Ce nest qu'à la
nuit tombée
Que mon ange de grâce et de beauté
Je viendrai à votre oreille compter
Le triste récit de ma vie torturée
Cest à la faveur
des lumières dhier
Sous le courroux de la lune qui nous éclaire
Que jexposerai à votre âme fière
Lautel de mes pensées meurtrières
Tendez loreille cher ami
Aux incantations dun être meurtri
Qu'un cur en larmes a anéanti
Au vil amour dont la flamme a pâli
Voici donc mon vain chant
Les frasques légères de nos sentiments
Plus fugitives encore que le vent
Laissant mes yeux noyés de sang.
Armelle Carette
Page créée le 01.05.01
Dernière mise à jour le 01.05.01