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Vahé
Godel / Fragments d'une Chronique
Genève-Paris-Arménie |
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Lieu d'origine : Genève
(quartier de la Roseraie); mars 47 : découverte
de Paris (Rive droite) ; été 69: premier
séjour en Arménie (soviétique)...
De père genevois - le
linguiste Robert Godel -, de mère arménienne
- Méliné Papazian, née à
Bursa (Turquie) -, Vahé Godel réunit quelques
bribes d'une existence où s'entre-tissent l'Occident
et l'Orient.
"Vahé Godel poursuit
une aventure marginale, la conquête d'un espace
où fusionnent Ici, Là-bas, Au-delà,
Nulle part..., où il n'y ait plus "ni dehors
ni dedans" : une manière de domestiquer
le vide, de réunir les morceaux d'un corps éparpillé."
(Anthologie de la poésie française, Larousse,
1988)
Vahé Godel, Fragments d'une
Chronique Genève-Paris-Arménie, 4 photos
hors texte, Editions Metropolis, 2001.
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Liliane
Roskopf / Une Histoire de Famille |
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En 1829, arrive à La Chaux-de-Fonds,
une ville renommée, dans le Jura, un petit immigré
de seize ans, Georges-Frédéric, originaire
de la Forêt-Noire, qui, comme beaucoup d'autres,
vient d'apprendre le métier d'horloger dans la
capitale de la montre en or. Quarante ans plus tard,
on retrouve sa trace quand il invente la première
montre du pauvre, au grand dam de la corporation horlogère
qui ne veut pas entendre parler de cette montre simplifiée.
Il vient en fait d'inventer une montre à la portée
de toutes les bourses, une montre révolutionnaire,
celle qu'il surnommera lui-même "La Prolétaire"
et qui finira par devenir tout simplement "La Roskopf",
du patronyme de son étonnant inventeur.
A partir d'éléments
éparpillés, dont il ne reste que des bribes
retrouvées ici et là dans des bouts de
revues, des états civils, des annales judiciaires
quelques photos aussi, Liliane Roskopf, la descendante
du génial petit horloger, a bâti un roman
intimiste, une saga s'échelonnant sur trois générations,
l'histoire d'une famille qui, du pied du Jura en descendant
vers la plaine, perdit tout, non seulement son invention,
son argent, mais jusqu'à la trace même
de sa mémoire.
Pour son deuxième roman,
Liliane Roskopf, journaliste
à la télévision suisse romande,
est allée fureter dans les greniers de sa famille.
Liliane Roskopg, Une Histoire de
Famille, Editions Metropolis, 2002.
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Charaf
Abdessemed / Meurtres en Sérail |
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Des femmes de hauts dignitaires
algériens, l'une après l'autre, assassinées,
des meurtres à chaque fois signés, du
jamais vu dans un pays où pourtant, en ces temps
perturbés, on n'est certes pas avare de massacres...
C'est au jeune médecin
légiste inexpérimenté, Farid Ouz,
flanqué de l'inspecteur Hani, pas très
net, qu'est confiée la lourde mission de retrouver
ce "serial killer". Le médecin légiste
se perd dans la ville et dans sa propre incapacité
à résoudre l'énigme du meurtrier
en série qui, depuis des mois, sévit dans
un Alger indifférent, en proie aux délires
d'une société où la corruption
va du simple achat en fraude de soutiens-gorge à
la falsification de certificats de décès,
où inefficacité sévit à
tous les échelons, et où la folie islamiste
se retrouve au coin de la rue, jusqu'au jour où
finalement...
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Charaf Abdessemed est né
en 1970 en Algérie, où il a obtenu son bac au
Lycée français d'Alger, puis un doctorat de
médecine générale à l'Université
d'Alger. Il a travaillé comme médecin interne
des Hôpitaux d'Alger et journaliste chroniqueur à
la télévision algérienne. Emigré
à Genève en 1995, où il est diplômé
des Etudes du développement de l'Université
de cette ville (1998), il travaille comme collaborateur scientifique
à l'Institut universitaire du développement
et comme journaliste indépendant.
Meurtres en sérail est son premier
roman.
Charaf Abdessemed, Meurtres en sérail,
Editions Metropolis, 2002.
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Fernand
Auberjonois / Les Sentiers de ma
guerre |
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7 décembre 1941. Le désastre
de Pearl Harbour, contraint l'Amérique à
entrer en guerre. Fernand Auberjonois, le jeune immigrant
suisse fraîchement naturalisé américain,
lui qui, depuis le début des hostilités,
parle aux Français à la radio et dénonce
dans la Nouvelle Revue Française l'attentisme
américain, se porte aussitôt volontaire,
non par amour de la guerre, mais pour participer au
sauvetage de l'Europe du nazisme. Dans son introduction
il déclare : "Je n'étais pas militariste,
et ne le devins pas." Il sera de tous les débarquements,
celui d'Afrique du Nord, de Sicile et de Normandie.
Il participera à la libération de Paris.
Il poussera aux côtés du Général
Patton jusqu'aux portes de l'enfer du monde concentrationnaire.
En dépit des jours sombres de ces années
de guerre, Fernand Auberjonois conserve tout au long
de son récit une pointe d'humour et raconte "sa
guerre" avec modestie, jamais sur les champs de
bataille, mais dans les rencontres qu'il fera au cours
de ce hasardeux périple.
Fernand
Auberjonois est né en 1910 à Jouxtens
(Vaud), en Suisse. A vingt-deux ans il émigre
aux Etats-Unis, attiré par l'aventure du Nouveau
Monde. Après la guerre, il parcourra la terre
entière pour la chaîne de journaux américains
de l'Ohio et de Pennsylvanie, Blade Communications Inc.
"Les Sentiers de ma guerre" est le septième
ouvrage de cet auteur publié aux Editions Metropolis.
Dans Entre deux Mondes, une autobiographie qui couvre
près d'un siècle de vie riche en péripéties,
il raconte comment lui, le fils d'un peintre suisse
célèbre, devint officier dans l'armée
américaine. L'auteur vit maintenant dans le Comté
de Cork, en Irlande.
Fernand Auberjonois, Les Sentiers
de ma guerre, Ed. Metropolis, 2001.
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Esther
Orner / Fin et Suite |
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"Qu'est-ce qu'on dort mal
les nuits de la pleine lune. Tout le long de cette nuit
je me suis levée et recouchée. Je ne l'ai
pas regardée. Ce soir elle sera encore pleine.
Puis elle ira en décroissant. Toi tu es partie
lorsque la lune décroissait. Et ce matin je me
suis mise à ma table pour te parler encore. Et
où que tu sois que tu m'entendes ou pas je vais
te parler."
Dans une ultime lettre, l'auteure
tente de renouer le dialogue douloureux avec sa mère
défunte depuis un an. Le long monologue qui s'écoule
alors au fil des jours, comme une prière pour
les morts, est rythmé par la tradition ancestrale,
une façon de ne pas laisser la filiation s'éteindre.
Dans Autobiographie de
Personne, un premier roman paru une 1999, salué
par la critique, Esther Orner donnait la plume à
sa mère. Fin et Suite redonne la parole à
l'auteure pour clore en quelque sorte le chapitre mère-fille.
Esther
Orner est née en Belgique et vit à
Tel Aviv où elle enseigne l'hébreu et
la traduction.
Esther Orner, Fin et Suite,
Ed. Metropolis, 2001.
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Daniel
Glinz / L'Ombre jaune |
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Yamakawa, directeur du
groupe STARS de l'agence nationale de police à
Tokyo, n'avait pu se dérober au voyage
en Chine organisé par les anciens du lycée.
Arrivé à Hong Kong au terme du périple,
l'agent spécial rompu aux subtilités
de la guerre de l'ombre, avait tout imaginé,
sauf le vol de ses papiers d'identité et
son propre enlèvement...
Si le premier roman de
Daniel Glinz, "Le Russe et la Poupée",
avait été l'occasion d'une balade
guidée dans un Tokyo au-delà des
stéréotypes touristiques, "L'Ombre
jaune" poursuit notre initiation, cette fois
dans les milieux japonais d'extrême-droite
et dans le Hong Kong nouvellement rattaché
à la Chine.
Daniel Glinz, né
à Genève, a étudié
le sanskrit et l'art indien à Leiden avant
de s'initier au chinois à l'université
de Nankin. Sa connaissance intime de l'Asie est
le fruit d'une longue expérience de guide-conférencier,
de correspondant de presse et de chargé
de missions pour le Comité international
de la Croix-Rouge. Son premier roman, Le Russe
et la Poupée, est paru aux éditions
Metropolis en 1998.
glossaire français/japonais/chinois
Daniel Glinz, L'Ombre jaune,
Ed. Metropolis, 2001.
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Page créée le 30.10.01
Dernière mise à jour le 20.06.02
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