François Debluë fait
chanter la lumière
En sept mouvements, qui revivifient
une tradition poétique immémoriale, l'écrivain
décline les variations du paysage et des saisons,
reflets des intermittences du sentiment
En couverture, une vignette de Claire
Nydegger donne, discrètement, le ton : deux fines
silhouettes dialoguent entre ciel et terre, entre ombre
et clarté. François Debluë, dans son
dernier recueil, met son art de poète paysagiste
au service de la lumière et de l'amour, Sans pour
autant renier les tonalités contrastées qui
caractérisent sa poésie, nocturne et grinçante
autant que, souvent, enjouée ou harmonieuse, le librettiste
de la dernière Fête des vignerons tire les
registres d'un lyrisme allégé et apaisé:
"Refermé le livre des
violences
- vacarmes et hantises -
le grand livre des visions
ce jour-là ce fut enfin - la caresse
des matins de l'enfance." ...
Marion Graf
SAMEDI CULTUREL
22.12.01
[...] On le constate: François
Debluë, sil est angoissé, a reçu
la grâce de lhumour. Sombre, grinçant
souvent dans ses écrits, plus léger au quotidien,
notent ses quelques amis au moins quatre, ce qui
nest pas mal pour un solitaire. Souvent, la source
en est dans quelque déchirement initial, que ce pudique
tait mais qui se déduit de ses textes, voire de certains
silences...
Myriam Meuwly
09.06.99
Page créée le: 31.01.02
Dernière mise à jour le 31.01.02
|