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                   Oscar Peer / 
                    Eva 
                    traduit du romanche par Marie Christine 
                    Gateau-Brachard et Caty Koenz Dentan 
                    ISBN 2-88182-506-0 
                  Le village de Falun est un monde sans 
                    fêtes ni péchés depuis que la rigueur 
                    du pasteur Anton Perl y sévit. Mais Eva, une jeune 
                    femme venue on ne  
                    sait d'où, va le révolutionner. Une seule des 
                    quatre auberges est restée ouverte, et c'est là 
                    que va éclore, grâce aux talents fabuleux d'Eva, 
                    le nouveau centre du village. Mais comme renaît la nature 
                    sous les rayons d'un soleil printanier, les pulsions refoulées 
                    des Falunais vont s'éveiller à une vie nou- 
                    velle. Les fêtes reprennent et le désordre s'installe. 
                    Fou de rage, le pasteur décide alors d'exorciser Eva 
                    et lui ordonne de s'installer chez lui. 
                  Oscar Peer, 
                    fils de paysans romanches, est né en 1928 à 
                    Lavin, en basse Engadine, et vit aujourd'hui à Coire. 
                    Écrivain, romaniste, auteur d'un dictionnaire romanche-allemand, 
                    il a reçu en 2003 le Grand Prix culturel du Canton 
                    des Grisons. 
                    
                  Etienne Barilier 
                    / Nous autres civilisations... 
                    Amérique, Islam, Europe - 
                    essai 
                    ISBN 2-88182-507-9 
                  Les attentats du Il septembre 2001, 
                    et leurs répliques en Asie et en Europe, nous ont jetés 
                    dans l'angoisse et le désarroi. Le nouveau  
                    désordre mondial est d'abord dans nos têtes. 
                    Y aurait-il, malgré toutes nos dénégations, 
                    un vrai «choc des civilisations»? Et si oui, quelles 
                    civilisa- tions? L'Occident contre l'islam, l'Europe contre 
                    l'Amérique?  
                    Dans cette confusion, nous voudrions sauver notre spécificité 
                    européenne, mais au nom de quoi le faisons-nous? À 
                    lire les journaux et les livres parus depuis trois ans, souvent 
                    signés de plumes prestigieuses, on peut craindre que 
                    ce soit au nom d'une sagesse impuissante, d'un pacifisme hargneux, 
                    et d'une autocritique aussi complaisante que suicidaire.  
                    Pourtant, l'Europe n'est pas tout à fait indigne de 
                    vivre. L'idéal de civilisa- tion qu'elle a si souvent 
                    trahi n'est pas mort pour autant. Il faut ressaisir cet idéal, 
                    remonter à sa source, le réaffirmer dans toute 
                    sa claire exigence. À ce prix, nous resterons civilisés. 
                  
                  Etienne 
                    Barilier, essayiste et romancier, est notamment l'auteur 
                    de Contre le nouvel obscurantisme (Prix européen de 
                    l'essai). 
                    
                  Patrice Duret 
                    / Le Chevreuil 
                    ISBN 2-88182-511-7 
                  Cinquante et un tableaux du journal 
                    d'un homme qui a décidé de faire une retraite 
                    dans l'errance et la solitude. Il quitte la ville et sa peau 
                    de citadin  
                    pour se lancer, sac au dos, dans une longue marche dont le 
                    but se dévoile au fil de l'écriture: «atteindre 
                    un état intérieur et non un lieu», «se 
                    perdre au bout des frontières intimes », «franchir 
                    des terres qui font traverser les limites permises ». 
                    Ce marcheur infatigable vit enfin au gré de ses humeurs, 
                    et des intempéries.  
                    Au-delà des paysages, des animaux et des fleurs, les 
                    rencontres qui prennent corps, dans les églises et 
                    les châteaux visités, font de ce périple 
                    une expérience proche du pèlerinage. 
                   
                  Né à Genève en 1965, 
                    Patrice Duret, bibliothécaire, a publié 
                    un court roman en 1997, Décisif. 
                    
                  Jacqueline Porret-Forel 
                    / La voleuse de mappemonde. 
                    Les écrits d'Aloïse 
                    ISBN 2-88182-476-5  
                  De tous les peintres de l' Art brut, 
                    Aloïse Corbaz fut la préférée de 
                    Jean Dubuffet. En plus de son uvre peinte, elle a laissé 
                    des écrits - courts billets, lettres, poèmes 
                    en prose - dont seuls quelques fragments ont été 
                    publiés. Ils font ici l'objet d'une étude qui 
                    introduit le lecteur dans un monde inexploré.  
                    «Terre royale jetée dans l'espace», «mappemonde 
                    de Sans-Souci», «voleuse de mappemonde», 
                    autant d'icônes dans lesquelles s'incarne Aloïse, 
                    privée de son corps par la schizophrénie. «Voleuse 
                    de mappemonde» n'implique pas l'idée de larcin 
                    ni de plagiat, mais l'appropriation d'un univers que l'artiste 
                    a créé sous l'influence du «ricochet solaire», 
                    le facteur primordial de son inspiration. Le mot voleuse est 
                    induit par le nom de Voltaire. Celui-ci, deux siècles 
                    plus tôt, vécut comme Aloïse à la 
                    cour de Potsdam. 
                  Jacqueline Porret-Forel 
                    a connu Aloïse en 1941. En 1953, elle lui a consacré 
                    sa thèse de médecine, Aloyse ou la peinture 
                    magique d'une schizophrène et, par la suite, deux 
                    autres ouvrages, Aloise et son théâtre 
                    en 1955 et Aloise et le théâtre de l'Univers, 
                    publié en 1993 chez Skira. 
                   
                    
                  Blaise Cendrars 
                    / J'ai saigné 
                    collection MiniZoé 62 
                    ISBN 2-88182-504-5  
                  En 1938, celui qui publie son deuxième 
                    volume d'Histoires vraies, La Vie dangereuse, est connu 
                    et reconnu en tant qu'écrivain- reporter, aventurier 
                    au long cours: Blaise Cendrars fait portager à ses 
                    lecteurs des expériences vécues, il s'attaque 
                    à la réalité.  
                    Avec "J'ai saigné", récit autobiographique 
                    du recueil La Vie dangereuse, Cendrars attire son lecteur 
                    au cur du souvenir de Champagne, en 1915, dix jours 
                    après son amputation du bras droit. Sa vie lui a filé 
                    entre les doigts, mais il veut survivre. En 1938, alors que 
                    le carnage est prêt à recommencer, le poète 
                    témoigne de sa guerre, de sa peur de mourir et, de 
                    fait, de son humanité.  
                  Postface de Christine Le Quellec 
                    Cottier 
                   
                    
                  Michel Layaz 
                    / Le Nom des Pères 
                    collection MiniZoé 63 
                    ISBN 2-88182-505-2  
                  On trouve dons les trois récits 
                    rassemblés ici la plupart des traits qui ont fait connaître 
                    le jeune romancier et l'ont fait aimer: des blessures d'adolescence, 
                    mal cicatrisées, jamais oubliées; des révoltes 
                    latentes, promises à de soudaines explosions; une violence 
                    qui se trame au fond secret des relations les plus aimantes; 
                    de fragiles rédemptions amoureuses, dont la rareté 
                    fait le prix. Surtout on retrouve la langue jaillissante, 
                    volcanique et rythmée qui donne à toutes ces 
                    expériences leur vigueur. 
                  Postface de Guy Ducrey 
                    
                  Page créée le 11.05.04 
                    Dernière mise à jour le 11.05.04 
                    
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