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Poèmes sans nom pour Mohamed

 

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C’est comme une toile d’araignée
Qui se trouve hors du grenier,
Une mauvaise herbe
Qui gamberge
Dans mon cœur, quelle horreur !
Elle est là, elle ne me quitte pas,
Elle grandit de plus en plus en moi,
C’est la haine, qui s’enchaîne
A l’intérieur de moi.

Mais où suis-je, où vais-je ?
Peut-être jamais ne le serais-je.
J’ai tout perdu, où es-tu ?
C’est la haine qui continue,
Incessamment, tel le vent
Qui s’échoue sur les rochers,
Ca fait mal, ça brûle,
C’est la haine qui globule
Et qui souille ma cervelle.
Je n’ai plus de tes nouvelles.

C’est encore la haine,
Qui me heurte le visage
Et me flagelle sans relâche.
Elle me met à nu,
Je deviens une inconnue.

Mais où es-tu ?
Je voudrais savoir,
Je voudrais juste te voir,
Mais ça m’est défendu,
C’est encore la haine
Qui m’a eue,
Plus dure qu’un roc
Elle s’accroît de nos chocs.

C’est l’ouragan là-dedans,
Y’a trop de poussière et pas de balaie,
C’est la haine tout doucement
Qui me tue à jamais.

J’ai la tête qui tourne,
Je dois m’échapper coûte que coûte.
C’est la haine qui me bouffe les tripes
Je ne trouve plus de rimes,
Ah si ! J’aime les clémentines.

Je crois que je pars de travers
C’est la haine qui m’entraîne en enfer,
La fumée qui s’écrase au plafond
Et qui me hante la raison.
C’est profond mais pas sublime,
C’est la haine qui m’abîme.

Je crois que je vais arrêter,
Car la haine va m’exterminer
J’ai trahi son secret,
Aide-moi s’il te plaît,
Je suis perdue, où es-tu?

 

Giliane J.
giliane01@infonie.fr

06/12/99

 

Page créée le 01.08.01
Dernière mise à jour le 01.08.01

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