«Lausanne Jardins 97
» a suscité de nombreux articles de presse,
environ 300 dont une partie dans la presse étrangère
« ...Tout dabord,il sagissait
de rappeler un fait communément admis dans les siècles
précédents, mais presque effacés par
lurbanisation : le jardin relève de lart
au même titre que larchitecture ou la sculpture...
»
« Deuxième objectif :
inciter à un nouveau regard sur la ville..... »
« Troisième objectif enfin.....faire
de lensemble de Lausanne Jardins 97, avec ses
jardins bien sûr, mais aussi avec ses expositions, conférences,
projections de films, etc., une manifestation tout à
fait exceptionnelle, unique en son genre, et, comme telle,
susceptible dattirer lattention sur Lausanne,
notamment outre-Sarine.
« ...le message a été
répercuté et reçu bien au-delà
de nos espérances, pourtant ambitieuses. Les plus grands
journaux suisses et étrangers, la pressse professionnelle,
les radios et télévisions dici et dailleurs
ont parlé de linitiative lausannoise comme dune
magnifique surprise, bien inspirée de surcroît
"
Yvette Jaggi
9.10.1997
Certains projets invitent à
une réflexion sur la définition du jardin. Si
la luxuriante plantation de légumes de la «promenade
Derrière-Bourg» (Jardiniers de la ville, secteur
2 et bureau d'étude du Service des parcs et promenades,
Lausanne) nous rappelle que le jardin d'utilité peut
fort bien être un jardin décoratif, le «paradis
du Flon» (S. Ryffel-Künzler et Th. Ryffel, Uster.
C. C. Gross et C. Matter, Zurich), quant à lui, nous
renvoie à l'origine même du jardin. L'espace
circulaire clos par les fagots enferme des cucurbitacées
de toutes sortes, censés peu à peu envahir lenclos.
Symbole du paradis perdu, du jardin interdit, du lieu que
l'on ne peut pénétrer, ce jardin dérobe
au passant l'intérieur de son enclos.
Qu'est-ce à vrai dire qu'un
jardin urbain? La ville au champs, ou la campagne à
la ville? La «ficelle» (G. Clément et Ch.
Ponceau, Paris), certainement l'un des projets les plus réussis,
pose ingénuement la question au voyageur. Les talus
qui bordent la ligne du métro Ouchy-Lausanne, - un
site bien citadin qui ne semble pas se prêter à
la réalisation d'un jardin -, ont pris un petit air
champêtre. Des fleurs des champs sont semées
par intervalle, sur des surfaces triangulaires, dans une harmonie
subtile de blanc, de jaune et de rose. Le temps du bref trajet
Ouchy-Lausanne, le voyageur oublie la ville, la campagne défile
sous ses yeux. Joyeuse ou ironique, intellectuelle ou ludique,
I'approche de la ville que proposent les intervenants se fait
toujours par la mise en scène du végétal,
même de manière indirecte comme dans «jeu
d'illusion, jeu d'allusion» (E. Pauli. Ch. Eriksson,
Zurich) ou «sur une musique de Sydney Bechet»
(J. Scheurer, G. Aboujaoudé. D. Troillet. K. Müller,
L. Scheurer. Lausanne). Le choix des titres, des plantes,
celui des couleurs, des parfums, tout contribue à faire
de chaque jardin une uvre, éphémère
certes, mais qui marque lesprit du lieu. Cependant,
plus que la réussite individuelle de tel ou tel jardin,
c'est l'ensemble de la manifestation qu'il faut louer. Car
chaque intervention ne remplit pleinement son rôle,
chaque jardin ne prend véritablement son sens. que
dans le vaste cadre de l'exposition. Une manifestation d'une
telle ampleur ne peut être envisagée que dans
une collaboration étroite entre ville, concepteurs
et intervenants. Autour de l'exposition Lausanne Jardins 97,
toujours sur le thème du jardin, une série de
manifestations culturelles émanant de divers milieux
ont vu le jour depuis le printemps. Citons, entre autres,
les cycles de conférences organisés entre avril
et juin par l'EPFL, I'Université de Lausanne et les
Hospices cantonaux, qui ont servi en quelque sorte de discours
liminaire, à la fois historique, artistique, théorique
et scientifique. Parmi les nombreuses expositions consacrées
aux jardins, à leurs créateurs ou à la
botanique. il convient de nommer celle qui se tient aux Archives
de la Construction Moderne, intitulée «Jardin
de papier», consacrée aux dessins et plans de
jardins et qui semble clore la saison.
Le grand succès que Lausanne
Jardins '97 a rencontré auprès du public, I'intérêt
et le soutien dont a bénéficié la manifestation
de la part des milieux professionnels, politiques et économiques.
montre que plus que jamais, le jardin est un thème
porteur. Par la richesse et la diversité de ses réalisations,
le jardin apporte non seulement un plaisir esthétique
ou scientifique, il contribue également à une
amélioration de la vie urbaine.
Katia Frey
Société suisse pour
l'art de jardin
10.97
« Um einen Garten anzulegen »
sagt der französische Gartenphilosoph Gilles Clément,
« braucht man ein Stück Erde une die Ewigkeit ».
In Lausanne musste eine Wachstumsperiode genügen für
die Vorstellung zeitgenössischer urbaner Gärten.
Daghild Bartels
Basler Zeitung
11.10.97
« Lausanne Jardins 97 »
offers a model for any enterprising city or local authority.
It was a genuine examination of the physical condition of
open space in the city, aided by the involvement of professionals
from a wide range of disciplines and from well beyond the
region. At the same time it had a popular appeal -the potential
to draw both tourists and new business to Lausanne. The festival
was far more than an ideas competition (on the Croydon or
Southwark models) ; though largely a tempory affair, it instigated
a city perspective that should linger and bring further benefits,
direct and indirect. »
Gillian Darley
The architects Journal
13.11.97
El Jardín como Obra de Arte
"La Recuperatión de un
Arte de larga Tradición
Una feliz acumulazión de circunstancias
ha permitido que surja y cuaje con éxito una idea como
Lausanne Jardin '97. La primera de ellas es la expansión
del campo de las artes...."
Javier Maderuelo
EL PAIS
4.10.1997
"La cité vaudoise accueille
sur ses places, dans ses rues, sur les talus de son métro
une exposition de trente-quatre jardins dont plusieurs sont
destinés à rester. Confirmation de la renaissance
de l'art paysager."
"On a oublié que
le jardin est un mode d'expression au même titre que
l'architecture, le cinéma ou la sculpture"
Emmanuel de Roux
26.08.1997
En plein épanouissement, les
jardins lausannois embaument jusqu'à New York
"La presse suisse et étrangère
salue la manifestation "Lausanne Jardins '97". Histoire
d'une success story qui fait jubiler l'Office du tourisme
et triompher la capitale vaidoise en Europe et par-delà
les mers....
Rien de surprenant si toute la presse
romande a consacré des articles à "Lausanne
jardins '97". mais les journalistes alémaniques
se sont également laissé séduire: la
Basler Zeitung, partenaire, lui consacre une page entière,
la Neue Zürcher Zeitung explique longuement comment visiter
les sites et le journal de Winterthour, Mitteland Zeitung,
a fait de même.....
A l'étranger, ce sont avant
tout les revues spécialisées en architecture
ou en paysagisme qui consacrent des dossiers à Lausanne,
tels Florist de Düsseldorf, la Revue horticole française,
le Journal des arts, Mon jardin et ma maison à Paris
et l'Architect Journal de Londres.
...Plus étonnant, le New York
Times du 20 juillet consacre environ deux colonnes en troisième
page à Lausanne Jardins '97..."
La rédaction
Journal de Genève
2-3.08.1997
"...Mayor Yvette Jaggi sees the
International Festival of Urban Gardens, called Lausanne Jardins
'97, wich runs through Oct.14, as a chance to rediscover this
city on Lake Leman, now woven together by innovative green
architecture...
Landscape designers, artists
and architects were given their sites by the festival director,
Lorette Coen. In addition to the tempory gardens, the city
has profited from major restorations of some of its existings
gardens..."
Paula Deitz
New York Times
20.07.1997
"la manifestation "Lausanne
Jardin '97" qui devrait attirer des centaines de milliers
de visiteurs dans la capitale vaudoise entre juin et septembre,
fait d'ores et déjà figure d'événement
suisse de l'année en matière de politique urbaine...
...par delà la spectaculaire
"mise au vert" le temps d'un été,
de la cité lémanique, elle ouvre des perspectives
à long terme sur une nouvelle philosophie de la ville,
basée sur l'incription du rapport à la nature
dans la trame même du tisu urbain..."
Silvia Ricci Lempen
Affaires publiques
2/97
Der garten als Ausgangspunkt für
die Betrachtung der Stadt: das ist der Leitgedanke der Azstellung
"Jardin '97" , an der sich Landschaftsarchitekten
aus der Schweiz und andern Ländern beteiligen. Ein gelungener
Versuch, moderne Gartenarchitektur der Öffentlichkeit
zu zeigen..."
Hans-Peter von Däniken
Tages-Anzeiger
7.08.1997
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