Elisabeth Horem
Notice biographique
- Bibliographie - Le
Chant du bosco - Un jardin à Bagdad
Notice
biographique |
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Née en 1955, Elisabeth Horem a fait ses études à Paris. Epouse d'un diplomate suisse, elle a séjourné dans plusieurs pays du Proche-Orient, ainsi qu'à Moscou, Berne et Prague. De ses années passées à Bagdad entre 2003 et 2006, elle a tiré le recueil de nouvelles Mauvaises rencontres ainsi que Shrapnels et Un Jardin à Bagdad , carnets de bord d'un quotidien vécu en recluse dans une ville assiégée. Ses textes sont empreints d'une fascinante étrangeté, d'une atmosphère souvent mystérieuse admirablement rendue par une écriture sobre et évocatrice. Son ouvre a été récompensée par de nombreux prix littéraires. Elisabeth Horem réside actuellement à Damas, où son mari est en poste. |
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Bibliographie |
Le Ring,
Roman, Yvonand: Bernard Campiche Editeur, 1994 (CamPoche,
2004)
Prix Georges-Nicole 1994
Prix de la Commission de littérature française
du Canton de Berne 1994
Prix Michel-Dentan 1995 |
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Traduction allemande
: Der Ring, Collection CH, Traduction de Markus
Hediger, Basel: Lenos Verlag, 1996 |
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Congo-Océan,
Roman, Yvonand: Bernard Campiche Editeur, 1996
Prix dencouragement de
la Ville de Berne |
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Le Fil espagnol,
Roman, Orbe: Bernard Campiche Editeur, 1998 |
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La langue et
le politique : enquête auprès de quelques
écrivains suisses de langue française, éd.,
conc. et préf. par Patrick Amstutz, postf. de Daniel
Maggetti, Editions de L'Aire, Vevey, 2001. p.116-121. |
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Le Chant du
bosco, Bernard Campiche Editeur, 2002. |
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Shrapnels -
En marge de Bagdad, Bernard Campiche Editeur, (2005) 2006 |
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Mauvaises rencontres
: nouvelles, Bernard Campiche Editeur, 2006 |
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Un jardin à Bagdad, Bernard Campiche Editeur, 2007 |
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Collectif, Enjeux 7 :L'été volé / Elisabeth Horem. 37 m² / Joseph Incardona. Bingo / Antonin Moeri. Naissance de la violence / Jérôme Richer. La traversée du désert / Isabelle Sbrissa, Bernard Campiche Editeur, Théâtre en camPoche, 2009 |
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Le
Chant du bosco par Pierre Lepori |
ISBN 2-88241-122-7
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Tutto
è già accaduto, in questo romanzo
intensissimo e breve di Elisabeth Horem, il suo
quarto. Un attentato, in particolare, all'ombra
della terribile dittatura di un paese di mare,
in un'estate torrida. Tutto è talmente
accaduto che il protagonista Vaart attraversa
in treno la campagna oscura dell'esilio. E ricorda.
Ricorda due prigionie insensate, un regime corrotto
ed implacabile. E il compagno di prigionia Sana,
la sua donna Mona, che nell'estremo tentativo
di salvarlo si concederà a un gerarca amico
di famiglia, con il terribile risultato che il
fidanzato verrà linciato dai compagni,
in una scena carceraria terribile. E' subito chiaro,
anche alla semplice evocazione della trama, che
l'autrice si è nutrita con foga alla metafisica
kafkiana e che Camus non è lontano dal
suo orizzonte etico. Ma, come detto, in questo
romanzo tutto è accaduto, tutto dunque
affiora, a sprazzi, a brani, e il tempo si muove
esattamente come la marea. Il tutto bagnato da
una grande passione per la sinestesia. C'è
una pagina magnifica, quasi ad apertura del testo,
in cui viene descritta una fotografia, con una
donna in rosso sul balcone di una casa affacciata
a mare; la descrizione, pulsante di vita e di
aggettivi, è inquadrata tra due rumori
angosciosi: siamo infatti nel campo di prigionia
notturno, e un lembo di telo, schiodatosi dal
suolo duro, produce un sordo rumore asfittico.
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Sono momenti come questo,
condotti con maestria stilistica e con la capacità
di rendere carnale il dettaglio, che fanno di questo Le
chant du bosco un romanzo così intenso. Certo
con qualche debolezza: nella parte certrale, in preda alla
stessa stasi del protagonista (viaggiatore-fuggiasco immobile),
anche il lettore può avvertire una certa fatica. Ma
l'atmosfera è di quelle in cui si immergono le dita,
come in una pozza di mercurio. Se ne esce vischiosi e un po'
inquieti, leggermente cambiati.
Pierre Lepori
Rete2 - RS
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Un jardin à Bagdad |
ISBN 2-88241-199-0
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Comment vit-on à Bagdad aujourd'hui? Peut-on faire de la littérature avec une année de vie à Bagdad? À ces deux questions la romancière Elisabeth Horem, femme de diplomate en poste en Irak, répond par l'af?rmative en publiant ce roman-journal, des «impressions de la vie un peu étrange» qu'elle mène là-bas.
Nous sommes loin des reportages et des thèses. Une année d'observation, de vie malgré tout, malgré la violence, malgré la peur. Une année d'écrivain, avec le travail d'écriture cloîtrée, fenêtres fermées, des aventures minuscules, des découragements et des bonheurs gagnés sur la peur. Une année, c'est aussi le rythme des saisons, avec quelques sorties, du poisson grillé et Babylone, si loin si proche, qu'on ne reverra plus.
La vie qu'elle décrit, avec ses gardes du corps omniprésents, la chute des grenades, la voiture blindée, c'est un cercle qui se rétrécit. L'enfermement progressif avec la haine derrière la porte. Il y a quand même une soirée de poésie. Puis des morts inconnus. puis des morts qu'on pourrait connaître. Le jardinier, lui, continue de faire pousser des plantes, la gourmandise, un chat et Mozart font parfois oublier la violence. Pas longtemps. Le texte d'Elisabeth Horem est à lire absolument comme un témoignage littéraire de haut vol, une aventure de mots serrée et forte, sans concession au sensationnel.
DIDIER POURQUERY , Métro
Elisabeth Horem, Un jardin à Bagdad, Bernard Campiche Editeur, 2007
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Page créée
le 17.02.03
Dernière mise à jour le 19.02.10
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