Estuaires
Boris Vianin
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Il est trop tard
Après la tempête
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Des traces dans la neige me disent
que tu as passé par-là.
Le ciel se reflète dans les collines irisées
Et de pâles nuages défilent à
lhorizon
Nostalgie des paysages intérieurs
Encre pourpre de la nuit
Je frémis à lidée de te
voir apparaître
A chaque contour
Au coin de chaque rue
De cette ville infinie dans laquelle je mégare
En pensant à toi
Si fort que même les lieux lugubres et hostiles
Deviennent splendides
Le souvenir est si fort
Que jen tremble
Comme leau qui glisse sous le cygne
Comme la lune qui efface les étoiles
Comme un vent qui effleure les roses endormies
© Boris Vianin
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créée le 01.03.02
Dernière mise à jour le 01.03.02
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