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Sylviane
Dupuis / Géométrie
de l'illimité |
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Parfois, l'illimité jaillit
: tel tableau, telle musique nous y plonge, ou quelque
événement incommensurable, et se déchire
le voile des limites. Impossible cependant d'en établir
un traité. On entre dans sa géométrie
non par une succession de chapitres, mais par une multiplicité
de points de vue (de poèmes brefs et tendus),
qui évoquent aussi l'infini des possibles de
l'art. La première partie de ce recueil reprend
des textes qui ont été écrits pour
une chorégraphie de Noemi Lapzeson sur une musique
de Jacques Demierre, "Géométrie du
hasard", et qui propose, à partir du fil
conducteur des poèmes, différentes lectures
entrecroisées du thème du labyrinthe et
du mythe de Thésée, d'Ariane et du Minotaure.
Géométrie de l'illimité,
Sylviane Dupuis, La Dogana, 2000.
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Grytzko
Mascioni / La Rose des Temps |
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Poète, romancier, essayiste,
Grytzko Mascioni, originaire de Brusio dans les Grisons,
est né en 1936. Il passe son enfance entre la
Valteline et les Grisons. Il fait ses études
à Milan avant de s'installer à Lugano
où il fut l'un des pionniers de la Télévision
suisse italienne, notamment dans le secteur culturel
et il s'est longtemps occupé - comme auteur,
réalisateur et producteur - de radio, télévision,
théâtre, cinéma et arts visuels.
Il a vécu successivement en Suisse, en Italie,
en Grèce, en France et en Croatie, s'intéressant
principalement aux rapports entre la Mitteleuropa et
le monde méditerranéen. Durant les années
de guerre en ex-Yougoslavie (1991-1996), il a d'abord
dirigé l'Institut culturel italien de Zagreb,
puis il représenta la culture italienne auprès
du Centre universitaire international de Dubrovnik.
Grytzko Mascioni, La Rose des Temps,
Editions La Dogana, 2000.
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Florian
Rodari / Edmond Quinche au seuil
du visible |
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Florian Rodari suit Edmond Quinche
jusqu'en son atelier, ce lieu du secret. En ce point,
le peintre poursuit sa tâche, silencieux. Mais
de ce silence des images, pour qui "regarde apparaître",
naît, plus qu'un commentaire critique, une véritable
méditation sur l'acte de peindre, de graver,
sur les divers matériaux et techniques, et sur
la lumière, foyer d'énergie et de métamorphoses
incessantes.
Edmond Quinche est né
en 1942 à Zürich. Il fréquente l'Ecole
des Beaux-Arts de Lausanne de 1958 à 1963; dès
1962 il s'intéresse à la lithographie
qu'il pratique au sein de l'Atelier de Saint-Prex où
il a l'occasion de rencontrer des artistes comme Yersin
et Tal-Coat avec lesquel il entretient de durable liens
d'amitié. Parallèlement à son métier
de traducteur sur pierre, il développe une oeuvre
de peintre et de dessinateur qui a fait l'objet de nombreuses
expositions à Lausanne, Genève, Martigny,
etc. Son regard s'attache principalement au spectacle
de la nature, paysages et animaux, mais ses images sont
traversées d'une telle énergie intérieure
qu'elles échappent souvent è la première
saisie : demeurant ainsi au seuil du visible, dans une
incertitude féconde, elles permettent à
ceux qui s'en approchent d'apporter leur part sensible
à l'échange.
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Florian Rodari est poète et critique d'art.
Auteur de divers essais sur l'art et de nombreuses expositions,
notamment dans le domaine de l'estampe, il connaît l'oeuvre
de Quinche depuis de nombreuses années et a organisé
une exposition de ses dessins et gravures au Musée
Jenisch de Vevey en 1995.
Florian Rodari, Edmond Quinche au seuil
du visible, Editions La Dogana, 2000.
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Frédéric
Wandelère, Alain Lévêque, Jean-Pierre Jossua /
Poésie prétexte (trois
soirées autour d'Anne Perrier) |
La poésie d'Anne Perrier,
malgré son apparente transparence, a pour vertu, depuis
quelque années, de susciter des approches diverses
qui prouvent combien cette oeuvre si discrète, si étrangère
aux questions de mode, puise son chant léger aux profondeurs.
Si Alain Levêque la suit intimement, et la resitue dans
le contexte de la poésie française contemporaine,
Frédéric Wandelère reconnaît dans
la soi-disant simplicité de son propos un raffinement
et une délicatesse de pensée qui peuvent être
comparés à ceux des Loisirs de la poste de Mallarmé,
par exemple. Jean-Pierre Jossua, quant à lui, médite
à travers cette oeuvre la relation entre parole poétique
et parole religieuse.
Frédéric Wandelère,
Alain Lévêque, Jean-Pierre Jossua, Poésie
prétexte ; trois soirées autour dAnne
Perrier. La Dogana, 2000. 79 pages.
Page créée le 15.05.03
Dernière mise à jour le 15.05.03
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