Valérie Poirier
Notice biographique
- Bibliographie - Loin du bal et autres pièces
Notice
biographique |
Auteure d'une dizaine de pièces, Valérie Poirier obtient, en 1993, un prix des Antennes théâtrales pour sa première pièce Quand la vie bégaie. Son texte Les Bouches a reçu en 2004 le prix de la Société des Auteurs. Il a été produit au Théâtre du Grütli en 2006 et est paru chez Bernard Campiche dans la collection Enjeux. Lauréate de « Textes en scènes 2006 », elle écrit Loin du bal. La pièce est créée au Théâtre de Poche, à Genève, en avril 2009 et parue chez le même éditeur. En 2007, elle écrit une nouvelle version de Quand la vie bégaie, jouée en mars 2008 au Théâtre du Galpon à Genève. Sa dernière pièce Objets trouvés écrite pour les élèves du conservatoire, section art dramatique, a été jouée en 2008. À Genève.
Valérie Poirier, Loin du bal et autres pièces, Collection Théâtre en camPoche, Bernard Campiche Editeur, 2009.
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Bibliographie |
Enjeux 1 : KilomBo
/ Sandra Korol. Les bouches / Valérie Poirier.
Au bout du rouleau / Manon Pulver. Les mots savent
pas dire / Pascal Rebetez, Collection Théâtre
en camPoche, Bernard Campiche Editeur, 2005. |
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Enjeux 4 : O. Cornuz - J. Gilbert - V. Poirier - N. Reveillon, Collection Théâtre en camPoche, Bernard Campiche Editeur, 2008. |
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Loin du bal et autres pièces, Bernard Campiche Editeur, 2009 |
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Loin du bal et autres pièces |
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Un hôtel perclus perdu dans une vallée givrée.
Un cabaret suranné.
Une résidence pour personnes âgées.
Un bureau des objets trouvés.
Avec Valérie Poirier, ces lieux deviennent des paysages humains hauts en couleur.
L'auteur aime ses personnages et sa tendresse fait surgir la vraie dénonciation.
Son observation fine et minutieuse, la qualité de ses dialogues, ce petit caillou qui vient gripper l'ordonnance des choses mettent en lumière les solitudes et désarrois de chacun de nous. Où se réchauffer quand le fond de l'air est vertigineux? Si le ciel est chargé, la pluie viendra-t-elle tout effacer?
L'humour aussi, car il y en a beaucoup, révèle et stigmatise nos petites trahisons.
Ce théâtre fait chanter nos plaies ordinaires comme le train fait frémir ses rails. Et si le rire est jaune c'est que la vie a des reflets sombres et assourdissants.
Il y a dans cette apparente légèreté une très prégnante cruauté.
PHILIPPE MORAND |
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Page créée le 21.11.06
Dernière mise à jour le 20.08.09
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