Madeleine Santschi
Biographie - Bibliographie - Violence et fragilité de l'instant
Biographie |
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Romancière, essayiste, journaliste et traductrice de l'italien et de l'anglais, Madeleine Santschi est née à Vevey en 1916, a passé son enfance à Nancy puis à Milan, et vit aujourd'hui dans le canton de Vaud. Après des études à l'Ecole supérieure de commerce à Lausanne, elle se tourne vers l'écriture. Spécialiste de littérature italienne, elle a traduit en français des ouvres d'Albino Pierro, Grazia Deledda, Laura Betti et Antonio Pizzuto. Elle a consacré à la littérature italienne six émissions diffusées par la TSR ainsi que de nombreux articles.
Fidèle à ses amis écrivains, elle a publié plusieurs essais, dont le plus remarquable reste peut-être Voyage avec Michel Butor , ainsi qu'un livre sur Gustave Roud. Son ouvre « se distingue par des qualités d'exigences, par un refus du compromis et de toute facilité » , selon Jacques-Michel Pittier.
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Bibliographie |
La pièce se joue à l'intérieur : Nouvelles, La Tramontane, 1951. |
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Voyage avec Michel Butor, Editions L'Age d'homme, 1982. |
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Portrait d'Antonio Pizzuto, Editions L'Age d'homme, 1986. |
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Gustave Roud: "petits riens" : (autour de "Requiem" et d'une correspondance), Editions Zoé, 1988 |
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Sonate, Editions Mercure de France, 1965 - L'Age d'homme, 1992. |
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Gimmi entre agendas et livres, Fondation Wilhelm Gimmi, 1994 |
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Toutes ces voix : roman, Editions Zoé, 1994 |
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Madeleine Santschi - Jean Lecoutre - Jacques-Michel Pittier, Violence et fragilité de l'instant : peindre, écrire, Editions de l'Aire ; 2006 |
En tant que traductrice
Nicolas Basseches, L'armée inconnue : Caractère et évolution de l'armée russe, trad. par Elisabeth Kuchler et Madeleine Santschi, Marguerat, 1942. |
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Norah Lofts, Quand fleurit le désert : Roman, trad. de l'anglais par Madeleine Santschi, Marguerat, 1942. |
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Eric Knight, Fidèle à toi-même, trad. française de Madeleine Santschi, J. Marguerat, 1943. |
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Norah Lofts, La piste, trad. de l'anglais par Madeleine Santschi, Marguerat, 1943. |
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Dario Niccodemi, Scampolo, trad. de Madeleine Santschi, Marguerat, 1944. |
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Norah Lofts, Hester Roon, trad. de l'anglais par Madeleine Santschi, Marguerat, 1945. |
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Norah Lofts, La Saint-Michel, trad. de l'anglais par Madeleine Santschi, Marguerat, 1948. |
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Dario Niccodemi, Scampolo, trad. de Madeleine Santschi, Plaisir de lire, 1958 |
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Albino Pierro, Les amoureux : <I'nnammurète, trad. par Madeleine Santschi, All'Insegna del pesce d'oro (Vanni Scheiwiller), 1971. |
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Albino Pierro, Metaponto, trad. par Madeleine Santschi, All'insegna del pesce d'oro, 1972. |
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Albino Pierro, La terre du souvenir : <'A terra d'u ricorde.>, Préf. et trad. de Madeleine Santschi, All'insegna del pesce d'oro, 1972. |
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Antonio Pizzuto, Pagelle, trad. française de Madeleine Santschi, Il Saggiatore, 1973-1975. |
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Albino Pierro, Nu Belle fatte = Una Bella storia = Une Belle histoire, trad. par Madeleine Santschi, All'Insegna del pesce d'oro, 1977. |
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Albino Pierro, Couteaux au soleil = Curtèlle a lu sóue, trad. française de Madeleine Santschi, All'Insegna del Pesce d'Oro, 1977. |
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Albino Pierro, Laisse-moi dormir = Famme dorme, trad. de Madeleine Santschi, All'Insegna del pesce d'oro, 1977. |
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Antonio Pizzuto, Ultime penultime = Ultime, trad. française de Madeleine Santschi, Il Saggiatore, 1978. |
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Grazia Deledda, La Madre : Elias Portolu, trad. de l'italien et postf. par Madeleine Santschi, Stock, 1981. |
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Albino Pierro, Com'agghi' 'a fè = Come debbo fare = Comment dois-je faire? / ; trad. de Madeleine Santschi, All'Insegna del pesce d'oro, 1986 |
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Antonio Pizzuto, Le triporteur ; et autres proses, trad. de Madeleine Santschi, Editions L'Age d'homme, 1987 |
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Laura Betti, Madame, trad. de l'italien par Madeleine Santschi, Plon, 1989. |
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Violence et fragilité de l'instant |
ISBN: 2-88108-763-9
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Ce dont il est question ici ? C'est de peindre et d'écrire, de dire en somme, donc d'exister à travers l'acte créateur. Madeleine Santschi et Jean Lecoultre sont d'une même génération d'artistes suisses qui se sont très tôt ouverts au monde et dont le questionnement nous interroge. Au contact, entre autres, des grandes figures de la littérature italienne pour elle, de la peinture espagnole pour lui, l'un et l'autre ont construit une ouvre qui se distingue par des qualités d'exigences, par un refus du compromis et de toute facilité qui, de nos jours, apparaissent exemplaires. Au travers de conversations menées par Jacques-Michel Pittier, Madeleine Santschi et Jean Lecoultre proposent une manière de voyage, avec ses découvertes, ses affrontements, ses temps de doute et de réflexion, ses chemins de traverse, ses respirations et ses métamorphoses, ses rencontres aussi. Avec les vivants qui vous remuent, Menuhin, Pizzuto, Butor, Bunuel, Saura, Kurtag. et ceux-là même qui vous dérangent, ne cessant de vous nourrir et de vous inspirer, Shakespeare, Mallarmé, Vélasquez, Goya, Bacon, Wolfe, Dante, Joyce. A près de quatre-vingts ans, le peintre et l'écrivain n'en finissent pas d'évoluer dans leur art, de renaître et de comprendre, de se dépouiller aussi pour mieux poursuivre leur quête. |
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Tandis que trop souvent nous restons l'oubli de ce qui nous tisse, eux vont, dans l'ordre et le désordre des choses, dans le multiple et dans l'unique, dans la singularité et dans l'universalité, jamais indemnes, comme aucun d'entre nous, avec leurs forces et leurs faiblesses. C'est cette part d'eux-mêmes qu'ils nous livrent ici, précieuse, comme un reflet sans fard d'une liberté d'être qu'il nous appartient tôt ou tard de découvrir et de conquérir. Jacques-Michel Pittier
Madeleine Santschi - Jean Lecoutre - Jacques-Michel Pittier, Violence et fragilité de l'instant : peindre, écrire, Editions de l'Aire ; 2006
Page créée le 16.03.07
Dernière mise à jour le
24.04.08
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