In Memoria
Il a suffi d'un oiseau qui s'enfuit
de sous les tiges lisses d'un sureau
et qu'un instant il vole à ras l'eau verte
pour que je repense à toi, convaincu
comme tu l'étais qu'"une fin dans l'épouvante
vaut mieux qu'une épouvante sans fin"
(encore une annominatio,
disque rayé).
Mais voici que flamboie dans
son training orange
l'ancienne élève qui ne se souvient
de rien
et prend soin de sa forme sur le Parcours Vita.
De poste en poste
la voilà qui s'arrête : elle fléchit,
tend
le torse, lève les bras au ciel,
les balance en avant, puis en cercles,
sauts accroupis, de côté
sur les obstacles, sans oublier
les genoux, les hanches,
jusqu'au
pont
où on t'a retrouvé.
Sinopie / Giorgio Orelli ©
Editions Empreintes
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In Memoriam
E' bastato un uccello che fuggisse
di sotto ai rami schietti d'un sambuco
e un attimo radesse l'acqua verde
per ripensare a te, convinto
com'eri che "una fine con spavento
è meglio d'una spavento senza fine"
(ancora annominatio,
disco rotto).
Ma ecco avvampa nel suo training
rosso
l'ex allieva che non ricorda nulla
e si ritempra col PERCORSO VITA.
Di stazione in stazione
eccola che s'arresta : flette, tende
il tronco, alza le braccia in alto,
le bilancia in avanti, poi cerchi,
salti accosciati, costali
sugli ostacoli, senza trascurare
le ginocchia, le anche,
fino
al ponte
dove ti ritrovarono.
Sinopie / Giorgio Orelli ©
Editions Empreintes
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