Üzeyir Lokman ÇAYCI
Là où poussent les
lys
La raison du corbeau
Le cul-de-sac de la rose
Avec Moïse marche
Les réalités
qui se forment...
L'un dans l'autre
Lorsqu'on parle de Mantes la ville
Un monde plein à craquer
Demain le soleil naîtra
pour nous
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Les réalités
qui se forment dans nos instincts
J'ai tripoté
Trois fois avec mes doigts
La porte fermée...
J'ai pensé
Qu'il était « Occupé... »
Ensuite,
En boutonnant ma veste
Je suis entré...
Ma tête était baissée,
Je craignais.
Des regards méchants
Se formaient
Dans mes instincts...
A ce moment-là,
Tout doucement
J'ai tourné ma tête
Vers la fenêtre
Que le vent avait ouvert...
Les papiers
Posés sur le bureau
S'étaient dispersés par terre...
Ma tête baissée
Un par un, je les ai ramassés
Avec beaucoup d'humilité...
Et je les ai déposés
Sur le bureau...
Dans l'attente d'un grondement
Ou d'un regard rude
Allégrement
J'ai levé ma tête
Un gros fauteuil tout vide
Etait en face de moi...
De ce bureau de haute fonction
Où j'étais entré
Avec cérémonie et crainte
Je suis sorti à reculons
En saluant le fauteuil vide...
Ceux qui attendaient devant la porte
Les uns après les autres
Ont également fait comme moi...
La précarité de la vie
Se reflétait
Dans les fenêtres
Qui cognaient à cause du vent...
© Üzeyir Lokman
ÇAYCI
Traduit par : Yakup YURT
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Page
créée le 08.01.02
Dernière mise à jour le 08.01.02
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