Désarmant pouvoir du désespoir
je souffre mais c'est trop peu
ma foi tombe avec le soir
je pleure de caresser mes vux
Cela doit être l'alcool
qui perle à mes yeux
pour brûler ma rétine d'ardents feux
terrée dans l'ombre, j'attends des temps miséricordieux
torturée, mes cris sonnent pourtant creux
Il faut de la poésie
dans les larmes
du beau dans la peine
la littérature n'est plus une arme
pas besoin d'ornement pour se tailler les veines
Armelle Carette
Page créée le 01.05.01
Dernière mise à jour le 01.05.01