Quentin Mouron est né le 29 juillet 1989, à Lausanne. Les ambitions professionnelles de son père, l'artiste peintre Didier Mouron, débordent rapidement les frontières suisses, et la famille s'envole, en 1992, en direction du Québec, où ils resteront jusqu'en 2001. Quentin Mouron passe donc une enfance solitaire, laissé à ses rêveries, en plein coeur de la forêt québécoise. En 1998, Quentin Mouron acquiert la nationalité canadienne.
De retour en Suisse en 2001, avec sa famille, Mouron est scolarisé à Oron-la-Ville, avant de commencer son Gymnase à Lausanne (2004), à la Cité. L'année suivante, il met ses études entre parenthèse et entreprend un premier voyage d'un an aux USA, où il se rend pour la première fois dans le désert, et commence à en prendre la mesure : si les forêts le séduisent, c'est dans ces grands espaces ouverts et arides que sa solitude peut s'épancher à son aise. En 2006, Quentin rentre en Suisse et termine le gymnase trois ans plus tard.
Mais alors que ses camarades se dirigent vers les universités de Suisse ou d'ailleurs, Quentin, veut une nouvelle fois réitérer l'expérience du désert – il s'envole pour la Californie. Il y restera un an, et traversera plusieurs fois le continent américain. De retour, il décide de s'inscrire à l'université de Lausanne, où il étudie actuellement le français moderne et la philosophie.
Quentin fait très tôt ses premières « rencontres littéraires », et dévore au hasard, Voltaire, Nietzsche, Sade, Proust ou Oscar Wilde. De même, il prend rapidement la plume, et écrit ses premiers poèmes dès l'âge de quatorze ans. Avec le temps, son goût littéraire s'affine, son écriture aussi. Sa bibliothèque s'agrandit, gardant une place importante pour les oeuvres de Céline et d'Antonin Artaud, pour les romans de Dostoïevski et la pensée d'Edmond Husserl. Quentin écrit des nouvelles, des poèmes, et, finalement, tente l'aventure du roman pour donner le très bel écrit : « Au point d'effusion des égouts ».
|