Dans le jardin de sa maison, Ramuz transmet à son petit-fils
l'art de regarder, d'écouter, de toucher et de sentir
la nature qui s'éveille au printemps. De ce petit monde
à mesure humaine, il l'entraîne à imaginer
le vaste monde, car "par-dessus le mur et les murs, le
regard qui s'en va rencontre beaucoup de choses" : le ciel,
les montagnes, le lac, le fleuve, un tunnel, un train. D'une
voix à hauteur d'enfant, le poète nous livre dans
"Chant de Pâques" une leçon de choses
et une leçon de vie. Il nous dit aussi le bonheur d'être
grand-père.
C.F. Ramuz, Chant de Pâques, Ed.
La Joie de Lire, 2001
Page créée le 10.10.01
Dernière mise à jour le 20.06.02
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