Dans une brume légère
despoir,
Ton ombre parcourt mes pensées,
Ta simple présence ma
contaminée,
Je suis maladivement souillée,
Des sentiments que je ressens
Pour un soupirant qui nest plus présent.
Un chant de tristesse abat mon
souffle,
Et mon âme flétrie se cloque un instant,
Dans cette néfaste incantation double,
Psalmodiée par une martyre errante.
Le vent doucement efface mon
passé,
Comme il balaie les feuilles, mortes,
Depuis longtemps dans mes songes putréfiés,
Par le désespoir dune vie égarée.
Puis revient cette anti-lueur,
Qui saccage encore mon cur,
À cause dune promesse non tenue,
Qui aurait dû réunir nos corps déchus.
Des désirs charnels errent,
Provoquant une mission de reconquête
Dun esprit martelé par son passé,
Et qui ne peut recommencer.
Le vent réapparaît
pour tout balayer,
Mais le temps est trop pressant,
Il empêche le joyeux déroulement,
Recréant ma fatale réponse oubliée.
Finalement ma paix vient de ta
mort,
Une illumination naît de la brume ;
Ton ombre sestompe lentement
Laissant la prescience sévaser dans le
temps.
Giliane
J.
giliane01@infonie.fr
3/04/2000