Attribué pour la neuvième
fois, ce prix est destiné à un écrivain de langue
française - Suisse ou résidant en Suisse - n'ayant jamais
été édité. Ce Prix, prestigieux et unique
en Suisse romande, lancé entre autres par Nicolas Bouvier, Maurice
Chappaz, Jacques Chessex et Bertil Galland, a révélé
des écrivains comme Anne-Lise Grobéty ou Jean-Marc Lovay.
Le lauréat voit son manuscrit édité. En règle
générale, les ouvrages primés reçoivent
un excellent accueil public et critique.
Le jury
Les lauréats ont été désignés
par un jury formé de François Debluë, Sylviane Dupuis,
Eugène, Bertil Galland, Christophe Gallaz, Jean-Dominique Humbert,
Rose-Marie Pagnard, Daniel de Roulet, Alexandre Voisard, et de la Rédaction
d'ECRITURE : Françoise Fornerod, Daniel Maggetti et Sylviane
Roche.
Les oeuvres de Thierry Luterbacher et d'Yves
Rosset ont été choisies parmi 70 manuscrits reçus
par le Jury. C'est la troisième fois que le Jury décerne
deux prix ex aequo.
Le Prix Georges-Nicole, décerné
pour la neuvième fois, est destiné à un écrivain
n'ayant jamais été édité. Aucune limite
d'âge n'était fixée. Le montant du Prix est de trois
mille francs, plus la publication de l'oeuvre distinguée chez
Bernard Campiche Editeur.
Le Prix Georges-Nicole a déjà
été décerné à neuf écrivains
en 1969 à Anne-Lise Grobéty :
Pour mourir en février, et à Jean-Marc Lovay : Epître
aux Martiens ;
en 1974 à Marie-José Piguet : Reviens
ma douce, et à Dominique Burnat : Le Mouroir;
en 1977 à Catherine Safonoff : La
Part d'Esmé;
en 1987 à François Conod :
Ni les ailes ni le bec;
en 1991 à Hubert Auque : José
(Joselito);
en 1994 à Elisabeth Horem : Le Ring;
en 1997 à Sylvaine Marguier : Le
Mensonge.
Ami de Gustave Roud et de Maurice Chappaz, Georges
Nicole (1898-1959) a été poète lui-même.
C'est en souvenir de ce critique perspicace et chaleureux que Bertil
Galland et Jacques Chessex ont créé en 1969 le Prix Georges-Nicole.
Page créée le 20.11.01
Dernière mise à jour le 20.06.02