, tout près, collée à l’église. De ta chambre, tu pourras voir mon lit, te moquer de moi parce que je dors la bouche ouverte, les cheveux en bataille, comme ça. Devant la grimace de l’homme, Kitty éclate de rire. – Et quand tu n’auras pas sommeil, on s’enverra des signaux avec la lumière ? – Hé, parbleu, comme on va s’amuser tous les deux ! Léon promettrait l’impossible à la fillette qu’il découvre là, touche de lumière dans la pénombre. Accoudée à la table, hors du cercle des villageois assis devant le feu, elle n’est que chagrin.
Une jeune citadine brutalement arrachée aux siens se retrouve dans un village de montagne. Elle va y grandir, aimer âprement et passionnément. En toile de fond, la condition de la femme à la montagne durant la période de la dernière Guerre mondiale. Une guerre qui se déroule ailleurs, mais qui est aussi une métaphore du combat intérieur que mène l'adolescente. Kitty, un personnage attachant, espiègle, imprévisible et exigeant qui se cherche, se perd, se retrouve.
Une écriture souple et dynamique serre le texte de près. L'adolescente, les femmes et les hommes qui traversent ces pages marchent à nos côté bien après que nous ayons refermé le livre.
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László Somogyi-Singer, Peter Diener et Ivan Bächer / 1944
Je n'ai pas la prétention d'écrire un chef-d'œuvre littéraire, mais j'ai la profonde conviction que nous, les derniers survivants (et nous sommes tous les jours de moins en moins nombreux), avons le devoir ou plutôt l'obligation envers nos millions de frères et sœurs assassinés de témoigner. Nous ne pouvons laisser s'enterrer avec nous la mémoire des victimes innocentes de la Shoah. Avec les morts, nous mourrons nous aussi partiellement, mais tant que nous gardons leur mémoire, ils sont parmi nous et ils restent vivants.
Pas besoin de grandes phrases pour décrire ce qui habite encore et pour toujours László et Péter, Juifs hongrois rescapés de la furie des hommes ! Certes, depuis relativement peu, beaucoup de rescapés ont parlé, ont ouvert leur cœur. Il faut dire que le temps a creusé lentement et dans la douleur son sillon. Oui il faut du temps, beaucoup de temps avant de pouvoir parler. Mais ces voix, porteuses d’un destin qu’il est toujours difficile d’imaginer, ressentent un besoin impérieux, un devoir de s’exprimer au nom de tous ceux qui ne sont plus. Et il est du nôtre de leur faire place et de les écouter très humblement. C’est là le chemin de ce livre.
Au bord du Danube d’Iván Bächer est un court texte qui a beaucoup ému László qui nous l’a alors traduit.
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2009
Yves Mugny / Nazarov ou le vrai fils de l'homme
février 2009 - ISBN 978-2-9700598-2-0 - 176 pages
Dans un visage habituel, il se situerait au milieu du nez. Il fait... neuf virgule deux centimètres de large, soit sensiblement la dimension de la bouche : huit virgule neuf. Il est pourvu de deux caroncules lacrymales, une de chaque côté. Présence de paupières. Absence de cils et de sourcil. Apparemment il ne s’agit pas de deux yeux soudés dans une orbite, mais bel et bien d’un seul œil. J’oublie quelque chose ? – Oui. – Quoi ? – Il est bleu.
Roman construit comme un «polar» mais philosophique, il ouvre une réflexion sur la différence, sur le monde scientifique, sur l’homme. Un cyclope fait son apparition et les passions se déchaînent, les scientifiques se l’arrachent. L’homme soulève curiosité, convoitise, horreur ou compassion. D’où vient-il ? Est-il le fruit d’une mutation spontanée ou celui de manipulations génétiques ? La question fait sens et entraîne le lecteur dans un labyrinthe vertigineux.
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Collectifs / Une page et une spatule
avril 2008 - 92 pages
Concours culinairo-littéraire des Editions Encre Fraîche avec la participation de: Florence Grivel, Claude-François Robert,Francine Collet, Laurence Bolomey, François Jolidon, Adrien Glauser, Ysaline Ressort.
Amateurs de mots et de textes, nous publions nos coups de cœur littéraires depuis 2004 déjà. La nouvelle, le roman ou le témoignage ont été ainsi tour à tour l'objet de notre attention.
Il y a quelques mois, le comité d'Encre Fraîche a décidé de lancer un concours de nouvelles. Qui dit concours, dit thème... Autour d'un repas - qui marque de manière rituelle chacun de nos comités - le choix a été vite fait. Aux grands thèmes universels, nous avons préféré les plaisirs de la table. Comment mieux représenter Encre Fraîche qu'en liant une page et une spatule?
Après quelques mois d'une attente fébrile, les textes nous sont enfin parvenus. Nous les avons goûtés, choisis puis apprêtés. Au tour du lecteur désormais de les découvrir.
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2008 Françoise Roubaudi / Les cadavres invisibles
Roman - ISBN 978-29700598-0-6 - 112 pages - Parution avril 2008
Venu on ne savait d'où, de la nuit des temps, du plus profond du dérisoire et de la fugacité de l'instant, je surgissais sur la piste comme une apparition, une surprise prévisible, celle des masques de carnaval. L'éphémère était ma vie.
Comédien burlesque, auteur aphone, comédien contesté, metteur en scène incompris, partenaire d'un couple improbable, le personnage principal connu sous son nom de scène, KA-O, se heurte au silence, à l'absurde, à l'absence. Jusqu'à ce que le voile qui le sépare, le protège en l'isolant, se lève sur une joie aussi inattendue que fragile. ***
Françoise Roubaudi / Les enfants des rues m'ont appris à écouter les oiseaux
ISBN 978-2-9700598-1-3 - 128 pages - Parution novembre 2008
Faire surgir un point d'eau dans le désert pour abreuver hommes, animaux et faire pousser des légumes. Créer, grâce à des panneaux solaires, le seul point lumineux en brousse, à des kilomètres à la ronde, permettant ainsi qu'aient lieu des cours d'alphabétisation pour une population dont seulement une infime minorité a accès à l'écrit. Planter des arbres pour la reforestation de la forêt amazonienne. Bâtir des écoles. Protéger des enfants du tourisme sexuel. Cela vous semble des projets un peu fous??
Dans son recueil de portraits intitulé Les enfants des rues m'ont appris à écouter les oiseaux , Françoise Roubaudi raconte 22 personnalités féminines genevoises, qui ouvrent pour un monde meilleur, à Genève et dans le monde, sur le devant de la scène ou dans l'ombre. Elles se sont lancées sans relâche, chacune à sa façon et à son niveau, dans la lutte contre la pauvreté, la violence ou la maladie. Des textes profonds et sensibles, qui redonnent confiance en l'humain. Enseignante et animatrice d'ateliers d'écriture, Françoise Roubaudi a publié en 2004 un recueil de nouvelles, Un plaisir acide et méchant , en 2008 un roman, Les cadavres invisibles , aux éditions Encre Fraîche.
*** Jean-Daniel Robert / Les Dravasses
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Les Dravasses ( tussilago farfara, composées ou astéracées, pas d'âne, herbe aux pattes, taconnet).
« Un polar poétique », une saga valaisanne dont les ingrédients sont le silence, l’aveuglement, la jalousie, la haine héréditaire, le non-dit. Jean-Daniel Robert connaît son sujet et nous emmène haletant dans le dédale des intrigues familiales, véritable nœud de vipère au dénouement incertain. L’auteur est un poète et cela se sent dès les premières pages, l’évocation de la nature suggère bien des échos. Il signe là son premier roman.
Né à Chêne-Bougeries, près de Genève en 1949.
Marié et père de trois filles, Jean-Daniel Robert a obtenu un diplôme supérieur de commerce en 1970, avant de devenir animateur pastoral à Châtelaine (Suisse).
Auteur de plus d'une dizaine de recueils de poésie, il collabore à de nombreuses revues. |
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Valentine Sergo / Histoires de la porte d'à côté
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Valentine Sergo qui signe son premier recueil de nouvelles. Cette écrivaine travaille à la manière d’un peintre, par petites touches impressionnistes, pour décrire ses personnages pour lesquels on sent une grande empathie. Ces tableaux sont d’une parfaite justesse d’observation. Mais il ne s’agit pas d’une description analytique d’entomologiste mais d’un regard très tendre sur « l’humain trop humain ».
Valentine Sergo sort de l’école professionnelle de théâtre Serge Martin de Genève, elle pratique également le chant et a animé des ateliers de marionnettes et d’écriture dans le cadre de l’Hôpital cantonal de Genève pour des patients atteints de maladies chroniques. Elle a participé à de nombreuses pièces de théâtre à St Gervais comme par exemple « Voix et faits » organisé par SOS racisme. Elle participe aussi à des ateliers théâtraux pour les enfants comme pour les adultes. |
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Olivier Sillig / Lyon, simple filature
ISBN: 2-9700429-9-1, 139 p.
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Le grand-père était en train de lire une histoire. Roger reconnut un texte de London que lui aussi avait lu, enfant. Le grand-père s'interrompait tout le temps pour expliquer et commenter. Il enrichissait sa lecture d'anecdotes personnelles et vécues. Il discutait certains arguments qui auraient pu être ceux de l'enfant éveillé. Roger avait l'impression d'assister à une conversation téléphonique entre deux êtres, très éloignés, mais affectivement très très proches et dont on n'entendrait qu'un seul locuteur.
Lyon, simple filature parle en touches très délicates de l'enfance. Le ton est d'une grande justesse, la description des caractères fine et pertinente. Le roman parle du funambule qui sommeille en chacun - il suffit parfois de peu, de très peu pour basculer.
Lausannois, Olivier Sillig a déjà publié quatre romans: Bzjeurd, aux éditions de l’Atalante, réédité en Folio SF chez Gallimard, La Marche du loup aux éditions de l’Encre Fraîche et Je dis tue à tous ceux que j'aime aux éditions H&O et Deux bons bougres aux éditions de l'Encre Fraîche. |
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2007
Amélie Ardiot / Kitsune
ISBN: 2-9700429-6-7
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Kitsune raconte un voyage entre Lausanne et les landes écossaises avec, détail non négligeable un petit détour par le Japon. L'architecture du roman qui nous parle d'amitié, d'amour et d'envoûtement est parfaite. Le lecteur emporté par ce texte magique à l'imagination foisonnante ne le quitte qu'à regret. Une écriture musicale, poétique est au service de ce texte qui nous invite à sa façon à rencontrer un peu de mythologie japonaise. Après la lecture les mots bourdonnent encore longtemps à nos oreilles.
Amélie Ardiot est née en 1971. Après une maturité classique, puis un diplôme en sciences naturelles, elle est successivement agente de voyage, postgrade en gestion de l'environnement à l'EPFL, puis employée depuis sept ans à la Confédération dans le domaine du traitement des déchets. Parallèlement elle est engagée dans la promotion de l'énergie solaire, la protection des chauves-souris, et l'organisation d'événements socioculturels (soirées de contes, animations de quartier), et enfin, lectrice pour la Bibliothèque sonore romande. Il s'agit là de sa première publication. |
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Francine Collet / Le don d'Elise, conte de la montagne
ISBN: 2-9700429-5-9
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Un texte aux multiples résonances où l'art et le don de guérir affrontent l'âpreté de la nature. L'amour va-t-il suffire à sauver les protagonistes de ce conte initiatique ? Le don d'Elise est un conte hors du temps qui évoque le chemin que chacun trace avec ce qui lui a été transmis par les générations précédentes. Rythmé par les saisons et les grands bouleversements de l'existence, il fait aussi revivre ce qui fut le quotidien des gens de la montagne.
Francine Collet a publié chez Encre Fraîche Sous le sourire de la lune , chronique qui a remporté un vif succès. Francine Collet a travaillé comme journaliste principalement au Courrier.
Depuis 2001 elle enseigne le français à des personnes non francophones et anime des ateliers d'écriture. Elle signe ici son deuxième livre. |
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Page créée le 06.11.07
Dernière mise à jour le 17.11.11
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