Philippe de Weck signe son premier
ouvrage aux Editions de l'Hèbe.
"Dans le vibrant plaidoyer
de sa première chronique, notre diplomate-écrivain
s'institue ambassadeur des lettres romandes en poste
dans la capitale des lettres. Le voici en tant qu'intermédiaire,
prêt à défendre les intérêts
de ses ressortissants devant le mépris français
[...]. Voilà un dessein pour le moins positif.
Pourtant si l'on y regarde de plus près, le statut
d'un écrivain ou d'un critique romand à
Paris est considéré avec ambiguïté
en Suisse..."
En 1913, René de Weck,
écrivain et diplomate fribourgeois, devient titulaire
des Chroniques de la Suisse romande au Mercure de France.
Il y tiendra cette rubrique pendant plus de 25 ans,
critiquant la production littéraire de ses compatriotes
avec plus ou moins de justice ou de justesse selon les
avis. Mais qu'importe puisque l'intérêt
de son travail ne réside ni dans la sévérité,
ni dans la clairvoyance de son jugement. En effet, la
lecture de ses Chroniques contribue plutôt à
nous donner un éclairage original sur le microcosme
littéraire romand de l'entre-deux-guerres dont
les mécanismes de fonctionnement ne semblent
pas, après réflexion, si éloignés
de ceux que nous vivons actuellement.
Philippe de Weck, René de
Weck chroniqueur au "Mercure de France", Editions
de l'Hèbe, 2002.
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