Etouffer mes cris sous ton souffle
je tends ma peau, tu t'essouffles
main satinée comme velours désiré
ton haleine sur ma nuque dénudée
Les épidermes se
frôlent, s'embrasent
oublions tous les livres et toutes les phases
les lèvres scellées, les corps noués
un bref instant de paix en rime d'éternité.
Armelle Carette
Page créée le 01.05.01
Dernière mise à jour le 01.05.01