L'antichambre
Dans l'antichambre de la mort,
Quand la lumière ténébreuse
Vous propulse au fin fond de l'abîme,
Au bord du gouffre,
Au point de non retour,
Néant sans âme et vide de sens,
Le noir apparaît soudain si limpide
Qu'il vous trace le chemin à suivre,
Vous libère d'un fardeau.
Oui, en ce lieu, en cet instant,
Les ombres ont des visages,
Les intérrogations trouvent des réponses.
La souffrance est un cap du passé,
Place à la renaissance d'un élan brisé.
Le noir nous a éclairé.
© Cyril Suquet
Septembre 1998
suquet@poly.polytechnique.fr
Page créée le 23.03.00
Dernière mise à jour le 23.03.00
|