Mikhail Chichkine
Notice biographique
- Bibliographie - Deux heures moins dix
Notice
biographique |
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Né en 1961 à Moscou, Mikhaïl Chichkine y a étudié l'anglais et l'allemand à la Haute Ecole Pédagogique. En 1994, il épouse Franziska Stöcklin, slaviste zurichoise établie à Moscou, qui deviendra sa traductrice. Le couple s'installe à Zurich en 1995. Après avoir travaillé comme enseignant, traducteur et interprète, Chichkine se consacre aujourd'hui à l'écriture. Son ouvre est traduite en plusieurs langues, et il est le seul écrivain russe a voir reçu les trois plus prestigieux prix littéraires de son pays pour deux livres, La Prise d'Izmaïl et Le Cheveu de Vénus .
Le Cheveu de Vénus , son dernier roman traduit en français, fait alterner les personnages, les lieux et les genres narratifs. Par son ampleur, il aborde un large spectre de thèmes et de problématiques tandis que sa langue virtuose joue sur plusieurs registres. Un «magma souverainement maîtrisé» où affleurent les grands noms de la littérature russe (lire la critique).
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Bibliographie |
Selon l'usage russe, les romans de
Chichkine ont paru dans une "grosse revue" (ici,
la revue moscovite Znamya), avant d'être repris en volume
par un éditeur. De là, la double indication
d'éditeur et de date qui intervient parfois. (Ndlr)
Vsekh ozydaet odna noc (Omnes una
manet nox), in Znamya 1993/7-8; Moskva, Vagrius,
2001. |
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"Urok kalligrafii", in Znamya
1993/1.
Traduction : "La leçon de calligraphie", traduit
par Christine Zeytounian-Beloüs, in: Les Fleurs
du Mal russe, Anthologie de la nouvelle littérature
russe, Paris, Albin Michel, 1997. |
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Slepoy musykant, Znamya, 1994/1. |
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"Willkommen in Z", übersetzt
von Franziska Stöcklin, in Küsse und eilige
Rosen / Die fremdsprachige Schweizer Literatur,
Zürich, Limmat, 1998. |
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Russkaya Sveycariya / Literaturno-istoriceskiy
putevoditel, Zürich, Pano, 2000.
Traductions
Die russische Schweiz, übersetzt von Franziska
Stöcklin, Zürich, Limmat, 2003.
La Suisse russe, traduit du russe par Marilyne Fellous, Ed. Fayard, 2007. Prix du canton de Zürich 2000 |
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Vzyatie Izmaila, in Znamya,
1999/10-11-12; Moskva, Vagrius, 2000.
Traduction :
La Prise d'Izmail, traduit par Marc Weinstein,
Paris, Fayard, 2003. |
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Montreux-Missolunghi-Astapowo.
Auf den Spuren von Byron und Tolstoj : eine literarische
Wanderung vom Genfer See ins Berner Oberland, übersetzt
von Franziska Stöcklin, Zürich, Limmat, 2002.
Traduction :
Dans les pas de Byron et Tolstoï : Du lac Léman
à l'Oberland bernois, traduit par Colette Kowalski,
avec les photos de Yvonne Böhler, Noir sur Blanc,
2005. |
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Capelvenere, traduzione e cura di Emanuela Bonacorsi.
Traduction : Le cheveu de Vénus, Editions Fayard, 2007. |
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Lezione di calligrafia, Roma, Voland, 2009. |
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Deux heures moins dix, traduit du russe par Nicolas Véron,Noir sur Blanc, 2012 |
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Deux heures moins dix |
"Une branche, dans une bouteille d'eau, donne des racines. Comme elles n'ont rien à quoi s'agripper, elles s'agrippent les unes aux autres." Au premier abord, tout paraît simple. Sacha, Volodia. Une datcha. Un premier amour. Des lettres. Mais le destin n'aime pas les choses simples. Un papier glissé dans une enveloppe fait tout voler en éclats : Volodia part à la guerre, au loin. Le passé se mêle au présent, les sensations aux souvenirs : un été dans la campagne, les aventures d'un pilote arctique, une montre d'enfant arrêtée à deux heures moins dix, une éléphante d'hiver, la prise d'une ville chinoise, les soldats blessés, sanglants... Les questions sont éternelles, la guerre, la famille, l'absence, la solitude, le bonheur, mais les amants vont à la rencontre l'un de l'autre, cherchant à réinventer, dans l'espace de la correspondance, le lien temporel qui a été brisé.
Né à Moscou en 1961, Mikhaïl Chichkine est le seul écrivain à avoir reçu les trois plus prestigieux prix littéraires russes, pour La Prise d'Izmaïl (Booker Prize 2000) et Le Cheveu de Vénus (Bolchaïa Kniga et National Bestseller 2006). Il est également l'auteur de Dans les pas de Byron et Tolstoï (Noir sur Blanc, 2005) et de La Suisse russe (Fayard, 2007). Il vit entre la Russie et la Suisse.
Deux heures moins dix, traduit du russe par Nicolas Véron,Noir sur Blanc, 2012
Page créée le 29.01.04
Dernière mise à jour le
30.04.12
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