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Poèmes sans nom pour Mohamed

 

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Peut-être qu’il y avait un truc qu’allait pas, je sais pas.
Le vent avait soufflé à travers moi déjà
Et j’avais regardé alors l’étendue ...

Le soleil qui me souriait et ses rayons à perte de vue.
Un tempête m’avait dit : « ouvre ton esprit »
J’ai rien fait du tout, j’avais pas compris,
Peut-être qu’en me le chuchotant à l’oreille
J’aurais trouvé les clés du réveil,
Mais la nuit est tombée et j’ai perdu mon soleil.
J’ai rattrapé son sourire de justesse
Et du néant j’ai perçu des reflets de tristesse,
Je n’ai pas retrouvé le chemin où il dansait dans la nuit,
Je suis devenue l’égarée emplie de pleurs qui sourit.

Par la suite je n’ai pas su rechercher les clés,
J’ai souffert en silence sans pouvoir l’oublier
Pensant que ma vie ne suffirait pas à l’effacer,
Et pour moi le temps a cessé d’exister.
Je meurs de moi-même avant de mourir de la vie,
Tendrement je repense à cette danse dans la nuit,
Elle me consume doucement sans demander mon avis.

Je reparcours ma vie en versant des larmes,
J’aurais dû sécher mes regrets et prendre les armes,
Mais un « je ne sais quoi » m’a soupiré : « trop tard ! ».
Je voudrais pouvoir faire le vide dans ma tête,
Mais le souvenir de ses éclats de rire m’entête,
Un soupçon de danse dans la nuit me hante,
Je voudrais un point de chute où m’étendre,
Car quelque chose en moi ne va pas,
Et je sais à présent que c’est Toi.

 

Giliane J.
giliane01@infonie.fr

15.11.2000

 

Page créée le 01.08.01
Dernière mise à jour le 01.08.01

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