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Les rêves se meurent

Et les rêves toujours s'évanouissent
Dans la même aube matinale
Et des jours entiers je me glisse
Entre deux songes, les yeux mescals

La tête ailleurs, à corps perdu
L'intense désir de repartir
Sur mon étoile tu es venue
Juste le temps de ce sourire

Quand la lumière perce cruellement
Le doux murmure d'un peut-être
Nous revoilà péniblement
Sur la terre ferme et sans fenêtres

Des oiseaux planent dans le lointain
Et le soleil m'arrache le coeur
Tu ne viendras pas sur mon chemin
Car il fait jour, les rêves se meurent.

© Katia

 

Page créée le 18.01.02
Dernière mise à jour le 18.01.02

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