Pierre-Alain Tâche
Notice biographique
- Bibliographie -
Poche Suisse: le voci di Pache e Tâche - La Voie verte
Notice
biographique |
Pierre-Alain Tâche est né en 1940 à Lausanne, où il vit. Après avoir pratiqué le droit, il se consacre désormais à l’écriture.
À ses yeux, comme il aime à le rappeler, la poésie est partout où l’on veut bien qu’elle soit. Elle est donc d’abord une quête des signes. Tout se joue dans l’instant d’une rencontre imprévisible, qui ouvre le poète à la perception d’une énigme, d’une dimension fragile, qui s’apparente à la présence (proche, en cela, d’Yves Bonnefoy, mais aussi de Jean Follain). Marion Graf écrit à son sujet : « Dans son élégance et son jaillissement musical, le lyrisme de Tâche allie générosité et vigilance, ampleur et vivacité légère, et s’inscrit dans la proximité de Jacques Réda. »
Pierre-Alain Tâche a été pendant dix-sept ans l’un des responsables de La Revue de Belles-Lettres, où il a publié notes et textes critiques. L'essentiel de son œuvre reste cependant constitué d'une trentaine de recueils de poèmes. La Voie verte, paru en 2010, lui a valu l’important Prix Roger Kowalski, décerné par la Ville de Lyon.
Tout n’est pas divisé est extrait d’un recueil de poèmes en cours d’écriture, à paraître aux Editions Empreintes.
FDE
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Bibliographie |
Greffes,
Cahiers de la Renaissance vaudoise, Lausanne, 1962 |
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La boîte
à fumée, Cahiers de la Renaissance vaudoise,
Lausanne, 1964 |
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Ventre des
fontaines, L'Age d'Homme, Lausanne, 1967 |
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Herbier des
failles, illustrations de Jean Otth, hors commerce,
1969 |
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La traversée,
Payot, Lausanne, 1974 |
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L'élève
du matin, Bertil Galland, Vevey, 1978 |
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L'inhabité,
Bertil Galland, Vevey, 1980 |
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Les instants
du regard, en collaboration avec Jean-Paul Berger,
Editions Solaire, Issirac, 1980 |
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Le jardin du
midi suivi de Temps sauvé, Editions de l'Aire,
Lausanne, 1984 |
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Le dit d'Orta,
La Dogana, Genève, 1985 |
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Poésie
est son nom, L'Alphée, Paris, 1985 |
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Présent
composé, L'Apprentypographe, Harnoncourt, 1986 |
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Les Yeux du
temps, en collaboration avec Maurice Blanc, photographe,
Au Verseau, Roth & Sauter, Denges, 1988 |
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Le Mensonge
des genres, Editions de l'Aire, Lausanne, 1989 |
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Buissons ardents,
Encres et dessins de Jean-Paul Berger, Editions Empreintes,
Lausanne, 1990 |
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Noces de rocher,
Dessins de Martine Clerc, Editions Empreintes, Lausanne,
1993 (épuisé) |
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Jour après
jour, Editions de l'Aire, Lausanne, 1993 |
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Rumeurs sous
images, Le Déluge, de Charles Gleyre, et Polyphème,
d'Emile David "Arrêt sur image", Les Amis
du Musée, Lausanne, 1994 |
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Celle qui règne
à Carona, Avec deux aquatintes de Gérard
de Palézieux, Editions Brandes, Roubaix, 1994 |
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"A hauteur
d'instant" in Arts poétiques, La Dogana,
Genève, 1996 |
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Le rappel des
oiseaux, Editions Empreintes, Lausanne, 1997 |
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Reliques,
La Dogana, Genève, 1997 |
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L'état
des lieux, Editions Empreintes, Lausanne, 1998 |
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Quatre poètes,
(Pierre Chappuis, Pierre-Alain Tâche, Pierre Voélin,
Frédéric Wandelère) Editions l'Age
d'Homme, Lausanne, 1998, collection Poche suisse n°172 |
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La langue et
le politique : enquête auprès de quelques
écrivains suisses de langue française,
éd., conc. et préf. par Patrick Amstutz,
postf. de Daniel Maggetti, Editions de L'Aire, Vevey,
2001 p.21-24. |
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Chroniques
de l'éveil, préface de Patrick Amstutz,
L'Aire bleue, Vevey, 2001 |
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L'inhabité
suivi de Poésie est son nom et de Celle qui règne
à Carona, Editions Empreintes, Lausanne, 2001 |
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L'intérieur
du pays : poèmes, préf. de Christophe
Calame, Editions L'Age d'homme, 2003 |
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Sur la lumière
en Anniviers, Dessins de Martine Clerc, Editions Empreintes,
2003. |
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"Bruissements",
sur des fusains d'Alexandre Hollan, La Pierre d'Alun,
Bruxelles, 2005. |
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Nouvel état
des lieux, Editions Empreintes, 2005, 114 p. |
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Une poétique
de l'instant, Bibliothèque cantonale et universitaire
de Lausanne, 2006. |
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Roussan, Editions Empreintes, 2006. |
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Forêt jurée ; pastels de Martine Clerc, Editions Empreintes, 2008. |
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La voie verte, Editions de la revue Conférence, 2010. |
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L'air des hautbois : variations sur la Folia, Editions Zoé, 2010. |
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Dernier état des lieux, Lausanne, Empreintes, 2011. |
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Poche Suisse: le
voci di Pache e Tâche |
Dopo Giorgio Orelli e Felix Philip
Ingold, la collezione Poche Poesie ritorna su due grandi nomi
della letteratura svizzero romanda. Siamo alla tredicesima
e quattordicesima tappa di questo viaggio tra i poeti svizzeri,
che dal 1995 i due editori di Empreintes - Alain Rochat e
François Rossel - affrontano con coraggio con volumetti
bianchi, tascabili e a basso costo, ma sempre arricchiti da
introduzioni e bibliografie esaustive.
Jean Pache è scoparso lanno
scorso e la sua riproposta è un dovuto omaggio a uno
dei pochi poeti che abbiano osato cantare in modo vivo e non
calvinista la gioia del corpo, su queste rive lemaniche. Il
suo volume si apre con Les soupirs de la sainte et les cris
de la fée, vero e proprio canto erotico duna
nitidezza e ricchezza indomabile. Segue unopera maggiore
di Pache, Théodolite, testimonie di un versante più
sperimentale e caleidoscopico di questo poeta, ben definito
dalle parole dintroduzione di Roger Francillon La
parola poetica è qui una traiettoria obliqua, le parole
in libertà tessono tra loro legami nuovi, per tentare
di strappare al mondo il suo segreto impenetrabile.
Con segreti impenetrabili si ha pure
a che fare, affrontando il secondo volume, che contiene tre
raccolte distinte di Pierre-Alain Tâche: Linhabité
del 1980, Poésie est son nom del 1985 e Celle qui rêgne
à Carona del 1994, arricchita questultima di
una seconda parte inedita. La poesia di Tâche è
al contempo ermetica e barocca, musicale ed apocalittica,
ricca di riferimenti colti e talvolta bulimica, non senza
riferimenti rimbaldiani, come apparirà chiaro da una
breve citazione: Vi scrivo da un luogo senza fuoco /
lombra gli offre un volto / a quel che minterroga
/ gli costruisce un calco di sabbia / ove io possa fondermi
intiero / un giorno / se, per caso, osando / fuggo la paglia
della mia sedia.
Pierre Lepori
Radio Svizzera Italiana
Rete2
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La Voie verte |
La Voie verte se signale par deux qualités essentielles : d’une part, sous la guise volontiers ironique et distanciée, la profondeur et l’exigence de l’expérience du monde et des lieux qu’il traduit ; d’autre part, la virtuosité formelle, cette sorte de sourire flottant sur les possibilités mêmes de la poésie. L’humour et la distance, ici, ont valeur d’élégance, et la réduction volontaire des plus vastes visées métaphysiques à l’horizon d’un marcheur ou d’un cycliste demeure l’hommage à la vérité qui nous échoit, et comme la signature d’une voie exacte et libre tracée dans le paysage ; il suffit que l’expérience ordinaire invente les mots de l’expérience juste, et s’approfondisse pour le lecteur à proportion de cette invention.
Je n’ai pas prétention de savoir
ce qu’est la voie ; et moins encore où elle va :
c’est elle qui conduit la quête, et qui la suit
fait abandon de tout désir qui lui soit étranger.
Cet ouvrage a remporté le Prix Kowalski 2010, Grand Prix de Poésie de la ville de Lyon.
La voie verte, Editions de la revue Conférence, 2010.
Page créée
le 01.08.98
Dernière mise à jour le 17.02.12
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