Philippe Rahmy
Notice biographique
- Bibliographie - Cellules souches
Notice
biographique |
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Né à Genève en 1965, Philippe Rahmy a étudié les Lettres à Lausanne, où il réside. Il est philosophe de formation, «égyptologue de prédilection » , indique-t-il sur le site littéraire remue.net, lancé par François Bon en 1996, et dont il est aussi membre fondateur. (1)
Dans son premier livre de prose poétique, Mouvement par la fin , paru en France chez Cheyne Editeur, il questionnait les dimensions de la douleur. Dans son «chant d'exécration», sous-titre cruel de son deuxième ouvrage Demeure le corps , il «renonce à toute espèce de compassion comme aussi bien à toute complaisance à souffrir», écrit très justement son éditeur, et atteint «une densité poétique qui bouleverse et comble le lecteur».
Philippe Rahmy a tiré une vidéo-livre à partir de cette ouvre (sélection officielle du New York International Independent Film & Video Festival 2008 et Prix spécial du Jury de «Oblò Underground Short Film Festival 2007»).
(1) Voir sa page sur remue.net |
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Bibliographie
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Publications
Mouvement par
la fin, éditions Cheyne, 2005.
Prix des Charmettes / Jean-Jacques
Rousseau 2006 |
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Demeure le
corps, chant d'exécration, éditions
Cheyne, 2007. |
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Architecture nuit, Publie.net, 2008. |
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SMS de la cloison, Publie.net, 2009. |
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Philippe Rahmy et Stéphane Dussel, Cellules souches, Saint-Jean-La-Bussière, Mots Tessons, 2009. |
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Cellules souches |
«Saisissant », ainsi apparaît Cellules souches, la première lecture achevée. Comme la trentaine de pages de cette parution est dense, il faut impérativement s’y replonger pour tenter d’expliciter ce sentiment. Apparaît alors l’esquisse du projet : «L’actualisation de l’impossible est dans l’ordre de la nature: ce qui ne peut arriver se produit inévitablement, à un moment ou à un autre, ici ou ailleurs – écrire consiste donc à déblayer le terrain, de manière à favoriser ce miracle ». Surgit ensuite la retranscription maîtrisée de faits épars. La dévastation causée par les ouragans Betsy et Katrina sur La Nouvelle-Orléans, la vision d’un chantier d’usine à la nuit tombante, la dérive d’une femme le long du canal de décharge de Bonnet-Carré dont le sauvetage réussi donnera lieu à un « culte nocturne », mais aussi les « coups de pied en l’air » donnés par les morts dans la sécheresse d’un dispensaire de brousse. Empruntant l’apparence d’une réponse à notre première impression survient cette ligne inscrite seule au haut d’une page : «Velours noir d’un vol de frelons, la parole renvoie au même, l’inhumain reste à conquérir ». (B.S.)
Philippe Rahmy et Stéphane Dussel, Cellules souches, Saint-Jean-La-Bussière, Mots Tessons, 2009
Page créée le 27.08.04
Dernière mise à jour le 25.05.10
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