Monique Laederach
"Je n'ai pas dansé dans
l'île", Monique Laederach, éd. L'Age d'homme, 2000.
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Retrouvez également
Monique
Laederach dans nos pages consacrées
aux auteurs de Suisse.
Monique
Laederach / Je n'ai pas dansé
dans l'île |
ISBN 2-8251-1410-3
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Emmanuelle et Jarkko se rencontrent
dans un monde où la frontière entre
réalité et imaginaire n'est pas toujours
certaine : le monde littéraire. Et, par exemple,
ils n'ont pas de langue commune pour leur amour, puisqu'Emmanuelle
pare le français et Jarkko le finnois. Ils
instaurent donc un système de signes, langage
du corps, système de conventions hasardeuses
pour s'entendre. Bien sûr, les conflits qui
ne vont pas tarder à bourgeonner, ne seront
jamais réductibles ni compréhensibles
; au contraire, ces deux écrivains, pour qui
les mots sont pourtant l'outil premier, vont déraper
sans garde-fou sur leurs fantasmes, leurs désirs,
leurs désespoirs.
De Macédoine où
ils se sont rencontrés à Lahti en Finlande
pour un autre festival international, puis à
Vienne où ils essaient de vivre ensemble tout
en poursuivant leurs carrières, l'abîme
est chaque jour plus béant : sexuel, culturel,
et même littéraire. Jarkko est fêté
- ambigument d'ailleurs - par son éditeur,
ses traducteurs, son diffuseur, tandis qu'Emmanuelle
reste en rade. Blessée, à bout de forces,
Emmanuelle quitte alors Jarkko pour retourner dans
son pays.
Puis, elle apprend que
Jarkko meurt du sida dans une clinique de Helsinki...
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Monique Laederach est
née en 1938 aux Brenets (NE), sur la frontière
française. Etudes de lettres et de musique, enseignante
d'allemand, puis traducteur de nombreux auteurs allemands
ou alémaniques. Poète, dramaturge, romancière,
on lui doit une douzaine de livres, dont on citera Stéphanie,
La Femme séparée, Les Noces de Cana. Elle
vit près de Neuchâtel, se consacrant désormais
entièrement à la littérature
"Je
n'ai pas dansé dans l'île", Monique Laederach,
éd. L'Age d'homme, 2000
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Article
de Presse - La femme retrouvée / L'hebdo |
Monique Laederach, la femme
retrouvée
Isabelle Falconnier
La poétesse
féministe neuchâteloise reçoit
le Prix Schiller 2000 pour l'ensemble de son
oeuvre et revient avec un roman mûr et
passionné.
Trois jours durant, Monique
Laederach a été un homme. Enfin,
l'écrivaine de Neuchâtel a essayé.
Fâchée que l'éditeur parisien
Fayard, coéditeur en 1982 de "La
Femme séparée", refuse quelques
années plus tard son roman "Les
noces de Cana", elle décide de le
renvoyer sous un nom de plume masculin, sûre
que sa condition de femme l'a desservie. Elle
ouvre une boîte postale, imprime des cartes
de visite, essaie d'imiter la démarche
des hommes en les suivant à la Migros
et renvoie son manuscrit à l'expéditeur.
Peine perdue, nouveau refus et Monique Laederach,
angoissée par la transgression, met fin
à l'expérience. Quoique.
Emmanuelle, l'héroïne
de son dernier roman, "Je n'ai pas dansé
dans l'île", erre travestie en homme
dans les rues de Vienne, poussée au déni
de sa féminité à la fois
par un amant à l'homosexualité
latente et par les hommes qui ouvrent leur manteau
aux arrêts de bus la nuit.
Paradoxe féminin
Monique Laederach est
une femme et ce n'est pas pour elle une chose
anodine. Elle en a fait son fonds de commerce,
ricanent les méchants, elles nous a donné
une voix, répliquent les filles qui savent
lire. Découverte avec "Pénélope"
en 1971, confirmée avec "La femme
séparée" en 1982, elle apparaît
dans ce dernier "Je n'ai pas dansé
dans l'île" plus lumineuse que jamais,
complexe et forte, stylistiquement audacieuse.
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Monique Laederach
- Photo de Sandro Campardo
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Son appartement de Peseux domine
le lac de Neuchâtel. Sur le piano à queue noire,
deux bustes féminins. Celui de gauche a les seins
bandés, l'autre est troué à la hauteur
d'un sein et du bas-ventre. Un tricot de laine rose attend
sur la table basse, à côté des cigarettes,
c'est ça, Monique Laederach: la douleur des femmes
et le plaisir des femmes, le cliché et le paradoxe,
le domestique mêlé au dégoût du
domestique. Ce "fonds de commerce", elle n'en
a pas fait son beurre (à peine "onze mille francs"retiré
de son principal succès, "La femme séparée")
mais l'a sollicité jusqu'à l'obsession. "Pénélope",
"Stéphanie", "J'habiterai mon nom",
"La femme séparée", "J'ai rêvé
Lara debout"... Monique Laederach dit féminitude
comme d'autre affirment négritude. C'est une croix,
un destin dont elle a heurté tous les angles, poli
tous les arrondis. "Il y a un indice de féminité
que je n'ai jamais perdu ni même réussi à
détourner, c'est ma relation à la souffrance.
Comme si elle était à chaque fois méritée",
écrit-elle dans son nouveau livre. "Avant même
que ma peau soit étendue sur tous mes membres /ils
avaient décidé quelles choses étaient
à droite, lesquelles à gauche / et que les
petites filles sont dociles, qu'elles n'ont aucune méchanceté",
se plaignent les poèmes de "Si vivre est tel".
Etre un homme, c'est mieux, lui enseignent
ses parents, lui serinant qu'elle aurait dû s'appeler
Jean-Pierre. Etre un homme, c'est mieux, pense-t-elle jusqu'à
"Stéphanie", écrit en 1978, où
elle assume enfin un narrateur féminin. Jusqu'à
une première psychanalyse elle diluait le problème
dans une poésie asexuée. Le père est
pasteur à Serrières, la mère Allemande.
On parle sa langue à la maison et le français
dehors. Les claques fusent. Monique, l'aînée,
s'occupe de cinq frères et soeurs. Longtemps, c'est
elle qui reçoit les bouquets de fleurs de la Fête
des mères, "A vingt ans, j'étais vieille",
dit-elle, et *j'ai eu des enfants sans en avoir". Elle
profite de la lame de fond de 1968 pour se demander pourquoi
on apprend le tricot et la cuisine aux petites filles et
depuis, n'arrête pas, engage sa plume, se lance en
politique en récoltant des signatures contre le nucléaire,
enseigne avec passion, traduit les écrivains alémaniques,
divorce, en 1973, raconte son divorce, en 1982, dans "La
femme séparée". Son ex-mari, l'écrivain
Jean-Pierre Monnier, la haïra pour ce livre sans concession.
Depuis, elle ne partage plus son appartement qu'avec son
chat et s'en porte très bien. Elle regrette à
peine d'avoir laissé partire son dernier "chum",
parce qu'il voulait des enfants et que c'est une envie "légitime".
Bonne fille, une fois de plus.
Le droit d'être
Volubile, frémissante sur
le canapé - "voilà que je m'excite encore"
-, elle dit : "J'y suis. Je suis une Indienne."
Chez les Indiens, une femme qui n'a plus ses règles
a "le droit d'être un homme", découvre
la narratrice de "Je n'ai pas dansé dans l'île".
Monique Laederach a été opérée
d'un cancer du sein il y a trois ans. Elle peine à
retrouver son souffle et sa maigreur est effrayante. Elle
se déclare néanmoins soulagée : "Je
suis sortie de la séduction. J'ai le droit d'être
moi-même. Quand je parle on écoute ce que je
dis et non pas ce qu'une jolie jeune femme dit." Ça,
c'est le tricot rose sur la table basse qui parle. Les bustes
mutilés sur le piano hésitent à s'enthousiasmer.
"Mon rendez-vous le matin avec le miroir ne doit rien
à Camus, il n'a rien de moral, c'est le rendez-vous
désolé avec une femme tremblante et ravagée
que j'étais pas il y a trois ans", conte Emmanuelle,
la narratrice de "Je n'ai pas dansé dans l'île".
une femme "cernée à la fois par la maladie
et par les images triomphantes de féminité
qu'elle a semées derrière elle, perdues, après
leur avoir obéi trop scrupuleusement." Emmanuelle
a aimé Jarkko, jadis, sur une île de Macédoine
où l'on avait réuni des poètes du monde
entier. Ils se sont aimés sans se comprendre, se
sont déchirés, puis Jarkko est mort du sida.
Emmanuelle se travestit parce que Jarkko aimait les hommes,
puis e laisse aimer par Horst, qui lui redonne un corps
de femme.
En quête de normalité
Monique aussi a aimé Jarkko,
sur cette même île du lac Ohrid, invitée
là en 1974 avec des poètes du monde entier.
Elle l'a suivi en Finlande, dont il préside aujourd'hui
la société des écrivains. Le reste
est fantasme, sur fond d'une Vienne sublime et perverse,
Vienne où elle a compris à 22 ans qu'elle
ne serait pas pianiste. "Je n'ai pas dansé dans
l'île" développe avec une intensité
subtile "l'impasse" des relations entre hommes
et femmes. "Il serait à la cuisine à
la table, il fumerait sa pipe en lisant le journal",
imagine Emmanuelle. "Et ce serait la paix. Ce serait
la paix ? Vraiment ?" Monique ajoute : "Entre
les hommes et le femmes de ma génération,
il y a une impasse. Quand j'ai un homme à la maison
j'ai l'impression d'avoir quelqu'un dans mes poumons. Je
me sens obligée d'être utile, lui d'exiger."
L'obsession de la normalité,
en somme : "Le matin, quand je m'éveille (...)
vient (...) la vieille question de la normalité,
comment font normalement les femmes le matin (...), est-ce
qu'elles sont là perplexes avec de vagues désirs
en bandoulière et l'ennui par-dessus ? (...) moi
je suis libre, mais plus je peux choisir plus j'ai le coeur
qui bat, l'angoisse de la normalité dont je ne sais
plus le chemin", lance Emmanuelle. " "Déchet",
dis-je à la femme désolée du miroir.
Il n'y a pas de retour, juste possible encore l'avance hallucinée
dans le matin, d'un geste à l'autre dans une pseudo
normalité qui n'en est plus, qui l'est de moins en
moins, qui décline inexorablement vers la mort."
Mettant le point final à un
nouveau roman intitulé "L'aube où m'attire
ta main", Monique Laederach s'est aperçue "avec
horreur qu'il parle de la même chose", des non-dits
entre une femme et son amant décédé.
Ses yeux s'ouvrent. Etonnés et liquides.
"Je n'ai pas dansé dans
l'île", de Monique Laederach, Ed. L'Age d'Homme,
117 p.
Biographie
- 1938 -
Naissance aux Brenets (NE).
- 1960 -
Etudes de piano à Vienne.
- 1973 -
Divorce de l'écrivain Jean-Pierre Monnier.
- 1977 -
Prix Schiller pour "J'habiterai mon nom", poèmes
1982, Prix Schiller pour "La femme séparée".
- 1986 -
"Trop petits pour Dieu".
- 1998 -
"Si vivre est tel", poèmes
- 2000 -
"Je n'ai pas dansé dans l'île"
(éd. L'Age d'Homme). Prix Schiller pour l'ensemble
de son oeuvre
Isabelle Falconnier
02.11.2000
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Article
de Presse - Une vitrine de l'Aujourd'hui/ L'impartial |
Monique Laederach "Les
femmes sont tout simplement physiques"
Aucun roman n'est exempt de touches
biographiques. De plus, on ne parle bien que de ce que l'on
connaît. Raison pour laquelle le dernier ouvrage,
très dense, de la Neuchâteloise Monique Laederach
est situé dans le monde littéraire. Une plate-forme
pour livrer une sorte d'état du monde.
Oui, Monique Laederach a participé,
il y a fort longtemps, aux rencontres poétiques dont
il est question dans "Je n'ai pas dansé dans
l'île". "Larguée sur une île,
avec d'autres écrivains, il en est resté des
images fécondes". Oui, elle a follement aimé
un Finnois. Oui, elle l'a quitté. Non, il n'est pas
mort du sida. Oui, elle a vécu à Vienne qu'elle
décrit si bien. "Ni pour y perfectionner l'allemand
que j'ai enseigné, ni pour écrire, mais pour
étudier la musique. Pas assez géniale en piano,
j'aurais sans doute dû y apprendre la direction d'orchestre".
En mettant en scène l'histoire
d'amour d'Emmanuelle, écrivain en rade, et de Jarkko,
écrivain au top. Monique Laederach fait état
des relations femme-homme, toujours en défaveur de
la première. "La parole appartient encore aux
seuls hommes, s'insurge-t-elle, blessée, même
s'il y a eu, pour les femmes, une période royale.
Depuis les années 90, elles se sont adaptées
à l'éternel machisme, elles sont redevenues
invisibles. Les femmes ne sont pas métaphysiques,
elles sont tout simplement physiques.
Femme aimante, Emmanuelle partage
parfois Jarkko avec l'amant de celui-ci, auquel elle tente
de l'arracher. Autre constat de société, où
les couples homosexuels sont de plus en plus nombreux ou,
peut-être, de plus en plus voyants. "Les luttes
féministes ont fragilisé les hommes, on constate
chez eux un adoucissement, ils laissent plus apparaître
leur caractère féminin." Et puis il y
a le sida. Dont Jarkko va mourir. Et le cancer du sein,
qui broie la vie d'Emmanuelle. Autant de calamités
du temps présent dont ce roman d'amour qui se brise
sur l'impossibilité de communiquer - elle francophone,
lui parlant finnois - se fait le miroir. Impossible de ne
pas penser, dans ce contexte, aux difficultés des
couples mêlant les cultures et qui finissent, parce
qu'ils ne se comprennent pas, à ne plus éprouver
de désir, avant de s'entre-déchirer et de
se séparer. Pourtant, dans ce tableau tristounet
des choses de la vie, banales lorsqu'elles n'arrivent qu'aux
autres, dramatiques lorsqu'elles touchent de près,
un espoir demeure. Personnifié par Horst, "assez
fin pour détecter la femme sous le travesti du désespoir",
il est peut-être le modèle dont rêvent
les femmes. Totalement homme, mais suffisamment sensible
pour venir vraiment à leur rencontre.
Très dense, ce petit roman
d'un peu plus de cent pages "écrit sans intention"
présente une vitrine édifiante de l'aujourd'hui,
grâce à une observation soutenue des mécanismes
régissant les liens entre les deux sexes. Séduisant
dans ses descriptions de lieux dont il rend parfaitement
l'atmosphère, il a aussi l'avantage de faire voyager.
Des chaleurs d'Ohrid aux pâles aurores de Lahti.
"Je n'ai pas dansé dans
l'île", Monique Laederach, éd. L'Age d'homme,
2000.
Sonia Graf
L'Express- L'Impartial
samedi, 25 nov 200
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Article
de Presse - Jusqu'au vertige / La
Liberté |
Le roman de la danse macabre à
la virgule près
Dans "Je n'ai pas dansé
dans l'île", Monique Laederach déploie
une écriture haletante pour dire la "maladie
de la mort". On n'en sort pas indemne.
"Et moi, quand j'écrivais
mes poèmes, rarement, j'évitais jusqu'au dernier
instant de les transcrire à la machine, ou alors,
j'évitais les virgules parce que les virgules pour
moi sont des silences et que sur la machine, ils font un
bruit, et je ne supportais pas." Dès les premières
pages de son roman Je n'ai pas dansé dans l'île,
la Neuchâteloise Monique Laederach nous aspire dans
le rythme de son écriture, dans le souffle haletant
d'une difficile parturition.
Ce sont 117 pages. Mais une lente
et attentive lecture tant ce livre est compact, terrible,
de virgule en virgule. De mots difficilement lâchées
en phrases s'écoulant jusqu'à bout de souffle.
Sans doute le roman le plus abouti, le plus dense et le
plus intime, puisqu'il ressasse la mort, "la maladie
de la mort" comme s'exclamait Marguerite Duras.
Lire à voix haute
Il faut impérativement lire
ce texte à haute voix. Pour en saisir l'implication
du corps dans l'écriture. Pour sentir jusqu'où
Monique Laederach se donne, se confie, se cherche dans l'écriture,
dans cet acte d'écrire dans le souffle. Emmanuelle
et Jarkko, ce fut une passion entre une femme et un homme,
entre deux poètes. La Suissesse et le Finlandais.
La Grèce, Vienne, l'amour, l'autodestruction, la
séparation, puis l'agonie de Jarkko se mourant du
sida. C'est une puissante danse macabre que déploie
ici Monique Laederach. Jusqu'à l'extrême limite.
"Mais à Vienne, les crépitements de ma
machine à écrire finissaient par me jeter
dans des états tellement tétanisés
que j'étais convaincue d'entendre le sens à
travers les rythmes. Et d'entendre qu'il n'y avait pas de
sens."
Jusqu'au vertige
Le rythme obsessionnel de l'écriture,
c'est le "déchirement". Parce que la narratrice
- elle-même malade et, croit-on comprendre, menacée
par la mort - a beau vouloir écrire pour oublier
son présent, elle n'en est que mieux précipitée
dans le souvenir. Par images, par pulsions qui ne résistent
guère à Thanatos. Perdre sa langue, perdre
son identité sexuelle par dévoration par l'autre
: ce constat angoissé rythme et relance sans cesse
le texte.
Bégaiements, spasmes, dépossession
: rarement le rapport inévitable entre le corps et
le texte n'a été défini avec une cruauté
aussi lucide. A étendre la main, constate Monique
Laederach, on ne rencontre que le vide. L'absence. De plus
en plus. La mémoire ne sert ici qu'à accélérer
les êtres vers cette vertigineuse vacuité.
Un livre hypnotique dont on ne sort pas forcément
indemne, mais sans doute plus lucide, plus inquiet.
"Je n'ai pas dansé dans
l'île", de Monique Laederach, Ed. L'Age d'Homme,
117 p.
Jacques Sterchi
28.10.2000
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Publications |
- L'Etain la source, poèmes,
L'Aire, 1970
- Pénélope, poème,
L'Aire, 1971
- La ballade des faméliques
baladins de la Grande Tanière, poèmes, Cahiers
du Bateleur, 1974
- J'habiterai mon nom, poème,
L'Age d'Homme, 1977
- Jusqu'à ce que l'été
devienne une chambre, poème, A. Vernay, 1978
- Stéphanie, récit,
L'Aire, 1978
- La femme séparée,
roman, coéd. L'Aire/Fayard, 1982
- La partition, poèmes, L'Aire,
1982
- Trop petits pour Dieu, roman, L'Aire,
1986
- J'ai rêvé Lara debout,
roman, Zoé, 1990
- Les Noces de Cana, roman, L'Age
d'Homme, 1996
- Si vivre est tel, poèmes,
L'Age d'Homme/Ecrit des Forges (Québec) avec un
CD de poèmes lus par l'auteure.
- Je n'ai pas dansé dans l'île,
L'Age d'Homme, 2000
- En outre: pièces pour la
radio, théâtre, essais.
Page créée le: 09.10.01
Dernière mise à jour le 09.10.01
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