Colui che sente la goccia di sangue
- Si confessi!, Vallesano di Provenza!
- Ho sempre temuto di far morire qualcuno. Quando amavo i miei
pensieri erano assassini. Questessere viveva e in compenso
questaltro deperiva.
- Ebbene, è il sortilegio con lorrore in cambio!
- Non è colpevole, mai, virilità.
- Lei è turbato nelle sue montagne!
- Ho lottato con langelo in corpo, col diavolo nel cuore.
E rotonda e innocente, la terra.
Contro di lei, entra tu nella notte.
Notte che notte disegna, rivolo d'ombra tra i tuoi seni. Le tue
labbra succhiano un po' di trasparente nerità. Oh! Come
al galoppo vanno i nostri petti! Ti rivolgevo canzoni per andarmene
tranquillo a seppellire il tuo corpo sotto il mio.
- Vieni!
- Ma dove ?
D'improwiso i tuoi seni son lontani dal rifugio delle mie mani.
Ma non so piangere d'amore senza sorridere. Tutto sommato, ho
scritto il mio epitaffio :
"Ewiva la fuga!"
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Celui qui entend la goutte de sang
- Confessez-vous, Valaisan de Provence !
- Je craignais toujours de faire mourir quelqu'un. Mes pensées
étaient meurtrières quand j'aimais. Tel être
vivait et en face tel autre dépérissait.
- Eh bien, c'est l'envoûtement avec le choc en retour !
- La virilité n'est jamais coupable.
- Vous êtes troublés dans vos montagnes !
- J'ai lutté avec l'ange au corps, avec le diable au cur.
Elle est ronde et innocente, la terre.
Contre elle, entre dans la nuit.
Nuit dessinant la nuit, la rigole d'ombre entre tes seins. Tes
lèvres sucent un peu de noirceur transparente. Oh ! comme
nos deux poitrines galopent ! Je t'adressais des chansons pour
aller tranquille enterrer ton corps sous le mien.
- Viens !
- Où ça ?
Soudain tes seins sont hors du gîte de mes mains. Mais je
ne sais pleurer d'amour sans sourire. Réfléchissant
à tout j'ai écrit mon épitaphe :
Vive la fuite
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