Haine
et retrait
Oh toi ! source vive, donne-moi
la force de rester à lécart.
Dévoile-moi les sentiers ne menant nulle part.
Vous êtes le démon.
Vos vies sont ternes et monotones.
Ma recherche dabsolu au milieu du néant,
Ma conduit à vous, triste création.
Votre société à
été bâtie sur le cadavre de la
liberté.
Vos yeux sont tournés vers largent,
Les miens vers le soleil tout puissant.
La poésie est morte et
vous en êtes coupables.
Sorcière ! Viens punir ces misérables.
Sur lautel de la vengeance,
Vous serez seuls, sans défense.
Vous vous repentirez davoir
détruit
Le sens même de la vie.
Vous allez brûler pour
léternité, pieds et poings liés,
Ecrasés par vos richesses, lacérés
par votre sagesse.
Les derniers jours se font
attendre, alors je préfère me pendre.
© Jean-Christophe Udry