Anne Deriaz

Anne Deriaz / Chère Ella - Elégie pour Ella Maillart

Ce livre a l'air d'être l'histoire de deux rencontres. Rencontre avec un lieu: Chandolin sur Sierre. Rencontre avec une personne: Ella Maillart. Les deux vivant en union profonde, respirant ensemble une énergie analogue.

Il pourrait être aussi l'histoire d'un Chemin. Le Chemin qui mène à la verticalité.

Mais que le lecteur ne s'y trompe pas: il n'est ni l'un ni l'autre, il n'est pas non plus une description. Ni un livre de souvenirs.

Ce livre est la conquête d'une parole et d'un style. La parole d'Ella Maillart et le style de son auteur.

"Quel que soit son raffinement, le style a toujours quelque chose de brut: il est une forme sans destination, il est le produit d'une poussée, non d'une intention, il est comme une dimension verticale et solitaire de la pensée. Ses références sont au niveau d'une biologie ou d'un passé, non d'une histoire: il est la "chose" de l'écrivain, sa splendeur et sa prison, il est sa solitude. Indifférent et transparent à la société, démarche close de la personne, il n'est nullement le produit d'un choix, d'une réflexion sur la Littérature. Il est la part privée du rituel, il s'élève à partir des profondeurs mythiques de l'écrivain, et s'éploie hors de sa responsabilité. Il est la voix décorative d'une chair inconnue et secrète; il fonctionne à la façon d'une Nécessité, comme si, dans cette espèce de poussée florale, le style n'était que le terme d'une métamorphose aveugle et obstinée, partie d'un infralangage qui s'élabore à la limite de la chair et du monde. Le style est proprement un phénomène d'ordre germinatif, il est la transmutation d'une Humeur. Aussi les allusions du style sont-elles réparties en profondeur; la parole a une structure horizontale, ses secrets sont sur la même ligne que les mots et ce qu'elle cache est dénoué par la durée même de son continu; dans la parole tout est offert, destiné à une usure immédiate et le verbe, le silence et leur mouvement sont précipités vers un sens aboli: c'est un transfert sans sillage et sans retard. Le style, au contraire, n'a qu'une dimension verticale, il plonge dans le souvenir clos de la personne, il compose son opacité à partir d'une certaine expérience de la matière; le style n'est jamais que métaphore, c'est-à-dire équation entre l'intention littéraire et la structure charnelle de l'auteur (il faut se souvenir que la structure est le dépôt d'une durée). Aussi le style est-il toujours un secret; mais le versant silencieux de sa référence ne tient pas à la nature mobile et sans cesse sursitaire du langage; son secret est un souvenir enfermé dans le corps de l'écrivain; la vertu allusive du style n'est pas un phénomène de vitesse, comme dans la parole, où ce qui n'est pas dit reste tout de même un interim du langage, mais un phénomène de densité, car ce qui se tient droit et profond sous le style, rassemblé durement ou tendrement dans ses figures, ce sont les fragments d'une réalité absolument étrangère au langage. Le miracle de cette transmutation fait du style une sorte d'opération supra-littéraire, qui emporte l'homme au seuil de la puissance et de la magie. Par son origine biologique, le style se situe hors de l'art, c'est-à-dire hors du pacte qui lie l'écrivain à la société. On peut donc imaginer des auteurs qui préfèrent la sécurité de l'art à la solitude du style."

(Roland Barthes in Le Degré zéro de l'écriture, pages 12 et 13, Ed. Seuil, 1972)

L'aboutissement de ce livre est - en plus du devenir de son auteur, l'acceptation de sa solitude et son consentement à la verticalité- la restitution d'une parole qui n'a pu naître que dans le creuset d'une relation très particulière.

Chère Ella - Elégie pour Ella Maillart de Anne Deriaz
Livre publié aux Editions Actes Sud, Arles
Collection: Archives privées dirigée par Bertand Py
Préface de Christian Dumais-Lvowski

Forme du livre

Alternance de textes et de photographies.* Une sorte de quatre mains

Voix et oeil d'Ella Maillart: paroles et images mises en correspondance, restituées en dehors des lois de l'art et du monde, montées et recueillies comme le disciple accepte la règle, et gravit les échelons, en toute liberté.

Style et oeil de l'auteur: "débit d'images" qui naissent de son corps et de son passé, captant la parole de l'autre, lui conférant l'espace de son propre silence. Seule image réelle: portrait d'Ella Maillart (première page de couverture - ci-dessus) du 17 janvier 1997, jalon dans l'Histoire, point d'orgue, envol aussi dans l'horizontalité transfigurée en durée.

J'ai cherché ses images comme j'ai écouté sa voix. En résonnance. Aux miennes.

Cette forme était celle de la Collection Archives privées. Il y a eu là aussi, une rencontre entre l'auteur et son éditeur.

Les photographies du livre sont de:

- Photographies d'Ella Maillart de 1925 à 1993: Raymond Burnier, Catherine Cabrol
- Photographies d'Ella Maillart: Paysages et visages du Turquestan russe, d'Afghanistan, du Tibet, de l'Inde du Sud.

Contact Editions

Nathalie Giquel
Editions Actes Sud
18, rue Séguier
F-75006 Paris
tél. 33-(0)1 - 55 42 63 05.

 

La rencontre avec Ella

Le 20 juin 1995, j'ai écrit une lettre à Ella Maillart dans laquelle je disais: "Si vous avez besoin d'aide, dites-le moi".

J'allai poster la lettre. En ressortant de la poste, j'hésitai à redescendre chez moi par la route ou par le raccourci. Finalement, je pris le raccourci.

En bas, je vis Ella, assise sur la murette, un bouquet de bleuets à la main. Elle me dit: "Aidez-moi"

Cette phrase simple a bouleversé ma vie. Ce fut alors pour nous deux le début d'une sorte d'étrange voyage.


Je saisis votre bras droit.
"Non, le coude gauche. Prenez le coude gauche. J'ai eu une attaque à gauche. Mon côté gauche est faible."

J'ai fait très exactement ce que vous me demandiez. J'ai pris votre coude gauche et je ne l'ai plus lâché. Je vous ai soutenue ainsi et nous avons parcouru très lentement les quelques cent mètres qui nous séparaient du village. Là, vous vous êtes assise sur une autre murette, face au restaurant où je vous avais aperçue pour la première fois. Nous sommes restées en silence.

(Chère Ella - Elégie pour Ella Maillart de Anne Deriaz- Actes Sud)

 

Extrait du Prologue de Chère Ella

Chère Ella,
[...]

Et lorsque votre pas se fut ralenti, que votre marche devint difficile, je vous ai massé les pieds. Et vous m'avez demandé de vous accompagner.

Alors a commencé pour nous deux une sorte de voyage.

Dans le temps ordinaire et l'espace quotidien.

Puis, à l'aube d'un jour de printemps, avant que les oiseaux ne commencent à chanter, vous avez dit adieu à la Vie en silence.

Vous m'aviez demandé d'écouter ce silence et de le peindre.

Voilà.
Votre fidèle, Anne

 

Articles de presse

D'un siècle l'autre

Ella meurt et revit

Aucun portrait n’a saisi Ella Maillart en sa vie quotidienne comme le livre d’Anne Deriaz. Ella, combien nous aimions l’imaginer traversant l’Asie à pieds, à skis sur douves de tonneau dans les Monts Célestes, à dos de chameau ou sur sa pouliche Slalom qui creva au Nord du Tibet. Dans les années trente déjà, la Genevoise était un mythe. Mais sa vie en inde durant la Deuxième Guerre mondiale et la rencontre du maître Ramaria Maharshi ajoutèrent aux pistes caravanières la dimension d’un itinéraire spirituel.

Pendant un demi-siècle, la navigatrice olympique, la championne des neiges, la compagne de Peter Fleming au Sinkiang fut en butte à un malentendu. Dans ses jours ordinaires, à Genève l’hiver, à 2000 mètres d’altitude à Chandolin dès la belle saison, cette femme née en 1903 était à l’affût d’une sagesse. « Le passé est mort, disait-elle. seul l’instant présent est réel ! ». Mais on lui demandait de raconter ses exploits lointains, la jeunesse russe de 1930, le désert de Tsaïdam. Il est vrai que ces récits-là, ses livres réédités en Suisse dès 1982, puis à Paris quand les Français s’entichèrent de littérature nomade, sont restés les instruments de sa réputation et sa source de revenus. Elle vieillissait pauvrement, Ella. Riche, disait-elle, « de tout ce que j’ai appris à me passer ».

Il rayonnait de sa personne une confiance métaphysique, qui peut expliquer les actes de courage de la voyageuse, mais aussi ses décisions tranchées. Elle parlait du « réflexe juste ». Lorsque appuyée sur ses deux cannes, elle perçut qu'elle ne pourrait plus vivre seule, une volonté inouïe, où se mêlait son propre être et une force d’ailleurs, plaça quelqu’un sur son chemin. Introduisit dans son petit chalet appelé Atchala une femme écrivain, dès lors cuisinière, jardinière, infirmière, confidente : Anne Deriaz, témoin. «Ma troisième canne », riait Ella. Sur ces dernières années et sa vision des choses nous possédons maintenant des pages précieuses.

On pardonnera quelques pointes d’exaltation, quelques majuscules de trop chez celle qui, prenant domicile dans le même village, imagina qu’elle donnerait un coup de main à sa grande voisine et, au-delà d’une amitié aussitôt impérieuse, fut entraînée dans une expérience initiatique. La sobriété prévaut néanmoins en ce livre, par maintes citations, toujours brèves, parfois brutales, où Ella revit.

« J’entends tellement mal. C’est mieux ainsi ! »
« Etre seule, c’est la joie ! Car je peux suivre ma pensée. »
« L’œil regarde, mais c’est l’âme qui voit. »

Dans l’humilité des gestes pieusement notés se décèle une écologie de teinte asiatique. Economiser l’eau du robinet. Jeter le papier de toilettes dans un seau pour le brûler. Se contenter de deux pincées de thé, car on doit penser aux Indes. Pour sécher les feuilles, il faut faire du feu, donc couper des arbres. « C’est ainsi qu’on détruit la forêt de l’Himalaya. »

Mais rien d’une rétractation calviniste chez la femme athlétique qui jusqu’à ses derniers jours prit plaisir à son bain : « Quelle joie, quel miracle ! L’eau sur la peau. Le bonheur commence par le corps. » Timide dans ses récits et sans aveux sur sa vie intime, Ella se révèle ici dans le plaisir des sens.

Anne Deriaz observait, malgré l’âge, l’enracinement d’un corps superbe dans cette terre. Elle regardait le visage d’Ella, parfois Grand Chef indien, parfois enfant qui s’émerveille. ou, dans ses yeux d’un bleu violent, exprimant une douceur de sainte. Ou ses traits chiffonnés par les questions demeurées sans réponse. Il lui arrivait souvent, écrit encore son amie, de pencher sa face sur sa large poitrine, en prières.

Dieu ? Ella l’approchait par les choses du monde, les fleurs, la richesse de l’eau qui, au printemps, court partout sur ces pentes verticales, par les montagnes qu’on voyait de son balcon quand on prenait place sur les coussins ou sur les cartons bourrés de vieux journaux.

L’infini avait commencé à naître, pour la jeune navigatrice, en mer, seule. «Tu dois veiller, aimait-elle raconter, prendre garde aux cargos qui risquent de t’avaler. Tu te dis : Dieu existe. » Mais un Dieu qui n’est pas ailleurs : « Ici, disait Ella, même quand c’est gris, c’est lumineux parce qu’on est près du ciel. » Elle ajoutait : «Pourquoi ne pas s’appuyer sur la beauté du monde ? »

Toi, disait Ella à sa compagne, tu es arrivée sur mon chemin au bon moment. Se sentant faiblir, elle demanda qu ‘ Anne Deriaz dorme chez elle, se plie à ses attentions impérieuses. La sagesse qu’elle souhaitait communiquer n’était pas un discours mais un abandon à une certitude intérieure, des phrases abruptes et belles, des larmes sur Maharshi ou sur sa chatte abandonnée en Inde.

Comme Socrate sentit la ciguë lui paralyser les jambes, Ella percevait l’approche de la fin dans ses pieds qu’Anne massait. «Après ma mort, je t’aiderai », disait la vieille dame. « Ce qui m’arrive ne me concerne pas. » Puis parlant du jardin elle donna l’ordre de couper un lys fané.

Bertil Galland
Le Temps
http://www.letemps.ch
25 avril 1998

Anne Deriaz , Chère Ella – Elégie pour Ella Maillart, Actes Sud. Coll. Archives privées.

Un livre en hommage à Ella Maillart

Anne Deriaz vient de publier un très beau témoignage des deux dernières années de la voyageuse.

"Chère Ella", le premier livre que vient de signer Anne Deriaz aux Editions Actes Sud, c'est l'histoire d'une rencontre. L'histoire d'un lien très fort qui se tisse entre deux femmes. C'est aussi un merveilleux témoignage de ce que furent les deux dernières années de cette grande et célèbre voyageuse: Ella Maillart.

Elle s'est éteinte un 27 mars 1997, à 94 ans, dans son chalet de Chandolin baptisé "Atchala", du nom d'une montagne sacrée du sud de l'lnde.

Ce livre n'est pas une biographie, c'est un poignant dialogue de dévotion, enrichi de splendides photos. "Alors a commencé pour nous deux une sorte de voyage. Dans le temps ordinaire et l'espace quotidien...Vous m'aviez demandé d'écouter ce silence et de le peindre, voilà." C'est dans son chalet de Chandolin qu'Anne Deriaz nous a reçu. Sur le balcon, flottent au vent des drapeaux de prières népalais. Ils sont rouges, jaunes, bleus, verts et blancs.

Anne Deriaz, la confidente privilégiée des derniers souffles d'Ella Maillart est né à Baulmes (VD) en 1939. D'une lignée de photographes, elle a toujours été attirée par l'écriture. C'est en 1994 qu'Anne tombe sous le charme du village. «Ce fut une rencontre avec moi-même à un moment où je touchais le fond du désespoir." Elle s'installe à Chandolin le 22 avril 1995.

"J'aime Chandolin. J'aime l'altitude, ce climat de sécheresse au milieu des odeurs de mélèzes et de pins. Ces petits chalets me parlent et j'adore les visages des habitants. Pourtant, encore aujourd'hui, je me sens comme une étrangère pour eux."

Sa rencontre avec Ella, elle en parle magnifiquement au début de son ouvrage. "Aidez-moi" supplie Ella. Et c'est le début d'une fascinante rencontre. «On peut dire que je n'ai pas connu la grande Ella, médiatique. J'ai connu une femme qui me disait souvent: la sagesse c'est d'accepter d'être ordinaire.» Parfois, au fil du récit, une impression de soumission se dégage. "La soumission était un passage obligé, mais je me suis toujours sentie libre, jamais dominée." Elles partagent tout. Elles se murent dans un quotidien fait de promenades, de jardinages, de lectures et de prières.

Une fois les cendres d'Ella dispersées par le vent aux quatre coins du Val d'Anniviers, à la pointe du Calvaire à Chandolin, il faudra neuf mois pour que le livre naisse. "J'ai commencé au nord de Marseille pendant dix jours 24 heures sur 24, puis à Sion. Un jour, un ami m'a appelé et m'a glissé: C'est excellent, n'y touchez plus."

PASCAL VUISTINER
Le Nouvelliste
Mercredi 20 mai 1998

Un colloque international

Le premier colloque international consacré à Ella Maillart se déroulera du 2 au 5 juillet, à Chandolin et Saint-Luc. C'est Sara Steinert Borella, professeur de français à la Pacific University (Oregon, Etats-Unis) qui a préparé cette rencontre, avec l'aide d'Anne Deriaz. Le thème de ces quatre jours sera "Le voyage intérieur". "Nous allons essayer de comprendre à travers toutes les oeuvres d'Ella Maillart ce que nous pourrions appeler le voyage intérieur" indique Anne Deriaz. Les voyages en Afghanistan, en Inde, au Tibet seront abordés. De nombreuses personnalités ont déjà annoncé leur présence: le professeur Pierre Centlivres, de l'Institut d'ethnologie de l'Université de Neuchâtel, Miriam Gilou-Cendrars, la fille de Blaise Cendrars, Christian Lvowski, représentant l'Institut de dialectique bouddhique de Dharamsala en Inde. Inscriptions avant le 15 juin: Colloque Ella Maillart, cp.168, CH-1951 Sion (VS) Suisse.

Pascal Vuistiner

Renseignement: steiners@pacificu.edu tél: (503) 359-2113

 

Quelques livres de Ella Maillart

  • La Voie cruelle
    Editons Jeheber, Genève, 1952
    Editions 24 Heures, Lausanne, 1987
    Payot, Paris, (non illustré)

  • Oasis interdites -de Pékin au Cachemire
    Grasset, Paris, 1937
    Bertil Galland, Le Livre du Mois, Lausanne,1971
    Editions 24 Heures, Lausanne, 1983
    Payot, Paris, 1989

  • Ti-Puss ou l'Inde avec ma Chatte
    Editions La Tramontane, Renens, 1979
    Editions 24 Heures, Lausanne, 1991

 

Biographie d'Anne Deriaz

Anne Deriaz est née le 5 octobre 1939 à Baulmes, au pied du Jura vaudois, dans une famille de photographes dont l'ancêtre apprit la photographie avec Niepce de St-Victor, à Paris, en 1850 environ, alors qu'il rentrait d'un voyage en Nouvelle Zélande.

Son enfance est marquée par une grand-mère croyante, une mère laborieuse et un père à l'affût des levers de soleil et des orages qu'il photographiait.

Anne Deriaz se sépare de son milieu familial pour étudier l'histoire de l'art et la pédagogie à Lausanne puis à l'Université de Genève.

Elle épouse un réfugié politique d'origine hongroise avec lequel elle vit durant 14 ans. Le couple a deux enfants:

Esther Kiss, musicienne, vivant avec son mari Andrea Morreale et son fils Valério à Ostie / Rome.
Dora Kiss, danseuse et chorégraphe vivant avec son mari François Mützenberg, flûtiste et compositeur, leurs enfants Aloys et Callirhoé à Genève. Dora et François créent des spectacles de musique baroque et contemporaine.

 

Autres réalisations

Ecriture

Parution

  • Ceux qui voyagent dans la nuit, récit à compte d'auteur, 1994
  • J'ai cassé le verre de cristal, extrait, Revue Ecriture no 49,1997
  • Chère Ella, Elégie pour Ella Maillart, 1998, Actes Sud

Prix littéraires

  • 1969 Prix Hentsch de littérature française décerné par l'Université de Genève pour une nouvelle intitulée: Poule d'eau sur le Zuydersee (à paraître)

  • 1997 Participation au prix Georges Nicole, sortie parmi les 12 meilleurs lauréats pour une chronique en forme de triptyque intitulée: J'ai cassé le verre de cristal (à paraître) dont un extrait est publié dans la revue Ecriture No 49

A paraître

  • J'ai cassé le verre de cristal, chronique en forme de triptyque
  • Poule d'eau sur le Zuydersee, nouvelles
  • Après la nuit la plus longue, poésie
  • Le Roi pêcheur et la guerrre, conte
  • La princesse aux petits pas, conte
  • La légende de Cuchulain,théâtre
    (Musique de Dora Kiss et François Mützenberg)
  • Lettres à Maurice, sept ans d'une école alternative

Pédagogie
Ecole Dufuki ( 1982-1988) reconnue par le DIP vaudois en 1985

Création et direction d'une école pour des enfants en rupture scolaire.

  • But: redonner confiance à l'enfant pour qu'il choisisse lui-même d'apprendre.
  • Moyen: pédagogie globale et alternative basée sur l'expression du désir de l'enfant.
  • Lieu: le Vaud, 980 m. d'altitude, maison familiale au bord d'une rivière et à la lisière d'une forêt.

Expositions

  • Artistiquement vôtre, 1988

    Exposition à la maison de la culture de St-Gervais, Genève, dans le cadre d'un cours d'histoire de l'art donné à l'Institut d'Etudes sociales de Genève

    But
    - exposer des artistes qui n'avaient encore jamais exposés
    - sensibiliser les étudiants à différentes formes d'expression en dehors des valeurs commerciales


  • La Belle Inconnue, Genève 1990

  • Art et handicap, Salon International, Lausanne 1991

  • Exposition de peintures de personnes handicapées

    But : donner des moyens d'expression à des personnes exclues des normes sociales, écouter et décoder leur langage

  • Oiseaux migrateurs (Peintres en exil) 1994

    Exposition de peintures de requérants d'asile et de réfugiés, exposition itinérante en Suisse: Berne, La Neuveville, centre de Sornetan, Sierre, Martigny

 

Grandes lignes

Domaines de recherches et de réalisations

Littérature
Histoire de l'art
Pédagogie
Humanitaire: les réfugiés

Réflexion sur :

- différence et tolérance
- éthique et esthétique
- naissance et mort
- Dieu

Option principale

- Marcher à la montée

Combats

-Pour une patience