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Suzanne
Deriex / La Tourmente (Un Arbre
de Vie, tome III) |
ISBN 2-88241-111-1
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Un Arbre de Vie s'ouvre sur un
deuil : Elisabeth-Antoinette von Gonzenbach perd sa
mère à l'âge de sept ans. Elle grandit
aux deux châteaux de Hauptwil, où les bonnes
relations familiales soutiennent le commerce des toiles.
Très douée pour le dessin, c'est pourtant
le chant et le clavecin qu'elle étudie à
Lyon. Elle épouse le banquier et négociant
David-Emmanuel Develay, bourgeois de Genève,
originaire d'Yverdon, dans le Pays de Vaud humilié
par trois siècles d'occupation bernoise. Leurs
deux premiers enfants naissent à Genève,
ville indépendante, d'avant-garde, florissante,
surpeuplée, convoitée. Une tentative de
révolution échoue : les armées
bernoise, sarde et française occupent la ville.
Les Develay suivent leurs amis en exil et fondent avec
eux la Colonie suisse de Constance. Aux approches de
la Révolution française, Genève
décrète une amnistie et rappelle bannis
et exilés. Les Develay y affronteront de nouveaux
troubles sociaux et des difficultés financières.
La situation devient dramatique quand David est atteint
dans sa raison par une maladie incurable et gravissime,
la porphyrie. Il quitte Genève pour Yverdon.
La libération du Pays
de Vaud tant attendue sert de prétexte à
l'invasion française et au pillage. Quel sera
l'avenir de la famille d'Elisabeth en Suisse orientale,
celui de David et de ses enfants en Pays de Vaud ? Quel
sort attend la République helvétique devenue
le champ de bataille de l'Europe.
Née à Yverdon, Suzanne
Deriex a suivi des études de théologie
et de mathématiques à Lausanne et à
Bâle. Outre des pièces radiophoniques,
des articles et des nouvelles, elle a publié
huit romans. Mariée, mère de trois fils,
Suzanne Deriex vit à Cully. Après Un
Arbre de Vie (1995) et Exils
(1997), La Tourmente
est le troisième tome d'une série retraçant
l'existence de sa famille paternelle, de génération
en génération, au travers des événements
historiques de la Suisse et de l'Europe.
Suzanne Deriex, La Tourmente
(Un Arbre de Vie, tome III), roman, Ed. Bernard Campiche,
2001
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Extrait de Presse
Suzanne Deriex / La Tourmente
(Un Arbre de Vie; tome III)
Les trois tomes d'Un Arbre de
Vie constituent non seulement l'histoire d'une famille
au travers des événements de Suisse et
d'Europe, mais aussi la chronique vivante et imagée
de cette époque...
... On aime ce style lapidaire,
ce présent narratif, comme, par la suite, cet
épisode au "Désert" avec Jean-Théodore
Rivier et cette conclusion optimiste et émouvante
: "Ne craignez pas d'avoir mis des enfants au monde,
quel que soit leur destin"...
Georges-A. Nippell
Chronique de Lavaux
A propos de Un Arbre de Vie
(tome I) et de Exils (Un Arbre de Vie; tome II)
... En l'occurrence, ce n'est
pas seulement le gigantisme de l'oeuvre qui en impose.
Une saga familiale pourrait se résumer à
une énumération de lieux, de dates, de
mariage, de décès, de naissances. Ce serait
sans compter avec le talent de Suzanne Deriex qui sait
donner vie aux personnages et aux époques, qui
à travers le verbe paraît sans cesse s'interroger
sur le mystère de l'existence. Si fresque il
y a, elle est émaillée de croquis subtils
et de fines aquarelles. Ses livres valent autant pour
la saisie des grandes mutations d'une époque
que pour telle évocation de l'héroïne
prêtant l'oreille au chant d'un oiseau...
René Zahnd
... Qui a lu Un Arbre de Vie
se retrouvera en pays de connaissance dès les
premières pages du nouvel ouvrage de Suzanne
Deriex, Exils. Les deux livres appartiennent au même
projet : une trilogie qui décrit l'histoire d'une
famille, de génération en génération...
... Une fois encore, Suzanne
Deriex a installé dans nos mémoires quelques
figures marquantes. Une fois encore, elle est entrée
dans la chair de l'histoire des êtres humains
qui sont à la fois ses artisans et ses pantins.
Et surtout, ce livre, comme le précédent,
est habitué par un profond sentiment d'amour
et de pitié. Celle qui écrit ne prononce
aucun jugement. Elle cherche à faire la lumière,
à élucider la complexité du monde.
Elle cherche à comprendre.
René Zahnd
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Lily
Kopitopoulos / Erda-Martine - Histoire
d'une vie |
ISBN 2-88241-113-8
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Erda-Martine:
Sur terre en mars
Je savais qu'un jour je l'écrirais,
mon histoire. Aux Etats-Unis, elle avait intéressé
quelques journalistes et l'un d'entre eux en avait fait
le récit dans le New Yorker Magazine. A la lecture,
je me rendais compte que les faits étaient là,
que les dates étaient précises (autant
qu'on pouvait s'en souvenir). J'avais travaillé
avec la journaliste pendant quelques semaines. Mais
ce qui me paraissait essentiel dans mon histoire ne
l'était pas à ses yeux et je ressentais
une frustration. Pour elle, c'étaient les faits
qui importaient, l'attribution des événements
à une époque précise, informer
de ce qui s'était passé à une époque.
Pour moi, il s'agissait de bien autre chose. Je voulais
parler de mon vécu à travers cette histoire,
rendre compte de toutes ces émotions.
C'est dans la canicule d'été
que je me décide à retourner dans ce passé.
Il me faut pour cela forcer ma mémoire à
restituer ce qu'elle a enfoui.
En fait, je suis un peu embrouillée,
j'ai le sentiment que je me disperse. Je lis, j'écris,
je retourne à la lecture et, pendant que je lis,
je regrette de ne pas écrire. Je ne veux pas
être une sangsue, prendre les mots des autres
et m'en inspirer.
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Je me rappelle avoir lu cette
phrase : Ne décris pas, montre. Comment s'y prend-on
pour "montrer", quand les pensées se
bousculent, se dispersent avant qu'on ait eu le temps
de les attraper ? J'ai tout le temps et, bien ou mal,
je veux montrer. Nombrilisme ? Exhibitionnisme? Quelle
importance, je suis de passage, comme vous tous, sur
la terre, pourquoi ne laisserais-je pas une petite trace
?
Adoptée à sa naissance
- elle ne l'apprendra qu'à l'âge de huit
ans -, Lily Kopitopoulos part, à près
de cinquante ans, à la recherche de sa mère.
Une petite annonce publiée dans un journal américain
parvient à Else Blangsted, une monteuse de musique
renommée d'Hollywood (elle a travaillé,
entre autres, avec Michel Legrand, Quincy Jones, Robert
Redford, Steven Spielberg...), et:
Le 15 octobre 1984, à
trois heures et demie du matin, le téléphone
sonna. Je décrochai, j'étais à
ce moment-là assise dans mon lit. "Allô
?" Un son continu, épais, soufflait dans
mon oreille, l'appel venait de loin. Je ne bougeais
plus. Puis, d'une voix profonde, lente, une femme me
parlait :
- C'est toi, Lily ?
- Oui !
- Ici c'est ta mère de Los Angeles, pardonne-moi,
les nurses m'avaient dit que tu étais morte.
Erda-Martine évoque l'obstination
d'une enfant à retrouver ses origines et la "renaissance"
d'une adulte.
Lily Kopitopoulos, Erda-Martine,
Histoire d'une vie, Ed. Bernard Campiche, 2001
Extrait de presse
Lily Kopitopoulos / Edra-Martine
(Histoire d'une vie)
Déjà un succès
de librairie : 1'000 exemplaires vendus en trois semaines
C'est une petite fille qui apprend
à l'âge de huit ans que ses parents ne
sont pas ses parents. Que sa mère est une jeune
Allemande qui a accouché d'elle, à seize
ans, juste avant la guerre, à Lausanne. C'est
une femme de quarante-sept ans qui retrouve sa mère
biologique à l'aéroport de Genève
un soir de 1984. Elle s'appelle Lily Kopitopoulos, elle
habite Cully et, dix ans après les retrouvailles
avec cette mère devenue monteuse de musique à
Hollywood, elle raconte simplement, dans une langue
tranchée et sans pathos, cette seconde naissance
hors du commun. Les meilleurs récits de vie -
et Bernard Campiche, après L'Italienne de Marie-Rose
de Donno et Sylviane Roche, sait les susciter - montrent
un destin marqué des ingrédients de la
tragédie. Considéré comme un genre
littéraire mineur, il prend ici une densité
humaine parfaitement majeure.
Isabelle Falconnier
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Jean-Louis
Kuffer / Le Maître des Couleurs |
ISBN 2-88241-112-X
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"Avec Le Maître des
Couleurs, Jean-Louis Kuffer se fait le chroniqueur très
impliqué d'un quartier périphérique
d'une de nos villes, où se mêlent et se
heurtent les personnages et les langages les plus variés.
Du jeune internaute à l'employé de bureau
extravagant, de la femme peintre à la maquilleuse
de TV, du vieil original se pointant à la Foire
de Francfort au garçon mal aimé fuyant
dans la drogue et le suicide, ce sont tous nos frères
humains avec leurs espoirs et leurs désillusions,
leurs passions inattendues, leur solitude et les solidarités
qui se recomposent entre eux.
Parfois caustique, mais le plus
souvent ému et tendre, l'auteur est également
attentif aux dérives du monde contemporain- où
restructuration rime avec élimination, où
sévit le simulacre pseudo-culturel ou pseudo-humanitaire,
où cohabitent l'agitation hyper festive et la
régression psychopathologique -, et aux questions
préoccupant chaque individu confronté
à la maladie, à l'injustice ou à
la mort. L'ombre de celle-ci se porte d'ailleurs sur
tout le livre, en opposition constante avec les lumières
et les beautés de la nature, de l'amour ou de
l'art.
Les onze nouvelles du Maître
des Couleurs forment une véritable constellation
romanesque fondée en unité. Avec de multiples
échos entre elles. Un humour constant tempère
les observations parfois mordantes de l'auteur, dont
la vision du monde, jusque dans les nuances les plus
sombres, nous restitue les couleurs de la vie.
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Jean-Louis
Kuffer est né en 1947 à Lausanne.
Marié et père de deux enfants, il est
responsable des pages littéraires du quotidien
24 Heures. Il est rédacteur en chef du Passe-Muraille.
Jean-Louis Kuffer a déjà publié
onze ouvrages, parmi lesquels Le Pain de Coucou et Le
Coeur vert. Son récit, Par les temps qui courent
(Bernard Campiche Editeur, 1995), a obtenu le Prix Edouard-Rod
1996, et a été édité en
France en 1996 par les Editions Le Passeur, à
Nantes. Jean-Louis Kuffer a publié en 1997 un
important roman, Le Viol de l'Ange, et en 1999 des "fugues
helvètes", Le Sablier des Etoiles. Ses carnets
1993-1999, L'Ambassade du Papillon ont obtenu le Prix
Bibliothèque Pour Tous 2001.
Jean-Louis Kuffer, Le Maître
des Couleurs, Nouvelles, Ed. Bernard Campiche, 2001
Extrait de Presse
Jean-Louis Kuffer / Le Maître
des Couleurs
Loin des modes, Jean-Louis Kuffer
fait résonner les coups de folie et les élans
du coeur du mammifère humanoïde, entre charité
et petitesses mercantiles, cherchant l'indicible comme
source salvatrice.
C'est un plaisir toujours très
vif de découvrir un livre qui vous emmène,
au-delà des modes et conformismes dominants,
au coeur même de cette réalité incarnée
dont nous oublions trop souvent qu'elle nous enracine
dans notre humaine condition. Cette expérience
de lecture, plutôt rare et d'autant plus précieuse,
m'a été ménagée par Le Maître
des Couleurs...
... Le titre du livre nous renvoie
à une nouvelle particulièrement réussie
où Jean-Louis Kuffer évoque la destinée
qu'un quinquagénaire qui a travaillé longtemps
dans une entreprise avant que de jeunes managers spécialisés
dans les "ressources humaines" et la "médiation
interne" ne viennent lui proclamer qu'il n'"assure"
plus et qu'il devrait se "reformater"...
... Si l'humour reste, dans les
textes de Kuffer, un vecteur constant de liberté,
l'univers de nos blessures intérieures, de notre
vécu émotionnel n'en est jamais absent...
... Et n'oublions pas dans certaines
pages de ce beau livre, l'ange, présence de l'indicible,
qui nous renvoie aux sources profondes dont nous sommes
d'éphémères émergences.
Sans jamais tomber dans les schémas interprétatifs
ou dogmatiques, Jean-Louis Kuffer nous fait sentir que
la vie n'est pas notre propriété, mais
que nous pouvons trouver en nous, comme devant un arbre
ou un lépidoptère, un univers d'une merveilleuse
richesse.
Henri-Charles Tauxe
A propos du Sablier des Etoiles
Il y a du Nabokov en Jean-Louis
Kuffer, tant l'univers n'est rien pour l'un comme pour
l'autre comparé à "un seul souvenir
d'un individu et à son expression par des mots".
Cela donne un recueil de textes brefs, où le
lecteur est invité à emboîter le
pas des phrases truculentes de Jean-Louis Kuffer...
... Recréer l'instant,
ce présent de légende, voilà ce
goût immodéré pour l'écriture,
pour les mots et les phrases, les plaisirs et les jours,
quand "on est ici comme au bord du ciel, le dos
à la forêt suspendue, à rêver
à tous les bleus de là-bas". Dans
l'universalité des petites légende de
Jean-Louis Kuffer, le présent s'affirme avec
force. Le passé n'est que moyen de conjuguer
ce souci de l'instant avec plus d'acuité. La
lecture n'est donc pas là l'affaire de souvenir,
mais d'imaginaire compréhension du présent.
(...) Parce que, souligne Kuffer : "A un moment
donné, plus rien ne compte qu'un certain bonheur
de phrase."
Jacques Sterchi
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Asa
Lanova / Les Jardins de Shalalatt
(Le Blues d'Alexandrie, tome II) |
ISBN 2-88241-110-3
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A l'image de cette Gare centrale
d'Alexandrie où les trains, en dépit de
leur mouvance perpétuelle, semblent régis
par la seule horloge cosmique des lieux, les personnages
du roman seront soumis à la même malédiction
ancestrale : Hypatie ou la redoutable mémoire
des pierres. Ainsi, Eve, bien qu'ayant renoncé
à ses recherches sur la Belle Astronome, ne trouvera
peut-être la libération à laquelle
elle aspire qu'en renonçant à l'amour.
("Me perdre moi-même pour aller à
l'essentiel" est sa devise). De son côté
Julien, ce "poète acharné à
sa propre perte", comme il se définit lui-même,
subira lui aussi cette malédiction en perdant,
par contrecoup, la grâce qu'est pour lui l'écriture,
condamné à quitter cette ville dont on
prétend qu'elle offre tout aux amants, excepté
le bonheur. Clio, elle, inconsolable de la mort de son
vieil amant Tonio, assassiné au Ouadi Natroum,
sera murée dans un silence inébranlable,
jusqu'au moment ultime et tant attendu : celui des "roses
de l'éternel matin". De même Leilah,
la clairvoyante, l'humble servante, irradiant de son
amour inconditionnel pour Nemrod, marchera sans faillir
au paroxysme de son destin et même au-delà.
("Aimer, dit-elle, c'est tout donner sans rien
attendre en retour"), mais, dominant ces êtres
qui gravitent autour de lui, Nemrod est l'axe incandescent
du récit.
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N'ayant jamais, malgré
la trahison de certains membres du Groupe dont il est
le Maître, abandonné la mystique que furent
toujours pour lui les nomenclatures alchimiques, il
leur insufflera une autre forme d'énergie en
décidant de désormais consacrer sa vie
aux pauvres gens dont il porte en lui les blessures,
se sacrifiant à eux au prix d'une ascèse
de chaque instant, conscient, toutefois, d'obéir
à des forces que finalement il ne pourra dompter.
Autant de personnages échappés du Blues
d'Alexandrie, à la fois semblables à eux
et métamorphosés par le prisme du Temps.
Le piège se refermera inexorablement sur eux,
brisant une quête d'absolu qui ne s'obtient que
dans l'oubli de soi-même ou dans la mort. A moins
que l'oiseau de cinabre, ce symbole de régénération
qu'est elle-même l'oeuvre au Rouge alchimique,
ne soit au dernier moment parvenu à prendre son
envol...
Possédée dès
l'enfance par la passion de la danse, Asa
Lanova se rend très jeune à Paris,
où elle travaille avec les plus grands maîtres
russes. Vite engagée comme soliste, elle quitte
cependant la scène et se réfugie dans
la campagne vaudoise. C'est alors que l'écriture
s'impose à elle. Un premier roman sera aussitôt
publié à Paris. Asa Lanova a vécu
plusieurs années à Alexandrie. C'est de
cette vie que sont nés Le Blues d'Alexandrie
et Les Jardins de Shalalatt, son septième roman.
Asa Lanova, Les Jardins de Shalalatt
(Le Blues d'Alexandrie, tome II), roman, Ed. Bernard
Campiche, 2001
Extrait de Presse
Asa Lanova / Les Jardins
de Shalalatt (Le Blues d'Alexandrie, tome II)
... Ville de fragrances et d'écoeurements,
de splendeurs et de cruautés, maléfique
et miraculeuse, la belle cosmopolite se nourrit de contrastes
qui densifient la narration. L'auteur rend compte d'une
certaine complexité; peut-être pas celle,
insondable, du monde, mais d'une de ses portions où
l'humain s'interroge sur l'essentiel et rêve d'y
toucher. Et même si ce récit ouvre sur
un univers symbolique, il s'ancre dans un décor
"vivant" dont les parfums, les couleurs, les
plaintes et les chants sont magnifiquement restitués,
voire amplifiés par une écriture enfiévrée
et sensuelle...
Elisabeth Vust
A propos de Le Blues d'Alexandrie,
Prix Bibliothèque Pour Tous 1999 et Prix Régis
de Courten 1999)
... Dans son sixième livre,
Asa Lanova raconte l'histoire d'une jeune femme, Eve,
venue à Alexandrie dans le but de mener des recherches.
Elle s'intéresse de près à la belle
Hypatie, astronome et mathématicienne, mise à
mort d'atroce manière en l'an 415 par une foule
que les moines chrétiens excitaient, et probablement
violée par ces derniers.
La talent d'Asa Lanova est remarquable
pour, dans un style que viennent parfois orner des chatoyances
orientales, restituer des atmosphères. La romancière
a les sens en éveil, la sensibilité à
fleur de peau...
René Zahnd
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Page créée le 30.09.01
Dernière mise à jour le 20.06.02
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© "Le Culturactif
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