Lettres frontière
Lettres frontière - la Charte (principe et fonctionnement)
Le principe
Lettres frontière est réalisée par l'association transfrontalière Lettres frontière dont le but est d'initier et développer des échanges littéraires entre les régions de Rhône-Alpes et de la Suisse Romande.
Cette sélection correspond à une année de lectures croisées, réalisées par deux jurys de bibliothécaires, libraires et enseignants français et suisses.
Elle constitue le point de départ pour une saison de rencontres et d'animations en Rhône-Alpes et en Suisse Romande autour des auteurs sélectionnés et des éditeurs travaillant en région.
Les livres sélectionnés ont paru entre le 1er mars 2002 et le 28 février 2003
La sélection Lettres frontière
La Sélection Lettres frontière est un ensemble de dix ouvrages représentatifs de la création littéraire contemporaine et de la productionéditoriale des deux régions (cinq venant de la Suisse Romande et cinq de Rhône-Alpes)
Pour pouvoir être retenu dans la Sélection Lettres frontière, un livre doit :
- Etre un livre de fiction au sens large :roman, nouvelles, poésie, théâtre, récit, journal, autobiographie
- Etre écrit originellement en français (et non pas traduit)
- Etre écrit par un auteur, né et/ou résidant de Rhône-Alpes ou de la Suisse romande (ouvrages collectifs exclus)
- Et/ou être édité par un éditeur d'une des deux régions (rééditions exclues)
- Avoir été publié dans la dernière année (de mars à février de l'année suivante)
- Ne pas être un ouvrage posthume
La Sélection Lettres frontière de l'année fait l'objet d'un livret présentant livres et auteurs. Il est diffusé dans les bibliothèques, les librairies et les lieux du livres partenaires et lors de fêtes et salons du livre des deux régions (en particulier durant Lire en Fête et la Fureur de Lire)
Le fonctionnement
Deux jurys de professionnels (un en Rhône-Alpes et un en Suisse romande) rassemblent l'ensemble de la production d'une année pour leur région et effectuent un choix d'une série de dix ouvrages correspondants aux règles définies pour la Sélection
Les deux séries de dix livres sont échangées entre les deux jurys lors d'une réunion de présentation
Chaque jury sélectionne cinq livres parmi les dix livres proposés par l'autre jury
Les dix livres ainsi retenus (cinq en Rhône-Alpes et cinq en Suisse romande) constituent la Sélection Lettres frontière. Aux deux étapes de sélection, les livres doivent être lus par l'ensemble des membres du jury concerné
Lettres frontière a dix ans
Créé à l'initiative des bibliothèques de Genève, Annemasse et Thonon en 1994 pour faire découvrir les richesses littéraires de chaque côté de la frontière, Lettres frontière ne s'est pas écarté de son chemin depuis dix ans. Au fil du temps d'autres municipalités ont rallié le petit noyau de départ. En 2003, une association transfrontalière a été créée qui regroupe des membres suisses et français, on peut donc dire que le sillon a continué d'être creusé, élargi et que les graines semées tout au long de ces années ont germé, puis fructifié donnant à leur tour de nouvelles graines, c'est-à-dire de nouveaux projets et de nouveaux partenaires pour un public qui va s'accroissant.
Dix ans, c'est l'occasion de faire un bilan et de tracer de nouveaux itinéraires en explorant tout notre potentiel.
Côté bilan, il est positif tant par l'élargissements des partenariats qui va croissant aussi bien en Suisse et en Rhône-Alpes que par la qualité de leur implication.
En 2003 ,23 bibliothèques ont accueilli un des auteurs de la Sélection annuelle pour des moments d'échanges directs et sensibles entre des auteurs et des lecteurs qui découvrent des textes. Car c'est bien cela le but ultime de Lettres frontière : que des lecteurs découvrent des textes d'auteurs contemporains de qualité.
Côté perspectives, ce but nous amène a diversifier les publics et les partenaires, entre autre avec les enseignants et les étudiants.
Nous souhaitons aussi poursuivre ce travail de fond tout au long de l'année en produisant des outils d'information à destination des professionnels et du grand public : exposition itinérante, répertoire des Sélections, développement du site internet.
En 2004, nous avons réalisé des chroniques pour France Bleu Pays de Savoie et nous entendons diversifier ce type de partenariat avec d'autres médias en Suisse et en France pour continuer à "ouvrir la frontière".
Les rencontres organisées dans les bibliothèques affiliées sont aussi un point important du développement de Lettres frontière. Dans ce domaine, il nous faut mieux accompagner les organisateurs dans l'accueil des écrivains et dans l'information du public pas uniquement pour avoir plus de public, mais aussi et surtout pour que ces moments de rencontres soient encore plus fertiles et stimulants. Quand un auteur repart enrichi, dopé dans son envie d'écrire, quand des lecteurs attendent avec impatience le prochain livre de l'écrivain rencontré ou osent s'aventurer vers des lectures moins évidentes, là on peut dire que le dynamisme et les finances investies sont fructueux.
Bien entendu, les moments festifs de Lettres frontière où tout les acteurs sont présents, écrivains, lecteurs, personnalités officielles comme pour la Présentation de la Sélection, ou la remise du Prix transfrontalier Lettres frontière, tout cela doit continuer et embellir pour éclairer le travail de fond et lui permettre de se faire dans de bonnes conditions.
L'association Lettres frontière est pourvu de tant d'énergies consenties par les écrivains, les bibliothécaires, lecteurs, journalistes que l'aventure promet d'être encore longue. Tant mieux !
Entretien avec Pascale Debruères, coordinatrice générale de Lettres frontière
- Le Culturactif : De quel constat, de quel manque ou de quel désir est née l'initiative de Lettres frontière en 1994?
- Pascale Debruères : L'envie était celle d'un partage littéraire transfrontalier.
Un premier constat était la difficulté de trouver des livres suisses en France. Le problème était récemment encore soulevé par la Tribune de Genève : la déferlante éditoriale française tend à étouffer les possibilités des éditeurs suisses.
Parallèlement, nous ressentions la nécessité de faire connaître l'existence d'écrivains de valeur en Rhône-Alpes, et de donner à lire leurs livres. Le problème des Rhône-Alpins est analogue à celui des Suisses : c'est celui d'une région marginale par rapport à la métropole.
- Quel est le critère pour qu'un livre soit pris en considération par Lettres frontière? L'origine de son auteur? Son lieu de résidence? Son lieu d'édition? Ou pour le dire autrement: quelle est votre idée de l'enracinement local? Affaire de substrat culturel, de présence quotidienne, ou d'affinité à un lieu?
- Tous les trois mon capitaine ! En 2003, quatre livres de la sélection étaient édités chez Gallimard, et nous avons reçu à ce sujet un mail anonyme très fâché. Or il ne s'agit pas d'opposer Paris et d'autres zones géographiques dites " provinciales ", mais justement de dépasser ces clivages. Le choix d'Eric-Emmanuel Schmitt comme lauréat a fait bondir beaucoup de monde ; mais même s'il est célèbre et édité à Paris, il est lyonnais, et il côtoyait Caroline Schumacher, qui en termes de notoriété était alors aux antipodes.
- Votre projet laisse entendre que la frontière politique est de fait une barrière pour la diffusion des livres... Comment se manifeste cette barrière? Lorsque vous avez décidé de la franchir, avez-vous rencontré des obstacles spécifiques?
- Très prosaïquement, passer la douane avec des livres, c'est compliqué ! Faire une mise en place dans une librairie outre frontière requiert d'un éditeur des compétences, de l'énergie, et une capacité financière certaine, surtout pour les suisses. Certains pensent que les éditeurs suisses n'ont pas forcément la volonté de sortir d'un cocon, et peuvent se le permettre grâce au subventionnement. Mon avis est que ça n'est pas aussi simple.
- Pourriez-vous expliquer et commenter le système de sélection des livres ?
- Il existe deux jurys distincts, l'un suisse, l'autre français. Fin mars, chaque jury a sélectionné dix livres de sa région, qu'il donne à lire à l'autre jury. Chaque jury se penche alors sur les dix livres issus de l'autre région et en choisit cinq. Le choix du lauréat se fait en commun, parmi ces dix finalistes. Les discussions de cette dernière étape permettent des confrontations très intéressantes entre les deux jurys. Des différences de perception apparaissent à travers les années. On voit se dessiner des lignes : ainsi les romans historiques semblent plus en faveur du côté Suisse. Les français sont plus prompts à promouvoir un style " déjanté ". Quand le jury suisse leur en propose néanmoins, ils sont presque toujours preneurs : comme avec Denis Guelpa, Eugène, Anne-Lou Steininger, Noëlle Revaz
- Lettres frontière croit manifestement à l'enracinement local d'une manifestation, et témoigne d'une volonté de construire une relation durable entre celle-ci et son public. Ce public a-t-il changé en dix ans? Les participants aux lectures actuelles sont-ils des gens toujours différents, ou un public fidélisé?
- Le terme de manifestation me pose problème
Bien sûr, il y a des manifestations dans le cadre de Lettres frontière, mais Lettres frontière n'est pas une manifestation : c'est une organisation qui travaille tous les jours et tous les mois de l'année, sur le long terme, pour produire des outils de connaissance à disposition des professionnels (comme la plaquette que nous éditons) et du public (par exemple l'exposition qui va bientôt tourner dans les bibliothèques).
Si le public a changé ? Chaque année, il se passe de nouvelles choses, on reçoit de nouveaux commentaires, et il faut les engranger pour progresser. Nous sommes en perpétuel changement. Selon les lieux, nous avons eu des publics importants ou tout petits - ce qui ne préjuge pas de la qualité de la rencontre. Globalement, le public augmente. Une fois que la sélection est définie, en juin, nous faisons une " tournée marathon " : nous allons en Valais, sur Vaud, à Genève, en Savoie, à Lyon,
, présenter aux bibliothécaires (et un jour aux libraires
) - la sélection. Nous les engageons à promouvoir ces livres auprès des lecteurs. Les bibliothécaires mettent alors sur pied des groupes de lecteurs, qui lisent ces livres et se rencontrent dans les différentes structures pour en discuter. Ce public là aussi augmente. Certaines de ces bibliothèques ont des groupes de trente lecteurs ! Il y a des fidèles, et des gens qui viennent sporadiquement. Le nombre de bibliothèques engagées ne cesse d'augmenter.
- Ces groupes de travail font tomber des barrières et des préjugés d'élitisme autour de la littérature, mais pas de façon idiote. Ces lecteurs sont parfois des gens qui viennent par curiosité, et ne sont pas de grands lecteurs ni des gens de lettres. Certains rentrent chez eux, partagent leur intérêt, et reviennent avec des amis. Il se construit ainsi un lien social autour de ces discussions littéraires.
Quant aux rencontres avec les auteurs qui s'organisent dans ces bibliothèques, nous avons entendu maintes fois une remarque particulièrement réjouissante: certains lecteurs estiment qu'il est surtout intéressant de rencontrer les auteurs de livres qu'ils n'ont pas aimé ! C'est donc choisir d'engager un débat, tout en reconnaissant un rôle à l'écrivain.
Bien sûr, il faut du temps pour expliquer, pour faire comprendre. Notamment aux élus, qui semblent parfois craindre le contact avec des professionnels du livre, dans lequel les limites toutes naturelles de leurs compétences dans ce domaine apparaîtraient plus qu'ils ne le souhaitent. En outre, le milieu politique recherche souvent la visibilité et le faste. C'est important aussi pour nous : nous avons aussi besoin de reconnaissance, de nous montrer de belle façon. Mais on achoppe avec les politiques sur leur besoin parfois démesuré de faste, au détriment du travail de terrain. A nous aussi d'y réfléchir.
- D'autres projets littéraires apparus récemment investissent le "créneau" de la frontière franco-suisse
- Plus il se passe de choses, mieux ça vaut ; le problème étant de ne pas perdre de l'énergie, voire de se concurrencer, notamment au niveau des financements. Par rapport à Saute-frontière, par exemple, nous sommes complémentaires. Nous n'avons pas de volonté hégémonique ou d'image. Les rivalités éventuelles ont parfois à voir avec les égos des organisateurs. Il faut parvenir à échanger avec les autres manifestations. L'ARALD (Agence Rhône-Alpe pour le Livre et la Traduction), la direction régionale des affaires culturelles (émanation régionale du ministère de la culture) et la Région Rhône-Alpes a fait un gros travail de réflexion. Il a débouché en 2001 sur une publication toute petite mais précieuse, la Charte des missions de service public des manifestations de promotion du livre et de la lecture en Rhône-Alpes ; on y définit les responsabilités spécifiques des divers métiers du livre, dans laquelle les manifestations littéraires sont inclues. Un exemple : tout le monde s'accordait à dire que les relations avec la presse sont difficiles et nécessitent d'excellentes compétences ; à mon sens, il serait très positif d'avoir un même attaché de presse au service de plusieurs manifestations. Tout le monde ne partage pas cet avis, mais je crois que la synergie serait très renforcée.
Propos recueillis par FB pour le Cultur@ctif
Lettres frontière, édition 2004 : La Sélection
Chaque année depuis 10 ans, des bibliothécaires et des libraires lisent l'ensemble de la production littéraire de Rhône-Alpes et de Suisse romande. Ils retiennent ensuite dix titres (5 en RA et 5 en Suisse romande) pour la Sélection Lettres frontière qui sera présentée tout au long de la saison au public par le biais de rencontres avec les auteurs, d'une exposition itinérante dans les bibliothèques et les librairies des deux pays.
La Sélection Lettres frontière 2004 : place aux petits nouveaux !
Roman, théâtre, poésie, récit, tous les genres sont représentés dans la Sélection de cette année qui fait la part belle aux livres écrits par des auteurs nouveaux ou encore peu connus.
On y trouve aussi une large palette d'émotions ; de la rage la plus violente pour parler d'un père définitivement fasciste, de la tendresse pour évoquer un portrait de famille, de la retenue pour parler de poésie ; la sobriété et l'intensité pour parler de prisons et de ceux qui y vivent
Un tonique portrait de femme en Arabie Saoudite qui nous est offert par une jeune auteure dont c'est le premier roman côtoie les souvenirs apaisés d'une expérience adolescente dans la fin des années trente.
Il faudrait aussi parler de cette magistrale construction pour décrire une région qui se meurt
et de tant d'autres choses qui font de la Sélection Lettres frontière 2004 une belle plongée en littérature.
Tous les auteurs seront présents le 22 octobre prochain lors de la journée professionnelle à Annemasse
Les auteurs de la Sélection Lettres frontière 2004
Carlos BAUVERD (proposé par la Suisse romande)
Post Mortem : lettre à un père fasciste, Phébus
Enzo CORMANN (proposé par Rhône-Alpes)
Cairn, Minuit
Benoît DAMON (proposé par la Suisse romande)
Un grain de pavot sous la langue, Gallimard L'Arpenteur
Philippe DENIS (proposé par la Suisse romande)
Nugae, La Dogana
Carine FERNANDEZ (proposé par Rhône-Alpes)
La servante abyssine, Actes Sud /Aventure
Thierry HESSE (proposé par Rhône-Alpes)
Le cimetière américain, Champ Vallon
Jean-Michel OLIVIER (proposé par la Suisse romande)
L'enfant secret, L'Age d'homme
Gilles ROZIER (proposé par Rhône-Alpes)
Un amour sans résistance, Denoël
Jane SAUTIERE (proposé par Rhône-Alpes)
Fragmentation d'un lieu commun, Verticales
Yvette Z'GRAGGEN, (proposé par la Suisse romande)
Un étang sous la glace, L'Aire
L'Usage des mots : le 23 octobre 2004 une journée tout public pour parler de littérature et de frontière
Chaque année depuis 10 ans, les membres des jurys lisent l'ensemble de la production littéraire de Rhône-Alpes et de Suisse romande. Ils sélectionnent ensuite dix titres (5 en RA et 5 en Suisse romande). Ces lectures croisées entre deux régions constituent un formidable laboratoire d'observation. S'il est toujours vrai que la littérature se doit d'accéder à l'universel, il n'en demeure pas moins que l'on écrit à partir d'un matériau propre à chacun : sa langue coutumière, sa sensibilité, ses origines culturelles et parfois géographiques.
Pour fêter les 10 ans de Lettres frontière, nous souhaitons donc donner la parole à ceux font les livres et à ceux qui les reçoivent pour éclairer cet Usage des mots de part et d'autre de la frontière. Nous souhaitons aussi donner à lire et à entendre une multiplicité de pratiques de cette langue, chaque auteur façonnant son texte en puisant dans le même creuset.
L'usage des mots
Le programme de la journée est conçu de façon à permettre aux visiteurs de participer soit à l'une des deux demi-journées, soit à l'ensemble de la journée.
SAMEDI 23 OCTOBRE 2004
Lieu : Salle communale de Plainpalais Genève Entrée libre
-9h30 : accueil des participants
-9h45-10h15 : "Les conditions de la création littéraire en Suisse romande et en Rhône-Alpes : petit état des lieux quantitatif " avec Daniele Maggetti, Directeur de Centre de recherches sur les Lettres romandes et Philippe Camand, chargé de mission Vie littéraire à l'Agence Rhône-Alpes pour le Livre et la Documentation.
-10h30-11h15 : "Une voix littéraire, deux langues de traduction". L'écrivain Christian Zehnder en dialogue avec Marion Graf (CH) et Pierre Deshusses (F), traducteurs de langue française.
Lectures croisées en présence de l'auteur. Animée par Irene Weber-Henking, Directrice du Centre de traduction littéraire, Lausanne
-11h30-12h15 : "de l'impact des origines géographiques : les textes littéraires sont-ils égaux devant la critique?"
avec Louis Philippe Ruffy, journaliste, Marlyse Piétri des Editions Zoé, Pascale Kramer, écrivain, Patrick Beaune des Editions Champ Vallon
Table ronde animée par Philippe Jean Catinchi, journaliste
-de 14h à 18h : " un auteur et son texte : conversation autour d'une écriture" Chaque conversation dure environ 45mn. Les auteurs sont choisis pour leur "voix" particulière dans l'ensemble des livres sélectionnés.
-14h Claudie Gallay en conversation avec Philippe Jean Catinchi
-15h Michel Layaz en conversation avec Daniele Maggetti
-16h Pierre Charras en conversation avec (à confirmer)
-17h Catherine Safonoff en conversation avec Louis Philippe Ruffy
Non-stop :
- expo-vente de livres des 10 années et des éditions Champ Vallon et Zoé.
- expo Lettres frontière : 10 ans de Sélections
Partenaires, structures d'accueil et mécènes
Ils lisent, ils accueillent les auteurs de Lettres frontière
en Suisse Romande
Les bibliothèques municipales de Carouge, Nyon, Epautheyre, Versoix, Vouvry
Les bibliothèques municipales de Genève : Ge-La Cité, Ge-La Jonction, Ge-La Servette, Ge-Les Eaux Vives, Ge-Les Miroteries, Ge-Les Pâquis, Ge-Saint Jean,
La bibliothèque Forumeyrin,
Les médiathèques du Valais-Saint-Maurice, de Monthey, la bibliothèque-médiathèque de Sierre et La Bibliothèque Régionale Virtuelle (Anniviers, Chalais et Vercorin, Crans-Montana, Gröne, Sierre).
La librairie du Rameau d'or, la librairie Payot de Genève
La bibliothèque cantonale universitaire de Lausanne,
La Bibliothèque Régionale Virtuelle (Anniviers, Chalais et Vercorin, Crans-Montana, Gröne, Sierre).
en Rhône-Alpes
Les bibliothèques municipales d'Allonzier-La-Caille, Annecy, Annemasse, Chignin, Grenoble, Evian Les Bains, Habère-Lullin, Les Houches, La Léchère, Lyon, Marignier, Mercury, Morzine, Roanne, Rumilly, Saint-Etienne, Servoz, Thonon Les Bains, Thyez, Villard sur Thônes, Ville la Grand, Arêches, Hauteluce, Albiez-Montrond, Les bibliothèques de Bloye, Bonne, Bozel, Cervens, Cordon, Cuvat, Habère Poche, Lovagny, Perrignier, Virylire à Viry, les associations Lire à Saint-Etienne, Page Blanche et la Librairie Imaginaire à Annecy,
Les Lycées la Présentation de Marie à Saint-Julien en Genevois, le Lycée de l'Albanais à Rumilly.
Lettres frontière est réalisé avec l'aide de : l'ARALD (Agence Rhône-Alpes pour le Livre et le Documentation), Bibliomédia Suisse romande, le Centre de Recherches sur les Lettres Romandes, le Centre de Traduction littéraire de Lausanne, Savoie biblio.
Lettres frontière bénéficie du soutien financier des Villes d'Annemasse, Genève, Nyon, Saint-Etienne, Thonon les Bains, du Canton du Valais, de la Médiathèque du Valais, de l'Assemblée des Pays de Savoie, de la Région Rhône-Alpes, du Centre national du Livre, du Ministère de la Culture et de la Communication (Direction régionale des Affaires culturelles Rhône-Alpes), de l'Etat de Vaud (Bibliothèque Cantonale Universitaire de Lausanne)
Mécénat
- Loterie Romande
- Pour-cent culturel Migros
- Programme communautaire INTERREG IIIA France-Suisse 2000-2006
Contact
Pour tout renseignement :
Association transfrontalière Lettres frontière Pascale Debruères 06-85-47-81-13
infos@lettresfrontiere.net
Le site : www.lettresfrontiere.net
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