Au déclin de lété
Dans lherbe je me suis allongée
Pour sentir lautomne arriver
Mes pensées vagabondes
Bulles légères sans amertume
Une à une sen sont allées
Desserties de lhabitude
Au bout de leur liberté
Déchirure
Tout doucement jai compris
Que le deuil était accompli
* * *
Lhomme de 50 ans
A mal à sa vie
Elle goutte à goutte
Dans le temps qui fuit
Lhomme de 50 ans
Erre dans le désert
Et quête en vain loasis
Il a tant cherché
Quil est épuisé
Et se laisse aller
Un ruisselet jailli
Filet deau salée
Il boit ses larmes
Jusquà se saouler
Il sendort enfin apaisé
Les yeux clos
Sur son passé