François Debluë
Notice biographique
- Bibliographie - De la mort prochaine
Notice
biographique |
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Né près de Lausanne en 1950, François Debluë réside actuellement à Rivaz (VD). Après des études de Lettres, il devient maître-assistant à l'université de Lausanne puis enseignant de français au gymnase cantonal de Chamblandes.
A la fois romancier, prosateur, fabuliste et chroniqueur, François Debluë est avant tout poète. Si une critique acerbe imprègne certains de ses textes en prose, il en est tout autrement de sa poésie. D'inspiration classique, elle est marquée par une certaine retenue, une maîtrise des sentiments au profit d'une attention portée à la nature, aux changements des saisons.
En 1999, il signe Les Saisons d'Arlevin, Poème de la Fête des Vignerons . Récemment, François Debluë a également écrit des courtes proses et des chroniques, notamment Courts traités du dévouement , onze rêveries placées sous le signe de Rousseau et de Robert Walser.
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Il collabore à de nombreuses revues littéraires en Europe ( N.R.F., Magazine littéraire ), mais aussi au Canada ou en Chine. Plusieurs de ses textes sont traduits, notamment en allemand, anglais, espagnol et arménien. L'ensemble de son ouvre a été salué par le Prix Schiller 2004.
Les maximes publiées ici feront partie d'un livre à paraître au printemps aux Editions L'Age d'homme, sous le titre de Fausses notes.
BSR
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Bibliographie |
Lieux communs,
proses, L'Age d'Homme, Lausanne, 1979. |
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Faux jours,
proses, L'Age d'Homme, Lausanne, 1983. |
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Travail du
temps, poèmes, L'Age d'Homme, Lausanne, 1985. |
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Judith et Holopherne,
poème, Ed. Empreintes, Lausanne, 1989. |
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Troubles fêtes,
récit, L'Age d'Homme, Lausanne, 1989. - Poche Suisse,
1995. |
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Jubel Trubel,
trad. allemande de Yla Margrit von Dach, Benziger, Zurich,
1993. |
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Poèmes
de la nuit venue, Ed. Empreintes, Lausanne, 1992. |
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Entretien d'un
sentimental avec son mur et autres entretiens, L'Age
d'Homme, Lausanne, 1994
(Adaptation théâtrale de François
Rochaix, Théâtre de Vevey, 1996, inédit.)
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Entretien d'un
sentimental avec son mur et autres entretiens, Poche
Suisse, 1999. |
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Travail du
temps suivi de Judith et Holopherne et de Poèmes
de la nuit venue, préface d'Alain Lévêque,
Ed. Empreintes, Lausanne, 1997. |
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Figures de
la patience, proses et poèmes, Ed. Empreintes,
Moudon, 1998. |
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Les saisons
d'Arlevin, poème de la Fête des Vignerons
1999, Ed. Empreintes, Moudon, 1999. |
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L'embarquement,
récit et poèmes, postface de Doris Jakubec,
Ed. Zoé, Genève, 1999. |
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Demeures de
l'ombre, sept poèmes & sept gravures de
Claire Nicole, Ed. Empreintes, Moudon, 2000. |
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L'arbre de
lumière, sept poèmes & sept gravures
de Claire Nydegger, Ed. Perdtemps, Saint-Prex, 2001. |
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Naissance de
la lumière, Ed. Empreintes, Moudon, 2001. |
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Pour l'instant,
Editions L'Age d'Homme, 2002. |
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Courts traités
du dévouement, Editions Zoé, 2004. |
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Conversation
avec Rembrandt, Editions Seghers, 2006. |
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Le front aux vitres, Editions Empreintes, 2008. |
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Fausses Notes, L'Age d'Homme, 2010. |
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De la mort prochaine, Editions de la Revue Conférence, 2010. |
Collaboration
A la rencontre de Georges Haldas, Essais et témoignages,
L'Age d'Homme, Lausanne, 1987.
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Prix
Prix Yves Chammah
1986 pour Travail de temps. |
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Prix Michel Dentan
1990 pour Troubles fêtes. |
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Prix Schiller
1999 pour Figures de la patience. |
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Prix Schiller
2004 pour l'ensemble de son uvre |
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De la mort prochaine |
De la mort prochaine, en deux guises successives définies par le choix de leur énonciation, «Proses de la mort prochaine» et «poèmes de la mort prochaine», propose une méditation élégante et simple sur une évidence bien difficile à définir… Prose et poésie dont l’intensité est toujours contenue, et le caractère dramatique et parfois tragique offert sous des espèces où «rien ne pèse ni ne pose» ; écriture à la fois limpide et saturée, qui vise à donner, à exprimer le plus avec la discrétion, le retrait de la litote : par quoi il s’agit, tout autant que d’une leçon de poésie, d’un leçon de vie, d’une leçon éthique, faite de l’évidence d’une allure qui n’impose rien à autrui et ne lui offre que la douceur de qui revient des combats intérieurs les plus acharnés. Bref, une poésie sans faux-semblants, qui a passé le cap des mirages et des manifestes, pour présenter simplement une fervente méditation sur la vie que l’humour sait traverser.
Mourir, de temps en temps, me ferait peut-être du bien.
Au seuil de la mort, petit, tout petit, le nombre des mots qui comptent encore ; le nombre de ceux qui pourraient être prononcés, murmurés, et qui pourraient aider à franchir le pas.
Face au vent
je marchais
face au vent
par tourbillons et tourments
continuais de chercher
Page créée
le 01.08.98
Dernière mise à jour le 27.06.11
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